Avec ou sans cookies, la neutralité du Net, est-ce possible ?

Pour leur premier avis, les membres du Conseil National du Numérique (CNN) ont adopté à l'unanimité le rapport du groupe de travail sur la neutralité du net .

Le principe de neutralité est à l'origine d'Internet et de toute une vague de création et d'innovation mais est aujourd'hui menacé par les pratiques de filtrage, censure, ralentissement, blocage.

Pour le CNN, le principe de la neutralité du net doit être intégré dans la loi française.

Le CNN propose donc de modifier la loi de 1986 relative à la liberté de communication pour intégrer le principe de neutralité défini de la façon suivante : « la neutralité des réseaux de communication, des infrastructures et des services d'accès et de communication ouverts au public par voie électronique garantit l'accès à l'information et aux moyens d'expression à des conditions non-discriminatoires, équitables et transparentes ».

Dans le même ordre d'idées, en fait, l'Association des Services Internet Communautaires s'est alarmée de la décision prise par Mozilla d'activer à compter du 5 avril un blocage par défaut des cookies sur son navigateur Firefox.

Si cette mesure voyait le jour, estime l'association, elle risquerait d'avoir un impact sur les revenus publicitaires générés par de nombreux éditeurs et créateurs utilisateurs des plates-formes mises à leur disposition par les intermédiaires de l'internet et à terme remettre la gratuité de certains services offerts aux utilisateurs.

En 2011, l'Union européenne avait renforcé le cadre juridique applicable en matière de cookies en imposant une information complète de l'utilisateur sur le rôle du cookie et la manière de s'y opposer. Depuis lors, les sites ont mis en œuvre des mécanismes permettant à l'internaute de contrôler ces éléments. Il revient dorénavant aux pouvoirs publics d'encourager des initiatives telles que YourOnlineChoices.com et de s'opposer à de telles atteintes à la neutralité.

La nouvelle stratégie du groupe Thomas Cook, confronté à un endettement abyssal, reposera surtout sur le développement des ventes en ligne, réduisant par là même la dépendance du groupe vis à vis des agences de voyage.

Bien qu'exploitant lui-même le plus vaste réseau de points de vente en Grande-Bretagne, Thomas Cook entend porter son taux de pénétration sur le web à au moins 50 p.c. d'ici 2015 avec, en point de mire, son concurrent historique, Thomson, qui vend déjà 60 p.c. de ses vacances en ligne depuis… 2007.

Avec une base de plusieurs milliers d'hôtels dans le monde, Thomas Cook, selon certains experts, entendrait même concurrencer Expedia sur ses terres, ni plus ni moins. [Travolution]

La hache de guerre semble définitivement enterrée entre American Airlines et les GDS: Travelport sera le premier à donner accès à tout le contenu de la compagnie, donc aussi aux extras tels que réservation de sièges, espace supplémentaire pour les jambes, etc. Ce contenu sera accessible à la fois via la technologie API de Travelport et l'interface direct XML d'American. [eTravel Blackboard]

Spécialisé notamment dans les outils de géolocalisation et de communication dans l'univers du voyage d'affaires, ConTgo vient d'être racheté par Concur. La prise en charge du voyageur d'affaires dans le cadre du devoir de protection, le partage d'expérience entre collaborateurs et la transmission d'informations rapides sur sa destination figurent parmi les principales raisons avancées. [Voyages d'affaires]

Propriété du groupe LVMH, la société Onboard Media devrait lancer cet été un site consacré aux croisières, avec pour objectif de créer la plus vaste communauté de croisiéristes, concurrençant directement des sites similaires et déjà bien établis, tels Cruise Critic, propriété de TripAdviso, et Cruisemates. [tnooz]

Financé à hauteur de 20 millions d'euros par la Commission Européenne, le projet ExoMet, piloté par l'université de Greenwich, réunira 37 entreprises, universités et   centres de recherche de onze pays européens, dans le but de mettre au point une technologie basée sur les nanoparticules qui devrait permettre de mettre au point différents type de transports, du vaisseau spatial à l'automobile en passant par les avions.

Le recours à des matériaux allégés permettrait en effet de réduire considérablement la consommation de carburant et, par voie de conséquence, les émissions de CO2. [Alphagalileo]

Claude BOUMAL