"Si la Commission européenne devait correctement appliquer les règles d'aides d'Etat dans cette affaire, Alitalia, un clair exemple d'une compagnie nationale en faillite qui a prouvé son incapacité à s'adapter d'elle-même à un marché libéralisé, devrait être obligée de sortir du marché", estime l'Association européenne des compagnies à bas tarif (ELFAA).
"Si la Commission échoue dans cette affaire à appliquer correctement les règles d'aides d'Etat, cela nuira encore à l'industrie du transport aérien", a-t-elle renchéri dans une lettre à l'exécutif européen envoyée lundi et rendue publique mardi.
L'association appelle en outre la Commission à ne pas "plier sous la pression politique". Bruxelles avait ouvert en janvier une enquête sur la recapitalisation de la compagnie aérienne Alitalia, pour vérifier la conformité de l'opération avec les règles communautaires sur les aides d'Etat.
Vérifier la conformité
La Commission avait alors indiqué que son enquête porterait sur la recapitalisation de 1,2 milliard d'euros prévue pour l'activité de transport aérien (AZ Fly) et sur "la prise de contrôle à hauteur de 220 millions d'euros des activités au sol (AZ Services) par la holding publique Fintecna".
L'ouverture de l'enquête, qui ne préjuge pas de la décision finale de l'exécutif européen, avait ouvert la voie à des contribution de tiers, notamment de concurrents.
La Rédaction avec AFP - redaction@tourmag.com
"Si la Commission échoue dans cette affaire à appliquer correctement les règles d'aides d'Etat, cela nuira encore à l'industrie du transport aérien", a-t-elle renchéri dans une lettre à l'exécutif européen envoyée lundi et rendue publique mardi.
L'association appelle en outre la Commission à ne pas "plier sous la pression politique". Bruxelles avait ouvert en janvier une enquête sur la recapitalisation de la compagnie aérienne Alitalia, pour vérifier la conformité de l'opération avec les règles communautaires sur les aides d'Etat.
Vérifier la conformité
La Commission avait alors indiqué que son enquête porterait sur la recapitalisation de 1,2 milliard d'euros prévue pour l'activité de transport aérien (AZ Fly) et sur "la prise de contrôle à hauteur de 220 millions d'euros des activités au sol (AZ Services) par la holding publique Fintecna".
L'ouverture de l'enquête, qui ne préjuge pas de la décision finale de l'exécutif européen, avait ouvert la voie à des contribution de tiers, notamment de concurrents.
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