Abulfaz Garayev, ministre du tourisme d'Azerbaïdjan est bien décidé à séduire les voyageurs français - Photo RBT
i-tourisme - Le développement du tourisme est une priorité de votre gouvernement. Quels sont les programmes que vous comptez déployer pour séduire le public français ?
Abulfaz Garayev : Tout d’abord, nous avons depuis toujours de très bonnes relations avec la France, comme le témoignent les visites successives que tous les présidents de la République ont effectuées chez nous.
Plus récemment, j’ai invité des délégations françaises à venir nous rencontrer afin de réfléchir ensemble sur les directions à prendre pour mieux collaborer ensemble.
Nous avons commencé à initialiser des coopérations avec des villes françaises, avec des musées, en particulier celui du Louvre, sous l’égide de votre ministre du tourisme, ou plutôt de vos ministres puisque j’en suis à mon 5ème.
Mais si vos ministres changent, je garde le cap et je continue ma mission pour travailler, au mieux, pour accueillir les touristes français.
i-tourisme - Le turnover de nos politiques en France n’est pas uniquement réservé au tourisme. C’est une vieille habitude chez nous. Mais vous avez raison, il faut garder le cap. Quels sont les résultats que vous avez observés ?
Abulfaz Garayev : Nous n’en avons pas encore. J’avoue ma déception. Malgré toutes ces actions, les touristes français ne se sont pas encore déplacés.
Je le regrette, mais je ne désespère pas. J’ai donné des instructions pour continuer nos efforts encore en 2017.
Abulfaz Garayev : Tout d’abord, nous avons depuis toujours de très bonnes relations avec la France, comme le témoignent les visites successives que tous les présidents de la République ont effectuées chez nous.
Plus récemment, j’ai invité des délégations françaises à venir nous rencontrer afin de réfléchir ensemble sur les directions à prendre pour mieux collaborer ensemble.
Nous avons commencé à initialiser des coopérations avec des villes françaises, avec des musées, en particulier celui du Louvre, sous l’égide de votre ministre du tourisme, ou plutôt de vos ministres puisque j’en suis à mon 5ème.
Mais si vos ministres changent, je garde le cap et je continue ma mission pour travailler, au mieux, pour accueillir les touristes français.
i-tourisme - Le turnover de nos politiques en France n’est pas uniquement réservé au tourisme. C’est une vieille habitude chez nous. Mais vous avez raison, il faut garder le cap. Quels sont les résultats que vous avez observés ?
Abulfaz Garayev : Nous n’en avons pas encore. J’avoue ma déception. Malgré toutes ces actions, les touristes français ne se sont pas encore déplacés.
Je le regrette, mais je ne désespère pas. J’ai donné des instructions pour continuer nos efforts encore en 2017.
Autres articles
i-tourisme - Cela dit, il y a des freins comme les visas…
Abulfaz Garayev : Je vous arrête, ces problèmes sont résolus, car à partir de septembre 2016, l'e-visa sera opérationnel. Les freins qu’entrainait cette procédure sont donc levés.
De plus, l’ouverture de nos vols directs avec la France devrait largement contribuer à développer le tourisme avec vos compatriotes.
C’est ce que nous espérons et nous nous gardons d’écouter les experts qui nous conseillent de nous tourner vers des cibles plus faciles à convaincre, comme celles de nos pays voisins avec, en priorité, les Russes qui aiment de plus en plus voyager.
La France est un pays amical et un partenaire précieux. Nous tenons à développer nos relations avec vous.
i-tourisme - C’est pour cette raison que vous venez de signer avec Richard Soubielle, qui représente les Entreprises du Voyage, un accord de coopération ?
Abulfaz Garayev : Parfaitement, car nous avons besoin des professionnels français du tourisme. Cet accord a pour but de renforcer notre coopération avec eux et faciliter les échanges entre les différents acteurs du secteur.
Concrètement, nous souhaitons créer les conditions favorables pour faire venir en Azerbaïdjan les agences de voyages. Ils découvriront notre pays et nous serons attentifs à leurs conseils.
Abulfaz Garayev : Je vous arrête, ces problèmes sont résolus, car à partir de septembre 2016, l'e-visa sera opérationnel. Les freins qu’entrainait cette procédure sont donc levés.
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C’est ce que nous espérons et nous nous gardons d’écouter les experts qui nous conseillent de nous tourner vers des cibles plus faciles à convaincre, comme celles de nos pays voisins avec, en priorité, les Russes qui aiment de plus en plus voyager.
La France est un pays amical et un partenaire précieux. Nous tenons à développer nos relations avec vous.
i-tourisme - C’est pour cette raison que vous venez de signer avec Richard Soubielle, qui représente les Entreprises du Voyage, un accord de coopération ?
Abulfaz Garayev : Parfaitement, car nous avons besoin des professionnels français du tourisme. Cet accord a pour but de renforcer notre coopération avec eux et faciliter les échanges entre les différents acteurs du secteur.
Concrètement, nous souhaitons créer les conditions favorables pour faire venir en Azerbaïdjan les agences de voyages. Ils découvriront notre pays et nous serons attentifs à leurs conseils.
i-tourisme - Et aller à la rencontre des TO ?
Abulfaz Garayev : Bien entendu, j’ai même donné mon accord pour organiser la venue d’une délégation de nos représentants en France autour du salon IFTM Top Résa.
Comme nous allons participer encore à cette manifestation, ce sera l’occasion d’entreprendre un dialogue constructif.
i-tourisme - Et de valoriser la diversité que représente votre destination dans les différentes directions : le sport, la santé, la gastronomie, l’histoire, car honnêtement vous avez encore un déficit de notoriété !
Abulfaz Garayev : La presse est également une de nos priorités, c’est prévu.
i-tourisme - Richard Soubielle soulignait que cette nouvelle destination aurait aussi un rôle à jouer en prônant la tolérance entre l’Islam et notre monde occidental. Que vous inspire cette opinion ?
Abulfaz Garayev : La tolérance n’est pas un simple mot chez nous : elle est vécue. Monsieur Soubielle a raison de le souligner. Notre gouvernement est laïc et les religions ne se dressent pas comme une barrière au sein de notre population.
La mission du tourisme c’est de rapprocher les hommes pour mieux se comprendre. Venez chez nous et vous allez le voir au quotidien.
i-tourisme - Reste le problème du Haut Karabagk (*) ?
Abulfaz Garayev : Oui, et nous travaillons à le résoudre par la diplomatie. C’est la seule solution durable.
i-tourisme - Dernière question, Alexandre Dumas a séjourné chez vous. Pensez-vous que c’est un fait d’histoire qu’il faut mettre en avant ?
Abulfaz Garayev : C’est comme le reste : personne ne sait en France, qu’Alexandre Dumas est venu en Azerbaïdjan et qu’il y a même une route Alexandre Dumas.
Notre coopération avec les Entreprises du Voyage a bien pour objectif d’informer les professionnels du tourisme français sur les atouts de notre destination, dans leurs ensemble.
Abulfaz Garayev : Bien entendu, j’ai même donné mon accord pour organiser la venue d’une délégation de nos représentants en France autour du salon IFTM Top Résa.
Comme nous allons participer encore à cette manifestation, ce sera l’occasion d’entreprendre un dialogue constructif.
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Notre coopération avec les Entreprises du Voyage a bien pour objectif d’informer les professionnels du tourisme français sur les atouts de notre destination, dans leurs ensemble.