Si certaines compagnies comme Turkish Airlines exigent déjà une caution supplémentaire en parallèle de celle du BSP, les nouvelles garanties seraient mises en place sur un schéma similaire...
Sur le plan européen, la France a battu tous les records d’impayés des agences de voyages aux compagnies en 2008 avec une somme globale de 16 millions d’euros.
Cela ne sera peut-être pas le cas en 2009 mais il est clair que les compagnies auront pu utiliser fort à propos cette trésorerie…
Elles cherchent donc à se protéger d’un nouveau sinistre de cette nature.
On le sait, les paiements BSP hebdomadaires ou bi-mensuel ont à nouveau été évoqués au cours de l’année.
De source bien informée, ces formules ne seront pas imposées aux distributeurs en 2010 car le cheminement juridique pour y arriver est long.
Cela ne sera peut-être pas le cas en 2009 mais il est clair que les compagnies auront pu utiliser fort à propos cette trésorerie…
Elles cherchent donc à se protéger d’un nouveau sinistre de cette nature.
On le sait, les paiements BSP hebdomadaires ou bi-mensuel ont à nouveau été évoqués au cours de l’année.
De source bien informée, ces formules ne seront pas imposées aux distributeurs en 2010 car le cheminement juridique pour y arriver est long.
Bilans : le BSP se montre particulièrement sévère
Autres articles
-
Défaillances agences : "De nombreux petits acteurs à la peine" 🔑
-
Bourse des Vols suspendue par IATA : que s'est-il passé ? 🔑
-
EXCLUSIF - IATA : le BSP piraté et des fichiers volés ! 🔑
-
Tourisme France : l'Europe donne son feu vert à l'aide d'Etat de 700M€
-
Agences de voyages : attention à l'arnaque de Football Academy !
Le dossier doit être déposée selon un calendrier précis pour passer en commission à IATA Genève.
Si ce n’est pas pour 2010, rien n’empêche les compagnies à faire le parcours du combattant pour y arriver en 2011 ou 2012...
En attendant, les compagnies se sont souvenues qu’il existait, depuis 2004, une possibilité de mettre en place un paiement hebdomadaire si l’agence mandataire le demandait formellement.
Actuellement, une seule entreprise fonctionne sur ce schéma et moins de cinq dossiers sont en cours d’examen pour adopter le même principe de paiement.
Après la catastrophe de l’année dernière et les conditions économiques difficiles du moment, inutile de préciser que le BSP qui finit d’examiner les bilans des agences actuellement se montre particulièrement sévère.
Si ce n’est pas pour 2010, rien n’empêche les compagnies à faire le parcours du combattant pour y arriver en 2011 ou 2012...
En attendant, les compagnies se sont souvenues qu’il existait, depuis 2004, une possibilité de mettre en place un paiement hebdomadaire si l’agence mandataire le demandait formellement.
Actuellement, une seule entreprise fonctionne sur ce schéma et moins de cinq dossiers sont en cours d’examen pour adopter le même principe de paiement.
Après la catastrophe de l’année dernière et les conditions économiques difficiles du moment, inutile de préciser que le BSP qui finit d’examiner les bilans des agences actuellement se montre particulièrement sévère.
Nouvelles conditions financières inexplicables
Si les quatre critères de base n’ont pas changé - capitaux propres positifs supérieurs à 50% du capital social comme l’impose la loi française; capitaux propres supérieurs à 1% du volume d’affaires billetterie BSP; capitaux permanents sur actifs immobiliers supérieurs à 1; fonds de roulement positif - un certain nombre d’agences se sont vues imposer de nouvelles conditions financières inexplicables au regard d‘un bilan comparable à celui de l‘année 2007.
Le BSP qui, semble-t-il, a eu la main lourde dans certains cas réexamine ces dossiers actuellement après les plaintes des entreprises. Sur environ 1450 mandataires, « une dizaine ou peut-être plus » seraient concernés….
A noter que la charge de travail de l’organisme est néanmoins allégé puisque, depuis le début de l’année 2009, une centaine de mandataires ont disparu des listes, soit pour cause de rachats, soit pour arrêt d’activités.
Le BSP qui, semble-t-il, a eu la main lourde dans certains cas réexamine ces dossiers actuellement après les plaintes des entreprises. Sur environ 1450 mandataires, « une dizaine ou peut-être plus » seraient concernés….
A noter que la charge de travail de l’organisme est néanmoins allégé puisque, depuis le début de l’année 2009, une centaine de mandataires ont disparu des listes, soit pour cause de rachats, soit pour arrêt d’activités.
Se protéger des défaillances distributeurs
Mais les compagnies souhaitent néanmoins s’adjoindre des garanties supplémentaires pour se protéger des défaillances des distributeurs.
Des rencontres de travail ont lieu actuellement avec certaines agences de voyages et hors du cadre de la commission Air du SNAV.
Et pour cause. Le SNAV considère comme "inopportun à l'heure actuelle" de changer les conditions de garanties qui lient les distributeurs aux compagnies aériennes.
Si certaines compagnies comme Turkish Airlines exigent déjà une caution supplémentaire en parallèle de celle du BSP, les nouvelles garanties seraient mises en place sur un schéma similaire...
D’ores et déjà certains distributeurs s’inquiètent. « Il est hors de question d’apporter des garanties supplémentaires aux compagnies si ces dernières ne sont pas ducroire en cas de défaillance d‘un transporteur.
Aujourd’hui il n’y a aucune garantie pour les clients lorsqu’un transporteur fait faillite. Ce n’est pas normal », affirme Richard Vainopoulos qui a porté l’affaire au niveau européen.
« Si les compagnies nous imposent des garanties supplémentaires sans accorder en contre-partie des garanties de remboursements des billets pour nos clients, nous porterons l’affaire devant les tribunaux et nous irons jusqu’au bout ! », promet le président de Tourcom.
Des rencontres de travail ont lieu actuellement avec certaines agences de voyages et hors du cadre de la commission Air du SNAV.
Et pour cause. Le SNAV considère comme "inopportun à l'heure actuelle" de changer les conditions de garanties qui lient les distributeurs aux compagnies aériennes.
Si certaines compagnies comme Turkish Airlines exigent déjà une caution supplémentaire en parallèle de celle du BSP, les nouvelles garanties seraient mises en place sur un schéma similaire...
D’ores et déjà certains distributeurs s’inquiètent. « Il est hors de question d’apporter des garanties supplémentaires aux compagnies si ces dernières ne sont pas ducroire en cas de défaillance d‘un transporteur.
Aujourd’hui il n’y a aucune garantie pour les clients lorsqu’un transporteur fait faillite. Ce n’est pas normal », affirme Richard Vainopoulos qui a porté l’affaire au niveau européen.
« Si les compagnies nous imposent des garanties supplémentaires sans accorder en contre-partie des garanties de remboursements des billets pour nos clients, nous porterons l’affaire devant les tribunaux et nous irons jusqu’au bout ! », promet le président de Tourcom.