oneworld n'a pas investit dans des développements informatiques lourds de gestion mais elle utilise le cloud computing pour relier les différents programmes de frequent flyers et certains aspects de back office. / Photo DR
Pour la première fois, le directeur des ventes de l'alliance Oneworld, José Maria (Chema) Alvarado s'est déplacé de New York pour participer à l'IFTM/Top Resa.
"C'est que le marché corporate français est l'un des plus importants pour notre alliance".
Même sans compagnie aérienne française dans le cercle - faute de combattants, il faut bien le dire - entre l'inventaire de British Airways, Iberia,Cathay Pacific, Japan Airlines, Air Berlin, American Airlines, Royal Jordanian, Finnair, Lan, et la russe S7 , c'est tout de même plus de 600 vols hebdomadaires qui sont proposés au départ de la France.
"Nous ne cherchons pas les adhésions à tout prix pour être la plus nombreuse des alliances mais ce qui importe c'est le réseau qu'un nouvel adhérent peut apporter."
Malaysia et Sri Lankan Airlines sont les dernières candidates à l'adhésion en date, tandis que feu-Malev a disparu.
Pour autant, Oneworld est plutôt sur les charbons ardents pour plusieurs de ses membres. Qantas, membre historique qui s'est rapprochée d'Emirates, a beau clamer son attachement à Oneworld, la fin de la joint venture avec British Airways augure mal de la suite des événements.
"C'est que le marché corporate français est l'un des plus importants pour notre alliance".
Même sans compagnie aérienne française dans le cercle - faute de combattants, il faut bien le dire - entre l'inventaire de British Airways, Iberia,Cathay Pacific, Japan Airlines, Air Berlin, American Airlines, Royal Jordanian, Finnair, Lan, et la russe S7 , c'est tout de même plus de 600 vols hebdomadaires qui sont proposés au départ de la France.
"Nous ne cherchons pas les adhésions à tout prix pour être la plus nombreuse des alliances mais ce qui importe c'est le réseau qu'un nouvel adhérent peut apporter."
Malaysia et Sri Lankan Airlines sont les dernières candidates à l'adhésion en date, tandis que feu-Malev a disparu.
Pour autant, Oneworld est plutôt sur les charbons ardents pour plusieurs de ses membres. Qantas, membre historique qui s'est rapprochée d'Emirates, a beau clamer son attachement à Oneworld, la fin de la joint venture avec British Airways augure mal de la suite des événements.
Autre point d'interrogation, la remise à niveau d'American Airlines
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D'autant que, parmi les grandes compagnies du Golfe qui commencent à passer des accords stratégiques, ce serait Qatar Airways qui tiendrait la corde avec British Airways plutôt qu'Emirates.
Autre point d'interrogation, la remise à niveau d'American Airlines, en Chapter 11 depuis bientôt un an.
"Je suis sûr qu'American va s'en sortir renforcée, qu'elle deviendra la première compagnie américaine et que, liée par la joint venture avec BA elle restera dans le cercle Oneworld car on ne démonte pas ainsi aussi aisément un an et demi d'un travail acharné sur la joint venture", avance diplomatiquement le patron des ventes Oneworld.
Il y a aussi la décision du groupe Latam, formé par le groupe chilien Lan, membre oneworld et Tam, membre Star Alliance. La fusion des deux implique un choix entre les deux alliances.
"La réponse sera connue à la fin du mois d'octobre mais nous avons plaidé notre cause pour que ce soit Tam qui nous rejoigne".
Autre point d'interrogation, la remise à niveau d'American Airlines, en Chapter 11 depuis bientôt un an.
"Je suis sûr qu'American va s'en sortir renforcée, qu'elle deviendra la première compagnie américaine et que, liée par la joint venture avec BA elle restera dans le cercle Oneworld car on ne démonte pas ainsi aussi aisément un an et demi d'un travail acharné sur la joint venture", avance diplomatiquement le patron des ventes Oneworld.
Il y a aussi la décision du groupe Latam, formé par le groupe chilien Lan, membre oneworld et Tam, membre Star Alliance. La fusion des deux implique un choix entre les deux alliances.
"La réponse sera connue à la fin du mois d'octobre mais nous avons plaidé notre cause pour que ce soit Tam qui nous rejoigne".
125 millions de membres voyageurs fréquents.
Contrairement à sa concurrente Star Alliance, oneworld n'a pas investit dans des développements informatiques lourds de gestion mais elle utilise le cloud computing pour relier les différents programmes de frequent flyers et certains aspects de back office.
Il est vrai que l'alliance compte 125 millions de membres voyageurs fréquents.
Ce qui justifie en soi le maintien du cercle. "Les voyageurs fréquents sont adhérents car ils y trouvent des bénéfices, sinon, ils nous laisseraient tomber", argumente José Maria Alvarado.
Mais il y a derrière toute la machine des négociations de contrats globaux avec les multinationales.
"Nous centralisons l'analyse du contrat puis chaque compagnie concernée donne son avis avant signature. L'important est de trouver une solution qui convienne à l'entreprise cliente et à chacune des compagnies".
Il est vrai que l'alliance compte 125 millions de membres voyageurs fréquents.
Ce qui justifie en soi le maintien du cercle. "Les voyageurs fréquents sont adhérents car ils y trouvent des bénéfices, sinon, ils nous laisseraient tomber", argumente José Maria Alvarado.
Mais il y a derrière toute la machine des négociations de contrats globaux avec les multinationales.
"Nous centralisons l'analyse du contrat puis chaque compagnie concernée donne son avis avant signature. L'important est de trouver une solution qui convienne à l'entreprise cliente et à chacune des compagnies".