Contrairement à ce que certains pensent, Baudouin Gillis, le patron de CWT Belgium, ne change pas d’opinion en fonction de la couleur du ciel. Comme il vient de nous le rappeler, « Il est aberrant de se battre pour les frais de dossier. C’st un combat d’arrière garde. Je suis entièrement d’accord avec ce que Test Achats demande: un prix unique, clair et sans suppléments.
Cela va dans le sens de l’intérêt des consommateurs. De plus, je pense que ce n’est pas aux fournisseurs de fixer les marges de la distribution. C’est à celle-ci de déterminer le prix de vente end-user des produits touristiques. Et donc de fixer elle-même sa marge bénéficiaire »
Pour Baudouin Gillis, toute la querelle des frais de dossier prendrait immédiatement fin s’il n’y avait pas de …frais de dossier. Entendez par là que dans son esprit les fournisseurs, TO comme compagnies aériennes, ne devraient plus fournir aux AGV que des prix nets pour leurs produits.
Oui mais la loi, c’est la loi
« C’est aux agences, comme cela se fait partout ailleurs dans la distribution, de fixer ses marges. Il n’y a plus aucun problème technique ou informatique pour que les TO nous donnent une tarification nette. Tarifs sur lesquels nous allons marger en fonction de notre propre politique commerciale. »
Selon la loi, en ce qui concerne les forfaits, les prix des brochures doivent être appliqués tels quels. Entendez par là qu’à l’origine, dans l’esprit du législateur, le tarif d’un catalogue est le seul valable et que le consommateur n’a pas un eurocent à payer en plus.
Et comme les brochures sont éditées et publiées par les TO, c’est donc eux qui fixent les prix de vente des forfaits. « Oui mais, clame Baudouin Gillis, dans aucun article de la loi, il n’est spécifié que ce sont les TO qui déterminent les prix. En fait, rien n’empêche aux AGV d’éditer leurs propres cahiers de prix. »
Et de poursuivre : « Il suffit que les TO nous donnent leurs prix nets en data base ou sur le BTN. Sur base de ceux-ci, nous pouvons très bien imprimer nous-mêmes notre propre tarification finale. Ce n’est qu’un simple problème technique. »
Reste à savoir ce que les TO en pensent. Pour Frédérick Boone, managing director de Best Tours : « Jusqu’à preuve du contraire, en dehors des groupes, nous maintenons le système traditionnel. Sauf erreur, c’est ce qui est prévu par la loi. Changer impliquerait donc une révision de la législation. ».
Quant à Jean Luc Hans, le président de l’ABTO, il est formel : « Ce serait un jeu dangereux d’ne arriver à une telle situation. Grâce au système actuel, il y a une régularisation des prix et une rémunération correcte des AGV. De plus, cela donne une grande transparence pour les consommateurs qui ne seront pas obligés de visiter de nombreuses AGV pour connaître le meilleur prix ».
Des déclarations préparatoires
Tout semble indiquer que les déclarations qui ont cours actuellement ne sont en fait que des prises de position préparatoires à différentes négociations qui vont avoir lieu dans les prochaines semaines.
D’après nos sources, il y aurait un round entre les associations professionnelles belges d’agences (UPAV, VVR et BTO) et les deux grands TO (Jetair et Thomas Cook), une autre réunion, souhaitée elle par le gouvernement fédéral, entre tous les acteurs professionnels, les associations consuméristes et les cabinets ministériels en vue de modifier la législation actuellement en vigueur et enfin la préparation de la position belge lors de la révision de la directive européenne en matière des forfaits.
Cela va dans le sens de l’intérêt des consommateurs. De plus, je pense que ce n’est pas aux fournisseurs de fixer les marges de la distribution. C’est à celle-ci de déterminer le prix de vente end-user des produits touristiques. Et donc de fixer elle-même sa marge bénéficiaire »
Pour Baudouin Gillis, toute la querelle des frais de dossier prendrait immédiatement fin s’il n’y avait pas de …frais de dossier. Entendez par là que dans son esprit les fournisseurs, TO comme compagnies aériennes, ne devraient plus fournir aux AGV que des prix nets pour leurs produits.
Oui mais la loi, c’est la loi
« C’est aux agences, comme cela se fait partout ailleurs dans la distribution, de fixer ses marges. Il n’y a plus aucun problème technique ou informatique pour que les TO nous donnent une tarification nette. Tarifs sur lesquels nous allons marger en fonction de notre propre politique commerciale. »
Selon la loi, en ce qui concerne les forfaits, les prix des brochures doivent être appliqués tels quels. Entendez par là qu’à l’origine, dans l’esprit du législateur, le tarif d’un catalogue est le seul valable et que le consommateur n’a pas un eurocent à payer en plus.
Et comme les brochures sont éditées et publiées par les TO, c’est donc eux qui fixent les prix de vente des forfaits. « Oui mais, clame Baudouin Gillis, dans aucun article de la loi, il n’est spécifié que ce sont les TO qui déterminent les prix. En fait, rien n’empêche aux AGV d’éditer leurs propres cahiers de prix. »
Et de poursuivre : « Il suffit que les TO nous donnent leurs prix nets en data base ou sur le BTN. Sur base de ceux-ci, nous pouvons très bien imprimer nous-mêmes notre propre tarification finale. Ce n’est qu’un simple problème technique. »
Reste à savoir ce que les TO en pensent. Pour Frédérick Boone, managing director de Best Tours : « Jusqu’à preuve du contraire, en dehors des groupes, nous maintenons le système traditionnel. Sauf erreur, c’est ce qui est prévu par la loi. Changer impliquerait donc une révision de la législation. ».
Quant à Jean Luc Hans, le président de l’ABTO, il est formel : « Ce serait un jeu dangereux d’ne arriver à une telle situation. Grâce au système actuel, il y a une régularisation des prix et une rémunération correcte des AGV. De plus, cela donne une grande transparence pour les consommateurs qui ne seront pas obligés de visiter de nombreuses AGV pour connaître le meilleur prix ».
Des déclarations préparatoires
Tout semble indiquer que les déclarations qui ont cours actuellement ne sont en fait que des prises de position préparatoires à différentes négociations qui vont avoir lieu dans les prochaines semaines.
D’après nos sources, il y aurait un round entre les associations professionnelles belges d’agences (UPAV, VVR et BTO) et les deux grands TO (Jetair et Thomas Cook), une autre réunion, souhaitée elle par le gouvernement fédéral, entre tous les acteurs professionnels, les associations consuméristes et les cabinets ministériels en vue de modifier la législation actuellement en vigueur et enfin la préparation de la position belge lors de la révision de la directive européenne en matière des forfaits.