Le Seto a présenté son bilan de l'Hiver 2014/2015 ce mercredi 24 juin 2015 - Capture d'écran
C'est l'office du Tourisme du Maroc qui a accueilli ce matin le Seto et ses invités venus recueillir le bilan de la saison hivernale des tour-opérateurs.
Pas de grande surprise, l'hiver 2014/2015 n'a pas été une grande cuvée pour ces producteurs, pas plus d'ailleurs que pour la destination Maroc. La destination, sans que l'on sache bien pourquoi si ce n'est que c'est un pays musulman, enregistre une baisse de la fréquentation des français de l'ordre de 31%.
Et les chiffres parlent, l'hiver est une nouvelle fois un échec pour les voyagistes français. Du moins en général, bien évidemment.
En revanche, si le volume d'affaires accuse une baisse importante, la recette unitaire reste plutôt stable. Ce qui prouve, encore une fois, que les voyagistes tentent à chaque fois d'adapter leur offre à la demande. Une sorte de yield management.
Et comme l'an dernier, les voyagistes, forts de leurs statistiques et d'un doigt en l'air, misent sur la saison estivale. En espérant que les ventes de dernière minute vont rattraper le retard pris depuis quelques semaines.
Pas de grande surprise, l'hiver 2014/2015 n'a pas été une grande cuvée pour ces producteurs, pas plus d'ailleurs que pour la destination Maroc. La destination, sans que l'on sache bien pourquoi si ce n'est que c'est un pays musulman, enregistre une baisse de la fréquentation des français de l'ordre de 31%.
Et les chiffres parlent, l'hiver est une nouvelle fois un échec pour les voyagistes français. Du moins en général, bien évidemment.
En revanche, si le volume d'affaires accuse une baisse importante, la recette unitaire reste plutôt stable. Ce qui prouve, encore une fois, que les voyagistes tentent à chaque fois d'adapter leur offre à la demande. Une sorte de yield management.
Et comme l'an dernier, les voyagistes, forts de leurs statistiques et d'un doigt en l'air, misent sur la saison estivale. En espérant que les ventes de dernière minute vont rattraper le retard pris depuis quelques semaines.
Les Clubs redeviennent "tendance"
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Mais le plus intéressant dans ce bilan, ce ne sont pas les tableaux et "camemberts", souvent difficiles à appréhender, mais plutôt les grandes tendances qui parviennent à s'échapper.
Ainsi, on peut constater que les voyagistes misent, à nouveau, sur les "Clubs individuels", en hausse de 6 points à 37% de parts de marché.
Les "séjours individuels" perdent 5%, les circuits restent stables, de même que le "a la carte"et les groupes perdent 1 point.
Comme quoi, ça va, ça vient.
Les Clubs redeviennent "tendance", ce qui, après tout, parait plutôt logique compte tenu de la situation économique de notre pays.
Et laissent une ouverture plutôt intéressante aux voyagistes "industriels", qui, à force de chercher, ont réussi à retrouver (ou profiter) de la crise pour proposer du produit accessible (et tout compris) à la majorité.
Ainsi, on peut constater que les voyagistes misent, à nouveau, sur les "Clubs individuels", en hausse de 6 points à 37% de parts de marché.
Les "séjours individuels" perdent 5%, les circuits restent stables, de même que le "a la carte"et les groupes perdent 1 point.
Comme quoi, ça va, ça vient.
Les Clubs redeviennent "tendance", ce qui, après tout, parait plutôt logique compte tenu de la situation économique de notre pays.
Et laissent une ouverture plutôt intéressante aux voyagistes "industriels", qui, à force de chercher, ont réussi à retrouver (ou profiter) de la crise pour proposer du produit accessible (et tout compris) à la majorité.
Les AGV ne représentent plus que 34 des ventes des TO
Autre constat, aussi intéressant, la répartition des ventes par canal de distribution. C'est là d'ailleurs où l'on voit que le marché a bien évolué et qu'il y a fort à craindre pour les réseaux de distribution "volontaires".
Selon les chiffres du Seto, les ventes "indirectes" (agences de voyages) ne représentent plus que 34% des ventes des TO, plus 13% émanant des centres d'appel.
En revanche, les sites internet des TO représentent quand même 20% des ventes. Et si l'on y ajoute leurs agences "en propre" (26%) on arrive à un total de 46%. Sans parler des ventes "groupes directes" qui récoltent 8% de parts de marché !
Faut dire quand même que les voyagistes semblent plutôt pris à la gorge par des réseaux plus soucieux de défendre leur petit pré carré sans se soucier des évolutions du marché. Et, à terme, cela pourrait encore accentuer la tendance.
On peut supposer, après le dernier séminaire du Seto, que celui-ci se prépare à poursuivre une offensive délicate et tente de "changer" les modèles.
En tout cas, pas mal de remous à venir dans les prochaines semaines...
Selon les chiffres du Seto, les ventes "indirectes" (agences de voyages) ne représentent plus que 34% des ventes des TO, plus 13% émanant des centres d'appel.
En revanche, les sites internet des TO représentent quand même 20% des ventes. Et si l'on y ajoute leurs agences "en propre" (26%) on arrive à un total de 46%. Sans parler des ventes "groupes directes" qui récoltent 8% de parts de marché !
Faut dire quand même que les voyagistes semblent plutôt pris à la gorge par des réseaux plus soucieux de défendre leur petit pré carré sans se soucier des évolutions du marché. Et, à terme, cela pourrait encore accentuer la tendance.
On peut supposer, après le dernier séminaire du Seto, que celui-ci se prépare à poursuivre une offensive délicate et tente de "changer" les modèles.
En tout cas, pas mal de remous à venir dans les prochaines semaines...