EasyJet compense les émissions de CO2 de tous ses vols depuis mardi 19 novembre © EJ
S’il y a encore un an, les débats autour d’une aviation plus durable et moins émettrice de CO2 n’étaient pas vraiment au goût du jour, pas une conférence de presse du secteur ne débute aujourd’hui sans une annonce en la matière.
La preuve en a encore une fois été donnée, mardi 19 novembre 2019, lors de la publication des résultats annuels d’easyJet par François Bacchetta, directeur général France.
« Nous prenons l’engagement parmi les leaders de l’industrie pour aller vers une aviation 0 carbone », lance ce dernier, évoquant les efforts faits par sa compagnie en matière d’éco-pilotage et de renouvellement de sa flotte vers la famille des A320neo.
La preuve en a encore une fois été donnée, mardi 19 novembre 2019, lors de la publication des résultats annuels d’easyJet par François Bacchetta, directeur général France.
« Nous prenons l’engagement parmi les leaders de l’industrie pour aller vers une aviation 0 carbone », lance ce dernier, évoquant les efforts faits par sa compagnie en matière d’éco-pilotage et de renouvellement de sa flotte vers la famille des A320neo.
Compensation carbone à 100%
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Depuis mardi 19 novembre au matin, easyJet peut aussi et surtout se vanter d’être devenue la première grande compagnie aérienne au monde à neutraliser complètement les émissions carbone sur l’ensemble de son réseau.
« Pour chaque tonne de CO2 émise dans l’atmosphère par nos avions, une tonne est retirée soit en empêchant plus de rejet de CO2 ailleurs, soit en le retirant physiquement de l’air », explique la direction.
Les actions de compensation des émissions passeront par deux programmes accrédités que sont Gold Standard et VCS (Verified Carbon Standard).
Concrètement, il s’agira de reforestation en Amérique du Sud et en Afrique, de financement de projets d’énergies solaires en Inde et de programmes communautaires notamment en Ouganda et en Érythrée.
Coût de l’opération : environ 30 millions d’euros en 2020, et, forcément, un impact (non encore mesuré) sur le prix du billet.
« La compensation des émissions carbone n’est qu’une mesure provisoire en attendant que de nouvelles technologies soient mises au point », reconnaît aussi la direction de la compagnie orange.
« Pour chaque tonne de CO2 émise dans l’atmosphère par nos avions, une tonne est retirée soit en empêchant plus de rejet de CO2 ailleurs, soit en le retirant physiquement de l’air », explique la direction.
Les actions de compensation des émissions passeront par deux programmes accrédités que sont Gold Standard et VCS (Verified Carbon Standard).
Concrètement, il s’agira de reforestation en Amérique du Sud et en Afrique, de financement de projets d’énergies solaires en Inde et de programmes communautaires notamment en Ouganda et en Érythrée.
Coût de l’opération : environ 30 millions d’euros en 2020, et, forcément, un impact (non encore mesuré) sur le prix du billet.
« La compensation des émissions carbone n’est qu’une mesure provisoire en attendant que de nouvelles technologies soient mises au point », reconnaît aussi la direction de la compagnie orange.
Avions électriques : un protocole d’accord avec Airbus
Car l’autre annonce du jour veut aller encore plus loin : easyJet annonce aussi la signature d’un protocole d’accord avec Airbus dans le cadre d’un projet de recherche commun sur l’avion hybride et électrique et surtout sur leurs utilisations commerciales.
« En nous engageant avec Airbus, nous voulons être le fer de lance du transport court-courrier de demain », lance François Bacchetta. D’après la feuille de route commune, les premiers vols commerciaux d’un avion hybride de 200 places sont prévus pour 2030.
Une collaboration qui vient s’ajouter à celle déjà en cours avec la start-up américaine Wright Electric, qui s’est fixée le défi de faire voler d’ici dix ans un avion de ligne électrique sur le réseau britannique et européen d’easyJet.
« En nous engageant avec Airbus, nous voulons être le fer de lance du transport court-courrier de demain », lance François Bacchetta. D’après la feuille de route commune, les premiers vols commerciaux d’un avion hybride de 200 places sont prévus pour 2030.
Une collaboration qui vient s’ajouter à celle déjà en cours avec la start-up américaine Wright Electric, qui s’est fixée le défi de faire voler d’ici dix ans un avion de ligne électrique sur le réseau britannique et européen d’easyJet.
Résultats financiers : easyJet résiste
Des initiatives dans l’air du temps qui auraient presque fait oublier la publication en début de journée des résultats financiers de la compagnie britannique, dont l’exercice fiscal s’arrête au 30 septembre.
Dans un marché de l’aérien malmené, la compagnie annonce un bénéfice net en baisse de 2,5%, à 408 millions d’euros.
Le revenu par siège a lui aussi baissé de 1,8%, s’établissant à environ 71 euros. Deux explications principales, d’après la direction : les incertitudes liées au Brexit (50% des passagers sont britanniques) et l’augmentation du prix du pétrole.
Malgré la baisse de son bénéfice, le trafic passagers grimpe de 8,6% à 96,1 millions de pax au total, avec un taux de remplissage de 91,5%.
« Nous avons beaucoup mieux fini l’année que nous l’avons commencée », se félicite François Bacchetta. Prochain rendez-vous pour le champion européen des vols bon marché : la mi-décembre lors de l’annonce de ses perspectives de développement et d’ouverture de lignes et éventuelles bases pour l’année 2020.
Pour François Bacchetta, la France jouera une fois de plus le rôle de moteur de la croissance.
Après l’ouverture d’une 7e base tricolore à Nantes en 2019, easyJet ira-t-elle plus loin ? Pourra-t-elle baser plus d’avions à Orly en récupérant les créneaux d’Aigle Azur ? « On ne s’interdit rien. Il reste encore beaucoup de choses à faire en France », laisse entendre le DG…
Dans un marché de l’aérien malmené, la compagnie annonce un bénéfice net en baisse de 2,5%, à 408 millions d’euros.
Le revenu par siège a lui aussi baissé de 1,8%, s’établissant à environ 71 euros. Deux explications principales, d’après la direction : les incertitudes liées au Brexit (50% des passagers sont britanniques) et l’augmentation du prix du pétrole.
Malgré la baisse de son bénéfice, le trafic passagers grimpe de 8,6% à 96,1 millions de pax au total, avec un taux de remplissage de 91,5%.
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easyJet en France
- 16% de parts de marchés de l’aérien
- 1ere low cost
- 294 lignes
- +10% pax en 2019, +12% en capacité, 91,3% de taux de remplissage
- 1700 salariés sur 7 bases, 39 avions
- 22 millions de pax / an
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- 22 millions de pax / an