L'équipe d'April International se mobilise pour innover et proposera l'année prochaine ses propres assurances - DR : LAC
L'époque n'est pas vraiment propice aux courtiers d'assurances.
Après avoir connu une année 2012 assez morne, avec seulement 7 000 euros de bénéfices, April International Voyage a fait face à de nombreux sinistres en 2013.
Le courtier a traité 22 000 dossiers d'indemnisation et 50 000 appels téléphoniques pour 21 millions d'euros de primes émises et 1,1 million de clients assurés.
Alors, pour survivre à la crise, conquérir de nouveaux marchés et s'émanciper de la tutelle de certains assureurs, il a décidé de lancer ses propres produits d'assurance.
Une offre 100% maison, comprenant un plateau d'assistance et un portage de risques.
"Avoir une solution en interne nous permet d'être moins dépendant des humeurs de nos assureurs" explique Matthieu Drouet, le directeur général. "Ce qui ne nous empêchera pas de poursuivre notre activité de courtier".
En effet, face à la frilosité de certaines compagnies qui rechignent à s'engager dans le secteur du tourisme, April a parfois manqué de partenaires pour postuler sur certains appels d'offres.
La création de ses propres produits devrait lui permet de se lancer sur les marchés à dimension internationale et séduire des clients prestigieux tels qu'EasyJet, Air France ou la SNCF.
Ce nouveau challenge est rendu possible grâce à l'appui de sa maison mère April, un groupe en excellente santé financière, qui a gagné 55 millions d'euros l'an passé sur un chiffre d'affaires de 800 millions.
"Nous allons profiter des synergies qui nous sont offertes, mais aussi du nom April, plus identifiable à l'étranger que TMS Contact" poursuit Matthieu Drouet.
Le courtier avait en effet changé de nom en avril dernier.
Après avoir connu une année 2012 assez morne, avec seulement 7 000 euros de bénéfices, April International Voyage a fait face à de nombreux sinistres en 2013.
Le courtier a traité 22 000 dossiers d'indemnisation et 50 000 appels téléphoniques pour 21 millions d'euros de primes émises et 1,1 million de clients assurés.
Alors, pour survivre à la crise, conquérir de nouveaux marchés et s'émanciper de la tutelle de certains assureurs, il a décidé de lancer ses propres produits d'assurance.
Une offre 100% maison, comprenant un plateau d'assistance et un portage de risques.
"Avoir une solution en interne nous permet d'être moins dépendant des humeurs de nos assureurs" explique Matthieu Drouet, le directeur général. "Ce qui ne nous empêchera pas de poursuivre notre activité de courtier".
En effet, face à la frilosité de certaines compagnies qui rechignent à s'engager dans le secteur du tourisme, April a parfois manqué de partenaires pour postuler sur certains appels d'offres.
La création de ses propres produits devrait lui permet de se lancer sur les marchés à dimension internationale et séduire des clients prestigieux tels qu'EasyJet, Air France ou la SNCF.
Ce nouveau challenge est rendu possible grâce à l'appui de sa maison mère April, un groupe en excellente santé financière, qui a gagné 55 millions d'euros l'an passé sur un chiffre d'affaires de 800 millions.
"Nous allons profiter des synergies qui nous sont offertes, mais aussi du nom April, plus identifiable à l'étranger que TMS Contact" poursuit Matthieu Drouet.
Le courtier avait en effet changé de nom en avril dernier.
En attente d'un référencement chez Selectour-Afat
Le premier client à découvrir ces assurances 100% maison est Selectour-Afat.
April espère ainsi remporter l'appel d'offres émis par le réseau, qui représente aujourd'hui 30% de son activité.
La décision devrait être rendue mi-novembre. "Si nous sommes référencés, nous serons rassurés durant les trois prochaines années" espère Matthieu Drouet.
Pour trouver des nouveaux relais de croissance, April compte également sur son offre de formation.
"Nous nous engageons sur des taux de progression de 20% concernant la vente des assurances" assure Matthieu Drouet.
Seul courtier à proposer un organisme de formation agréé, il travaille parfois en marque blanche pour certains concurrents. Cet outil s'avère d'ailleurs utile pour conquérir de nouvelles agences.
Autre nouveauté, le lancement d'une assurance baptisée "essentielle", offrant une garantie à juste prix pour toucher les jeunes et les étudiants qui partent en dernière minute et voyagent en low-cost.
Le courtier va également étoffer sa gamme pro, en progression de 30% chaque année. Il souhaite notamment se positionner sur les mutuelles proposées aux salariés, désormais indispensables suite au décret du 9 janvier 2012.
Enfin, pour tailler un peu plus dans les coûts structurels, l'entreprise a réduit son budget communication et marketing. Elle compte également déménager dans des locaux plus modestes dans le 14e arrondissement et économiser 20% sur le budget loyer.
Des opérations nécessaires pour ne pas perdre d'argent en 2013, face à une activité en chute de 10%.
April espère ainsi remporter l'appel d'offres émis par le réseau, qui représente aujourd'hui 30% de son activité.
La décision devrait être rendue mi-novembre. "Si nous sommes référencés, nous serons rassurés durant les trois prochaines années" espère Matthieu Drouet.
Pour trouver des nouveaux relais de croissance, April compte également sur son offre de formation.
"Nous nous engageons sur des taux de progression de 20% concernant la vente des assurances" assure Matthieu Drouet.
Seul courtier à proposer un organisme de formation agréé, il travaille parfois en marque blanche pour certains concurrents. Cet outil s'avère d'ailleurs utile pour conquérir de nouvelles agences.
Autre nouveauté, le lancement d'une assurance baptisée "essentielle", offrant une garantie à juste prix pour toucher les jeunes et les étudiants qui partent en dernière minute et voyagent en low-cost.
Le courtier va également étoffer sa gamme pro, en progression de 30% chaque année. Il souhaite notamment se positionner sur les mutuelles proposées aux salariés, désormais indispensables suite au décret du 9 janvier 2012.
Enfin, pour tailler un peu plus dans les coûts structurels, l'entreprise a réduit son budget communication et marketing. Elle compte également déménager dans des locaux plus modestes dans le 14e arrondissement et économiser 20% sur le budget loyer.
Des opérations nécessaires pour ne pas perdre d'argent en 2013, face à une activité en chute de 10%.