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BSP : les compagnies vont resserrer les boulons aux agences de voyages

les transporteurs ont perdu 16 Mie en France en 2008


Des séances de travail ont lieu actuellement réunissant compagnies aériennes et distributeurs dans le but de finaliser un système de garanties allant au delà de la caution BSP. Les compagnies cherchent à se prémunir des défauts de paiements. L'an dernier le sinistre s'est monté à 16 millions d'euros pour la France.


Rédigé par Geneviève BIEGANOWSKI le Mercredi 9 Septembre 2009

Si certaines compagnies comme Turkish Airlines exigent déjà une caution supplémentaire en parallèle de celle du BSP, les nouvelles garanties seraient mises en place sur un schéma similaire...
Si certaines compagnies comme Turkish Airlines exigent déjà une caution supplémentaire en parallèle de celle du BSP, les nouvelles garanties seraient mises en place sur un schéma similaire...
Sur le plan européen, la France a battu tous les records d’impayés des agences de voyages aux compagnies en 2008 avec une somme globale de 16 millions d’euros.

Cela ne sera peut-être pas le cas en 2009 mais il est clair que les compagnies auront pu utiliser fort à propos cette trésorerie…

Elles cherchent donc à se protéger d’un nouveau sinistre de cette nature.

On le sait, les paiements BSP hebdomadaires ou bi-mensuel ont à nouveau été évoqués au cours de l’année.

De source bien informée, ces formules ne seront pas imposées aux distributeurs en 2010 car le cheminement juridique pour y arriver est long.

Bilans : le BSP se montre particulièrement sévère

Le dossier doit être déposée selon un calendrier précis pour passer en commission à IATA Genève.

Si ce n’est pas pour 2010, rien n’empêche les compagnies à faire le parcours du combattant pour y arriver en 2011 ou 2012...

En attendant, les compagnies se sont souvenues qu’il existait, depuis 2004, une possibilité de mettre en place un paiement hebdomadaire si l’agence mandataire le demandait formellement.

Actuellement, une seule entreprise fonctionne sur ce schéma et moins de cinq dossiers sont en cours d’examen pour adopter le même principe de paiement.

Après la catastrophe de l’année dernière et les conditions économiques difficiles du moment, inutile de préciser que le BSP qui finit d’examiner les bilans des agences actuellement se montre particulièrement sévère.

Nouvelles conditions financières inexplicables

Si les quatre critères de base n’ont pas changé - capitaux propres positifs supérieurs à 50% du capital social comme l’impose la loi française; capitaux propres supérieurs à 1% du volume d’affaires billetterie BSP; capitaux permanents sur actifs immobiliers supérieurs à 1; fonds de roulement positif - un certain nombre d’agences se sont vues imposer de nouvelles conditions financières inexplicables au regard d‘un bilan comparable à celui de l‘année 2007.

Le BSP qui, semble-t-il, a eu la main lourde dans certains cas réexamine ces dossiers actuellement après les plaintes des entreprises. Sur environ 1450 mandataires, « une dizaine ou peut-être plus » seraient concernés….

A noter que la charge de travail de l’organisme est néanmoins allégé puisque, depuis le début de l’année 2009, une centaine de mandataires ont disparu des listes, soit pour cause de rachats, soit pour arrêt d’activités.

Se protéger des défaillances distributeurs

Mais les compagnies souhaitent néanmoins s’adjoindre des garanties supplémentaires pour se protéger des défaillances des distributeurs.

Des rencontres de travail ont lieu actuellement avec certaines agences de voyages et hors du cadre de la commission Air du SNAV.

Et pour cause. Le SNAV considère comme "inopportun à l'heure actuelle" de changer les conditions de garanties qui lient les distributeurs aux compagnies aériennes.

Si certaines compagnies comme Turkish Airlines exigent déjà une caution supplémentaire en parallèle de celle du BSP, les nouvelles garanties seraient mises en place sur un schéma similaire...

D’ores et déjà certains distributeurs s’inquiètent. « Il est hors de question d’apporter des garanties supplémentaires aux compagnies si ces dernières ne sont pas ducroire en cas de défaillance d‘un transporteur.

Aujourd’hui il n’y a aucune garantie pour les clients lorsqu’un transporteur fait faillite. Ce n’est pas normal »
, affirme Richard Vainopoulos qui a porté l’affaire au niveau européen.

« Si les compagnies nous imposent des garanties supplémentaires sans accorder en contre-partie des garanties de remboursements des billets pour nos clients, nous porterons l’affaire devant les tribunaux et nous irons jusqu’au bout ! », promet le président de Tourcom.

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Commentaires

1.Posté par GERARD LOUBAT le 10/09/2009 09:04 | Alerter
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bonjour
c est bien beau tout cela
quid des efaillances des compagnies aériennes
nous n avons aps toujours ete rembourses de la faillite d'air littoral et d'air madrid
Les agences aussi peuvent demander des cautions aux compagnies aériennes

2.Posté par La Rocca Gérard le 10/09/2009 09:11 | Alerter
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Trop c'est trop
Bsp veux renforcer les critères envers les agences . Bsp prend le prétexte que les compagnies ont subie 16 millons e de pertes par des agences défaillantes .
En revanche Bsp et iata passent sous silence les pertes colossales qu'elles subissent par les escroqueries à la carte bancaire sur leurs sites internet Car elles ont décidé de se passer des distributeurs .Le Bsp passe sous silence le fait que les 10 premieres grandes compagnies aériennes ont perdu en 10 mois plusisurs milliards de dollars . A qui la faute ? à la crise
Après cela on vous donne des conseils de gestion.
G La Rocca

3.Posté par Yves Dowek le 10/09/2009 19:05 | Alerter
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Le problème N° 1 en agences et TO est aujourd'hui celui du transport aérien qui est devenu un foutoir intégral. Billets indiv ou TO émis à 100 jours avec AF avec avance de la totalité de la recette aux compagnies. Dates d'options très courtes ignorant samedi dimanche et jour fériés.Frais d'annulation invraisemblables. Procédure d'échange de billets ubuesques et différentes selon les compagnies, quand on se souvient de nos chers stickers. Relations avec les clients compliquées par des prix qui changent tous les jours et l'impression d'être transformé en tiroir caisse. Sans parler de l'arrogance du BSP, et de sa plateforme de Madrid qui pèse 10 tonnes! Bref une informatisation ratée pour les professionnels au profit des sites de vente public des compagnies. Comme le dit La Rocca tout est fait pour se passer des distributeurs grâce à l'ère numérique . Trouver notre place et apporter encore un vrai service va nous demander beaucoup d'efforts et d'imagination. On peut se moquer des banques. Chez nous ce n'est guère mieux ! Certaines compagnies commencent à changer et nous sont plus favorables comme LH ou LX. A nous d'en tenir compte autant que faire se peut dans le choix de nos partenaires. Bonne rentrée quand même...

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