TourMaG.com - Vous inaugurez une nouvelle agence à Nice le 18 septembre sous la marque Parfum de croisières by Alpilles. Pourquoi ?
Philippe Beissier : "Je crois depuis longtemps au développement de la croisière.
L'agence de Nice qui dispose d'une surface de 80m2 pour 14m de vitrine emploiera 3 spécialistes en devenir. Toutes les croisières sans exception y seront commercialisées.
Elle inaugurera la série des 4 Parfum de croisières by Alpilles que nous implanterons par département dans la région PACA."
TM.com - Pourquoi la croisière en particulier ?
Ph. B.: "La croisière est devenu un produit de qualité, abordable pour beaucoup de ménages. C'est fiable, on n'a pas d'après vente et les clients en deviennent rapidement accros.
En outre, on a la chance d'avoir des bateaux en tête d'escale au départ de la région et notamment à Marseille, premier port français de croisières.
C'est, enfin, un produit facile d'accès à la vente, l'embarquement est aisé si on le compare à l'aérien et, avec les nouveaux paquebots, on est dans une configuration haut de gamme..."
T.M.com - Où en est le réseau Alpilles Voyages par rapport au plan de charge prévu ?
Ph. B.: "Nous sommes dans les clous tant en terme de développement du réseau que de marge, car c'est bien là l'essentiel. Nous poursuivons notre plan d'ouverture de points de vente pour poursuivre le maillage de proximité afin de compléter le réseau et asseoir nos parts de marché."
Philippe Beissier : "Je crois depuis longtemps au développement de la croisière.
L'agence de Nice qui dispose d'une surface de 80m2 pour 14m de vitrine emploiera 3 spécialistes en devenir. Toutes les croisières sans exception y seront commercialisées.
Elle inaugurera la série des 4 Parfum de croisières by Alpilles que nous implanterons par département dans la région PACA."
TM.com - Pourquoi la croisière en particulier ?
Ph. B.: "La croisière est devenu un produit de qualité, abordable pour beaucoup de ménages. C'est fiable, on n'a pas d'après vente et les clients en deviennent rapidement accros.
En outre, on a la chance d'avoir des bateaux en tête d'escale au départ de la région et notamment à Marseille, premier port français de croisières.
C'est, enfin, un produit facile d'accès à la vente, l'embarquement est aisé si on le compare à l'aérien et, avec les nouveaux paquebots, on est dans une configuration haut de gamme..."
T.M.com - Où en est le réseau Alpilles Voyages par rapport au plan de charge prévu ?
Ph. B.: "Nous sommes dans les clous tant en terme de développement du réseau que de marge, car c'est bien là l'essentiel. Nous poursuivons notre plan d'ouverture de points de vente pour poursuivre le maillage de proximité afin de compléter le réseau et asseoir nos parts de marché."
TM.com - Quel est le volume d'affaires prévisionnel pour l'exercice en cours ?
Ph. B.: "Paradoxalement et malgré la crise, nous tenons bon sur nos objectifs de réaliser entre 25 et 30 millions d'euros de volume d'affaires.
Cependant, comme je le faisais remarquer, c'est la marge qui nous importe par dessus tout.
Aussi, la consolidation des agences que nous intégrons au fur et à mesure nous empêche d'avoir des chiffres précis sur cette question...
Mon objectif est, en premier lieu, d'équilibrer les comptes ce qui est le cas depuis mon premier exercice."
TM - Vous poursuivez votre marche forcée de rachat d'agences. Où en êtes-vous précisément ?
Ph. B.: "Nous en sommes à ce jour à 29 qui couvrent les BDR, Var, Alpes maritimes et Vaucluse. Il manque les 2 départements alpins qui ne sont pas parmi les priorités... tout au moins pour l'instant.
En 2009 nous avons ouvert Les Arcs (Var), 3 agences sur Nice, 1 sur Draguignan et 1 à Aix-en-Provence, 1 à Port de Bouc et une à Toulon et nous avons ouvert Avignon juste avant le mois de juillet.
Nous avons enfin, repris 4 agences à Jancarthier et 2 à Protour et avons fait 2 créations. Nous envisageons de poursuivre sur un rythme de 3 à 4 ouvertures annuelles. "
TM.com - Est-ce que cela ne fait pas beaucoup compte tenu de la période ?
Ph. B.: "Non, ce sont des petits points de vente avec peu de frais fixes et dont l'opportunité de reprise nous a paru intéressante..."
TM.com - Quelle en est la répartition par enseigne ?
Ph. B.: "Nous avons 5 agences Fram et une 6e en ouverture à Cavaillon qui remplacera Jet tours, 4 Carlson wagonlit travel et 1 Havas. Toutes les autres sont en marque propre.
Sur l'ensemble, Fram et Carlson sont les plus vendeuses et celles qui seraient privilégiées si je décidais d'élargir le périmètre des franchises."
TM.com - Pourquoi avoir renoncé à Jet tours ?
Ph. B.: "Politiquement c'est un choix stratégique et murement réfléchi.
Par rapport notamment aux relations commerciales directes que nous pouvons avoir avec Jet tours et le peu d'affinités avec son équipe d'animation.
En outre, nous disposons de peu de vols au départ de Marseille, ce qui est contraire à notre philosophie de réseau régional. Ceci étant, je comprends tout à fait la stratégie de Thomas Cook que je trouve ambitieuse et, sans doute en ligne avec les futurs modèles de distribution.
Il se trouve juste qu'aujourd'hui elle ne convient pas à notre modèle économique."
TM - Comment se répartit le volume d'affaires au niveau des différentes activités du réseau ?
Ph. B.: "Le tourisme (forfaits et croisières) représente 65% et 35% de billetterie avec une petite partie séminaires et incentives.
C'est d'ailleurs une activité que nous allons développer, de même que les groupes et les services. J'envisage une série d'innovations à la limite du service à la personne comme des navettes aéroport, etc. J'étudie même la possibilité d'acquisition d'autocars pour ce faire."
TM - Une politique de croissance est-elle compatible avec le contexte de crise actuelle ?
Ph. B.: "Au niveau des hommes, malgré nos 60 salariés employés sur des structures différentes, notre encadrement est réduit à 5 personnes... comptabilité comprise.
L'équipe est constituée de gens solides en qui j'ai confiance et qui ont une grande capacité de travail. Des gens qui, bien sûr, épousent et adhérent aux principes qui sont ceux d'Alpilles Voyages.
Ma méthode consiste à jouer à fond la proximité, avec un réseau d'agences proches des clients. De tisser en permanence une relation de confiance.
Nous disposons aussi d'une politique de marketing et de communication très agressive, avec l'appui de nos fidèles partenaires et réalisons 5 opérations Forum des Voyages dans l'année, avec une communication permanente dans la presse régionale."
TM - Quid de vos projets pour l'avenir ?
Ph. B.: "Nous prévoyons tout d'abord un déménagement du siège social sur la zone franche urbaine de Marseille St Antoine qui sera opérationnel courant octobre. Nous y avons tenu nos premières réunions de direction sur les cartons.
Nous disposerons d'un plateau de 150 m2 et regrouperons l'ensemble des services (back office et services de direction). Nous mettons aussi en place dès cette semaine notre référentiel général de l'entreprise concernant la qualité et l'ensemble des process.
Cela représente une année de travail avec un formateur et l'ensemble du personnel avec un total de plus d'un millier d'heures de formation.
Nous travaillons par ailleurs sur une présence très importante sur la Foire de Marseille où nous disposerons d'un stand de 120 m2 entièrement dédié à la croisière où nous vendrons en exclusivité MSC.
J'ai par ailleurs un projet personnel dont je vous en parlerai le moment venu..."
Ph. B.: "Paradoxalement et malgré la crise, nous tenons bon sur nos objectifs de réaliser entre 25 et 30 millions d'euros de volume d'affaires.
Cependant, comme je le faisais remarquer, c'est la marge qui nous importe par dessus tout.
Aussi, la consolidation des agences que nous intégrons au fur et à mesure nous empêche d'avoir des chiffres précis sur cette question...
Mon objectif est, en premier lieu, d'équilibrer les comptes ce qui est le cas depuis mon premier exercice."
TM - Vous poursuivez votre marche forcée de rachat d'agences. Où en êtes-vous précisément ?
Ph. B.: "Nous en sommes à ce jour à 29 qui couvrent les BDR, Var, Alpes maritimes et Vaucluse. Il manque les 2 départements alpins qui ne sont pas parmi les priorités... tout au moins pour l'instant.
En 2009 nous avons ouvert Les Arcs (Var), 3 agences sur Nice, 1 sur Draguignan et 1 à Aix-en-Provence, 1 à Port de Bouc et une à Toulon et nous avons ouvert Avignon juste avant le mois de juillet.
Nous avons enfin, repris 4 agences à Jancarthier et 2 à Protour et avons fait 2 créations. Nous envisageons de poursuivre sur un rythme de 3 à 4 ouvertures annuelles. "
TM.com - Est-ce que cela ne fait pas beaucoup compte tenu de la période ?
Ph. B.: "Non, ce sont des petits points de vente avec peu de frais fixes et dont l'opportunité de reprise nous a paru intéressante..."
TM.com - Quelle en est la répartition par enseigne ?
Ph. B.: "Nous avons 5 agences Fram et une 6e en ouverture à Cavaillon qui remplacera Jet tours, 4 Carlson wagonlit travel et 1 Havas. Toutes les autres sont en marque propre.
Sur l'ensemble, Fram et Carlson sont les plus vendeuses et celles qui seraient privilégiées si je décidais d'élargir le périmètre des franchises."
TM.com - Pourquoi avoir renoncé à Jet tours ?
Ph. B.: "Politiquement c'est un choix stratégique et murement réfléchi.
Par rapport notamment aux relations commerciales directes que nous pouvons avoir avec Jet tours et le peu d'affinités avec son équipe d'animation.
En outre, nous disposons de peu de vols au départ de Marseille, ce qui est contraire à notre philosophie de réseau régional. Ceci étant, je comprends tout à fait la stratégie de Thomas Cook que je trouve ambitieuse et, sans doute en ligne avec les futurs modèles de distribution.
Il se trouve juste qu'aujourd'hui elle ne convient pas à notre modèle économique."
TM - Comment se répartit le volume d'affaires au niveau des différentes activités du réseau ?
Ph. B.: "Le tourisme (forfaits et croisières) représente 65% et 35% de billetterie avec une petite partie séminaires et incentives.
C'est d'ailleurs une activité que nous allons développer, de même que les groupes et les services. J'envisage une série d'innovations à la limite du service à la personne comme des navettes aéroport, etc. J'étudie même la possibilité d'acquisition d'autocars pour ce faire."
TM - Une politique de croissance est-elle compatible avec le contexte de crise actuelle ?
Ph. B.: "Au niveau des hommes, malgré nos 60 salariés employés sur des structures différentes, notre encadrement est réduit à 5 personnes... comptabilité comprise.
L'équipe est constituée de gens solides en qui j'ai confiance et qui ont une grande capacité de travail. Des gens qui, bien sûr, épousent et adhérent aux principes qui sont ceux d'Alpilles Voyages.
Ma méthode consiste à jouer à fond la proximité, avec un réseau d'agences proches des clients. De tisser en permanence une relation de confiance.
Nous disposons aussi d'une politique de marketing et de communication très agressive, avec l'appui de nos fidèles partenaires et réalisons 5 opérations Forum des Voyages dans l'année, avec une communication permanente dans la presse régionale."
TM - Quid de vos projets pour l'avenir ?
Ph. B.: "Nous prévoyons tout d'abord un déménagement du siège social sur la zone franche urbaine de Marseille St Antoine qui sera opérationnel courant octobre. Nous y avons tenu nos premières réunions de direction sur les cartons.
Nous disposerons d'un plateau de 150 m2 et regrouperons l'ensemble des services (back office et services de direction). Nous mettons aussi en place dès cette semaine notre référentiel général de l'entreprise concernant la qualité et l'ensemble des process.
Cela représente une année de travail avec un formateur et l'ensemble du personnel avec un total de plus d'un millier d'heures de formation.
Nous travaillons par ailleurs sur une présence très importante sur la Foire de Marseille où nous disposerons d'un stand de 120 m2 entièrement dédié à la croisière où nous vendrons en exclusivité MSC.
J'ai par ailleurs un projet personnel dont je vous en parlerai le moment venu..."