La future arrivée de Norwegian aux Antilles françaises inquiète les compagnies aériennes. DR - Norwegian.
La compagnie Norwegian fait décidément beaucoup jaser.
Après le lancement de vols aux tarifs ultra low-cost entre Paris et New York, la compagnie devrait s’installer sur la ligne Paris - Antilles françaises très prochainement, comme l’a confirmé son PDG lors d’une conférence à Paris.
Norwegian exploite déjà plusieurs vols entre les Antilles et les Etats-Unis, qui fonctionnent à merveille.
Un programme qui va s'enrichir le 17 décembre 2016 d'une nouvelle ligne entre Pointe-à-Pitre et Fort Lauderdale/Miami.
L’appétit de cette low cost venue du froid effraie bien entendu les compagnies aériennes françaises qui relient la métropole et la Guadeloupe - Martinique.
Dans une récente interview, Pascal de Izaguirre, le PDG de Corsair déclarait : « si une compagnie comme Norwegian vient taquiner les compagnies françaises, l'impact peut être catastrophique ».
Mais dans l’état actuel de la législation, il semble compliqué de s’opposer à son déploiement.
Après le lancement de vols aux tarifs ultra low-cost entre Paris et New York, la compagnie devrait s’installer sur la ligne Paris - Antilles françaises très prochainement, comme l’a confirmé son PDG lors d’une conférence à Paris.
Norwegian exploite déjà plusieurs vols entre les Antilles et les Etats-Unis, qui fonctionnent à merveille.
Un programme qui va s'enrichir le 17 décembre 2016 d'une nouvelle ligne entre Pointe-à-Pitre et Fort Lauderdale/Miami.
L’appétit de cette low cost venue du froid effraie bien entendu les compagnies aériennes françaises qui relient la métropole et la Guadeloupe - Martinique.
Dans une récente interview, Pascal de Izaguirre, le PDG de Corsair déclarait : « si une compagnie comme Norwegian vient taquiner les compagnies françaises, l'impact peut être catastrophique ».
Mais dans l’état actuel de la législation, il semble compliqué de s’opposer à son déploiement.
La Norvège fait partie de l’espace économique Européen (EEE)
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En effet, si la Norvège n’est pas membre de l’Union Européenne, elle fait partie de l’espace économique européen (EEE).
A ce titre, elle applique l'intégralité des règles et normes européennes relatives aux services de transport aérien.
Ces transporteurs bénéficient donc d'un accès au marché intérieur de l'UE, comme s'ils étaient titulaires d'une licence délivrée par un État membre.
Une situation qui agace Laurent Magnin, président-directeur général (PDG) de XL Airways et le vice-président de la Fédération nationale de l'aviation marchande (FNAM).
« Il n’est pas normal que les compagnies dont les peuples ont dit « non » à l’Europe puissent avoir accès à nos droits de trafic », s’insurge-t-il. La Norvège a en effet refusé par deux fois d’intégrer l’Union Européenne.
Si le marché entre la France et les Antilles est une ligne millionnaire en croissance, il est bien difficile d’y gagner de l’argent en basse saison.
XL Airways, qui s’était lancée en 2012, a d’ailleurs choisi de concentrer ses opérations sur les périodes de forte activité touristique.
A ce titre, elle applique l'intégralité des règles et normes européennes relatives aux services de transport aérien.
Ces transporteurs bénéficient donc d'un accès au marché intérieur de l'UE, comme s'ils étaient titulaires d'une licence délivrée par un État membre.
Une situation qui agace Laurent Magnin, président-directeur général (PDG) de XL Airways et le vice-président de la Fédération nationale de l'aviation marchande (FNAM).
« Il n’est pas normal que les compagnies dont les peuples ont dit « non » à l’Europe puissent avoir accès à nos droits de trafic », s’insurge-t-il. La Norvège a en effet refusé par deux fois d’intégrer l’Union Européenne.
Si le marché entre la France et les Antilles est une ligne millionnaire en croissance, il est bien difficile d’y gagner de l’argent en basse saison.
XL Airways, qui s’était lancée en 2012, a d’ailleurs choisi de concentrer ses opérations sur les périodes de forte activité touristique.
La FNAM réfléchit à des recours éventuels auprès des autorités
Les compagnies françaises n’ont donc pas vraiment envie de partager le gâteau avec d’éventuels concurrents étrangers.
« La FNAM va interpeller le gouvernement à ce sujet. Nous allons étudier les recours constitutionnels éventuels », prévient Laurent Magnin.
Il assure même que les 100 000 salariés qui travaillent dans le transport aérien français pourraient se fâcher et se mettre en grève afin de lutter contre « la braderie des droits de trafic ».
Enfin, interrogé sur l'opportunité d'une alliance entre transporteurs sur le marché antillais, il élude.
« Cela peut être une réponse partielle mais ne change rien au scandale de Norwegian, qui n'a rien à offrir en échange d'un accès à notre marché colossal ».
« La FNAM va interpeller le gouvernement à ce sujet. Nous allons étudier les recours constitutionnels éventuels », prévient Laurent Magnin.
Il assure même que les 100 000 salariés qui travaillent dans le transport aérien français pourraient se fâcher et se mettre en grève afin de lutter contre « la braderie des droits de trafic ».
Enfin, interrogé sur l'opportunité d'une alliance entre transporteurs sur le marché antillais, il élude.
« Cela peut être une réponse partielle mais ne change rien au scandale de Norwegian, qui n'a rien à offrir en échange d'un accès à notre marché colossal ».