Le Cambodge, le Vietnam et la Thaïlande affichent des performances fortement négatives à -61% en moyenne par rapport à 2019 © Depositphotos, IgorVetushko
« On assiste à une chute totale des réservations effectuées en agence depuis le 1er février », lance Jean-Pierre Mas, à la tête du syndicat des Entreprises du voyage (EDV), lors d’un point presse donné mercredi 26 février 2020.
D’après les chiffres dévoilés par le syndicat, les conséquences de l’épidémie de Coronavirus se ressentent déjà fortement dans les réservations passées via les agences de voyages françaises.
La Chine s’effondre avec une baisse de 99% par rapport à début 2019. Et l’ensemble des destinations phare asiatiques suivent cette tendance. Le Cambodge, le Vietnam et la Thaïlande affichent des performances fortement négatives à -61% en moyenne par rapport à 2019.
« Pour l’ensemble des autres destinations, on assiste à une franche inversion de tendance : -4%.
Il est probable que l’internationalisation du coronavirus et sa médiatisation soient à l’origine de ce repli », précise un communiqué de presse des Entreprises du Voyage en date du 26 février 2020.
D’après les chiffres dévoilés par le syndicat, les conséquences de l’épidémie de Coronavirus se ressentent déjà fortement dans les réservations passées via les agences de voyages françaises.
La Chine s’effondre avec une baisse de 99% par rapport à début 2019. Et l’ensemble des destinations phare asiatiques suivent cette tendance. Le Cambodge, le Vietnam et la Thaïlande affichent des performances fortement négatives à -61% en moyenne par rapport à 2019.
« Pour l’ensemble des autres destinations, on assiste à une franche inversion de tendance : -4%.
Il est probable que l’internationalisation du coronavirus et sa médiatisation soient à l’origine de ce repli », précise un communiqué de presse des Entreprises du Voyage en date du 26 février 2020.
Un mois de janvier prometteur
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Pourtant, à la fin janvier 2020, l’ensemble des réservations effectuées en agences de voyages pour le printemps et l’été 2020 (avril-octobre) affichait une progression « sensible » par rapport aux réservations du printemps-été 2019 : +7% pour les vacances en France, +8% pour les vacances à l’étranger.
Rien de nouveau du côté des destinations phare. Sur le court et moyen- courrier, la Tunisie (+31%), la Turquie, le Maroc et l’Egypte (+20% toutes les 3) connaissent les plus fortes progressions, l'Espagne, la Grèce, la Tunisie et l'Italie constituant le quatuor de tête.
En long-courrier : Etats-Unis, République Dominicaine, Canada et Île Maurice sont les destinations privilégiées.
Et à fin janvier, Japon et Vietnam progressaient de façon plus que significative sur le marché français des vacances.
Rien de nouveau du côté des destinations phare. Sur le court et moyen- courrier, la Tunisie (+31%), la Turquie, le Maroc et l’Egypte (+20% toutes les 3) connaissent les plus fortes progressions, l'Espagne, la Grèce, la Tunisie et l'Italie constituant le quatuor de tête.
En long-courrier : Etats-Unis, République Dominicaine, Canada et Île Maurice sont les destinations privilégiées.
Et à fin janvier, Japon et Vietnam progressaient de façon plus que significative sur le marché français des vacances.
« Pas exclu que ça s’aggrave »
Mais l’épidémie de coronavirus partie de Chine en janvier est depuis passée par là, entraînant avec elle, psychose et crainte du déplacement.
« Il y a une tendance à se replier sur soi, à ne pas prendre dans ces périodes-là de décisions de voyages », observe Jean-Pierre Mas, faisant référence à l’épidémie de Sras de 2003.
« Il n’est pas exclu que la situation s’aggrave encore par la suite avec le développement de cette anxiété générale que nous redoutons », ajoute-t-il.
« Nous tablons sur encore quelques courtes semaines, sinon ce sera dramatique pour toute l’industrie. Nous ne sommes que la partie visible de l’iceberg », conclut René-Marc Chikli, à la tête du syndicat des tour-opérateurs (Seto), également présent au point presse.
« Il y a une tendance à se replier sur soi, à ne pas prendre dans ces périodes-là de décisions de voyages », observe Jean-Pierre Mas, faisant référence à l’épidémie de Sras de 2003.
« Il n’est pas exclu que la situation s’aggrave encore par la suite avec le développement de cette anxiété générale que nous redoutons », ajoute-t-il.
« Nous tablons sur encore quelques courtes semaines, sinon ce sera dramatique pour toute l’industrie. Nous ne sommes que la partie visible de l’iceberg », conclut René-Marc Chikli, à la tête du syndicat des tour-opérateurs (Seto), également présent au point presse.