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Selon Altares, le nombre de défaillances a augmenté durant l'été 2020 par rapport aux mois précédents, avec 6 702 procédures comptabilisées.
Un niveau qui reste très en-deçà (-35,4%) de ce qui était observé sur la même période en 2019.
Alors qu’elles représentent traditionnellement un peu plus de 2 procédures sur 3 (68,4% à l’été 2019), les liquidations judiciaires concernent au 3e trimestre 2020 plus de 3 entreprises sur 4 (75,8% des procédures), soit 5 081 sociétés au total.
Dans le secteur du tourisme, 24 entreprises ont été placées en liquidation ou redressement, contre 8 pour la même période l'année précédente.
C'est le nombre de défaillances d'agences de voyages qui tire les chiffres vers le haut avec 20 procédures au 3e trimestre 2020 contre 6 en 2019 sur la même période.
Dans le secteur des transports, le nombre d'entreprises en liquidation ou redressement atteint 95 au 3e trimestre 2020 versus 125 en 2019.
Un niveau qui reste très en-deçà (-35,4%) de ce qui était observé sur la même période en 2019.
Alors qu’elles représentent traditionnellement un peu plus de 2 procédures sur 3 (68,4% à l’été 2019), les liquidations judiciaires concernent au 3e trimestre 2020 plus de 3 entreprises sur 4 (75,8% des procédures), soit 5 081 sociétés au total.
Dans le secteur du tourisme, 24 entreprises ont été placées en liquidation ou redressement, contre 8 pour la même période l'année précédente.
C'est le nombre de défaillances d'agences de voyages qui tire les chiffres vers le haut avec 20 procédures au 3e trimestre 2020 contre 6 en 2019 sur la même période.
Dans le secteur des transports, le nombre d'entreprises en liquidation ou redressement atteint 95 au 3e trimestre 2020 versus 125 en 2019.
47 défaillances d'agences de voyages
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Sur les 9 premiers mois de l'année, le nombre de défaillances d'agences de voyages atteint 47, contre 31 en 2020.
Sur l'ensemble du secteur en y ajoutant les voyagistes et les services de réservations et activités connexes, le nombre de procédures atteint 59, contre 60 en 2020.
Thierry Millon, directeur des études Altares, souligne concernant l'ensemble des entreprises tous secteurs confondus : « malgré un rebond de 16% au 3e trimestre, le PIB reste 5% en-deçà de son niveau d’avant crise. Et pour autant, à l’instar des données qu’Altares relève depuis le début de l’année, les défaillances d’entreprises sont extraordinairement contenues.
Depuis janvier, les tribunaux ont prononcé 24 000 ouvertures de procédures collectives, soit le plus bas niveau de défaillances depuis plus de 30 ans.
L’Etat, qui a très tôt mis en place des mesures de soutien (chômage partiel, PGE, report des cotisations et aménagement des règles de cessation de paiement, etc.) a permis aux entreprises de tenir le choc, jusqu’à maintenant.
Plusieurs signaux nous alertent cependant, en particulier la proportion grandissante de liquidations directes, révélatrice d’entreprises qui ont sans doute trop attendu pour se déclarer en cessation. »
Sur l'ensemble du secteur en y ajoutant les voyagistes et les services de réservations et activités connexes, le nombre de procédures atteint 59, contre 60 en 2020.
Thierry Millon, directeur des études Altares, souligne concernant l'ensemble des entreprises tous secteurs confondus : « malgré un rebond de 16% au 3e trimestre, le PIB reste 5% en-deçà de son niveau d’avant crise. Et pour autant, à l’instar des données qu’Altares relève depuis le début de l’année, les défaillances d’entreprises sont extraordinairement contenues.
Depuis janvier, les tribunaux ont prononcé 24 000 ouvertures de procédures collectives, soit le plus bas niveau de défaillances depuis plus de 30 ans.
L’Etat, qui a très tôt mis en place des mesures de soutien (chômage partiel, PGE, report des cotisations et aménagement des règles de cessation de paiement, etc.) a permis aux entreprises de tenir le choc, jusqu’à maintenant.
Plusieurs signaux nous alertent cependant, en particulier la proportion grandissante de liquidations directes, révélatrice d’entreprises qui ont sans doute trop attendu pour se déclarer en cessation. »