
Hors des réseaux point de salut pour les petites agences en Belgique ?
3%, tel est le taux de commission que Jetair allouera aux AGV qui réalisent un chiffre d’affaires minimum avec son groupe. En mars dernier déjà, l’opérateur nous avait donné cette information. Aujourd’hui, nous pouvons publier une lettre de rappel de ce principe (téléchargeable en bas de page) que ce TO a envoyée à plusieurs AGV.
Faut-il rappeler pour la Xème fois que le marché belge est dominé par deux TO généralistes (Jetair et Thomas Cook) qui réalisent ensemble près de 80 % du marché des forfaits ? Ce qui fait que, pour toutes les agences belges, il est indispensable de travailler avec l’un, sinon les deux opérateurs pour répondre aux besoins ou à la demande des clients.
Or, à notre avis, en ces temps où les profils des entreprises du secteur sont en pleine mutation (les TO disposant de réseaux de vente captifs, les cies aériennes agissant comme des TO intégrés, etc…) les indépendants auront de plus en plus de mal à survivre. En pratiquant cette politique de sélection par l’argent, il est évident que Jetair souhaite la disparition des petits artisans du voyage.
Jetair veut-il la disparition des petits artisans du voyage ?
Nous, on veut bien qu’au nom de la rentabilité Jetair soit obligé d’agir ainsi. Mais cette politique va à l’encontre de la volonté des certains professionnels qui considèrent que leur métier est avant tout de conseiller objectivement leurs clients. De ne proposer que des produits qui correspondent exactement à leurs besoins.
Prenons l’exemple, fictif, d’une agence qui ne proposerait à ses clients qu’une seule gamme de produits proposés par Jetair. Par exemple, les city trip. Choix décidé pour de multiples raisons aussi valables les unes que les autres. A un prix moyen de disons 375 euros le pax, cette agence devrait donc vendre au minimum 67 city-trips pour gagner valablement sa vie.
Plus important : ce niveau de commission rend indispensables les frais de dossier pour des forfaits standard. En effet, quoi qu’en dise Test Achats et les milieux consuméristes, il est impossible de rentabiliser une agence ou un point de vente avec une rémunération aussi basse.
Et si ces pauvres petites agences commercialisaient malgré tout des produits Jetair à ce niveau de commissionnement sans prendre de frais de dossier, elles vendraient à perte et seraient donc en infraction avec la loi qui leur interdit de vendre à perte.
À moins que la ministre belge en charge de la protection des consommateurs, la socialiste Freya Van den Bossche ne souhaite, elle aussi, la fermeture de ces petites entités commerciales.
Les agences doivent envisager de monter leurs propres produits
A plusieurs reprises, nous avons relayé les commentaires émis par de nombreuses personnalités du secteur. À savoir que, d’ici, quelques années, le niveau général des commissions payées par les TO allaient diminuer et ce malgré les dénégations constantes des grands voyagistes. .
Logique, car en Belgique les deux grands opérateurs disposent déjà de plusieurs centaines de points de vente en propre. Pour eux, à terme, sauf dans des petites villes, les AGV indépendantes seront de moins en moins utiles.
Comme nous l’a expliqué Johan De Meester, secrétaire général du VVR : « Il est plus que temps que les agences commencent à envisager de monter elles-mêmes leurs propres produits. Nous avons déjà, grâce à notre connaissance des fournisseurs comme les chaînes de réservation hôtelières, la possibilité de réaliser des forfaits. Nous devons dès à présent d’attaquer franchement le marché du dynamic packaging… »
Faut-il rappeler pour la Xème fois que le marché belge est dominé par deux TO généralistes (Jetair et Thomas Cook) qui réalisent ensemble près de 80 % du marché des forfaits ? Ce qui fait que, pour toutes les agences belges, il est indispensable de travailler avec l’un, sinon les deux opérateurs pour répondre aux besoins ou à la demande des clients.
Or, à notre avis, en ces temps où les profils des entreprises du secteur sont en pleine mutation (les TO disposant de réseaux de vente captifs, les cies aériennes agissant comme des TO intégrés, etc…) les indépendants auront de plus en plus de mal à survivre. En pratiquant cette politique de sélection par l’argent, il est évident que Jetair souhaite la disparition des petits artisans du voyage.
Jetair veut-il la disparition des petits artisans du voyage ?
Nous, on veut bien qu’au nom de la rentabilité Jetair soit obligé d’agir ainsi. Mais cette politique va à l’encontre de la volonté des certains professionnels qui considèrent que leur métier est avant tout de conseiller objectivement leurs clients. De ne proposer que des produits qui correspondent exactement à leurs besoins.
Prenons l’exemple, fictif, d’une agence qui ne proposerait à ses clients qu’une seule gamme de produits proposés par Jetair. Par exemple, les city trip. Choix décidé pour de multiples raisons aussi valables les unes que les autres. A un prix moyen de disons 375 euros le pax, cette agence devrait donc vendre au minimum 67 city-trips pour gagner valablement sa vie.
Plus important : ce niveau de commission rend indispensables les frais de dossier pour des forfaits standard. En effet, quoi qu’en dise Test Achats et les milieux consuméristes, il est impossible de rentabiliser une agence ou un point de vente avec une rémunération aussi basse.
Et si ces pauvres petites agences commercialisaient malgré tout des produits Jetair à ce niveau de commissionnement sans prendre de frais de dossier, elles vendraient à perte et seraient donc en infraction avec la loi qui leur interdit de vendre à perte.
À moins que la ministre belge en charge de la protection des consommateurs, la socialiste Freya Van den Bossche ne souhaite, elle aussi, la fermeture de ces petites entités commerciales.
Les agences doivent envisager de monter leurs propres produits
A plusieurs reprises, nous avons relayé les commentaires émis par de nombreuses personnalités du secteur. À savoir que, d’ici, quelques années, le niveau général des commissions payées par les TO allaient diminuer et ce malgré les dénégations constantes des grands voyagistes. .
Logique, car en Belgique les deux grands opérateurs disposent déjà de plusieurs centaines de points de vente en propre. Pour eux, à terme, sauf dans des petites villes, les AGV indépendantes seront de moins en moins utiles.
Comme nous l’a expliqué Johan De Meester, secrétaire général du VVR : « Il est plus que temps que les agences commencent à envisager de monter elles-mêmes leurs propres produits. Nous avons déjà, grâce à notre connaissance des fournisseurs comme les chaînes de réservation hôtelières, la possibilité de réaliser des forfaits. Nous devons dès à présent d’attaquer franchement le marché du dynamic packaging… »