Cette grande famille du Seto a convié Nicolas Delord, ex-patron de Thomas Cook France à participer à ces quelques moments au Portugal - DR
La chute de Thomas Cook en France a causé bien des dégâts parmi les professionnels du tourisme français.
Indéniablement, les fournisseurs/producteurs de voyages ont été salement touchés… par l’un des leurs !
Certains accusent des « ardoises » qui, parfois, dépassent le million d’euros et ce n’est quand même pas de la roupie de sansonnet, si je puis me permettre cette expression désuète…
Ben, finalement, si j’en crois mes bonnes informations, tout ceci n’est pas si grave et, comme on est une « grande famille », on va se régler ces problèmes et laver son linge sale « en famille »…
Car, faut-il vous le préciser (mais oui bien sûr), cette grande famille du Seto a convié Nicolas Delord, ex-patron de Thomas Cook France à participer à ces quelques moments au Portugal.
N’étant qu’un observateur, j’avoue avoir eu un léger moment de doute. Mais après tout pourquoi pas ?
Indéniablement, les fournisseurs/producteurs de voyages ont été salement touchés… par l’un des leurs !
Certains accusent des « ardoises » qui, parfois, dépassent le million d’euros et ce n’est quand même pas de la roupie de sansonnet, si je puis me permettre cette expression désuète…
Ben, finalement, si j’en crois mes bonnes informations, tout ceci n’est pas si grave et, comme on est une « grande famille », on va se régler ces problèmes et laver son linge sale « en famille »…
Car, faut-il vous le préciser (mais oui bien sûr), cette grande famille du Seto a convié Nicolas Delord, ex-patron de Thomas Cook France à participer à ces quelques moments au Portugal.
N’étant qu’un observateur, j’avoue avoir eu un léger moment de doute. Mais après tout pourquoi pas ?
Dominique Gobert - DR
L’ex-président de la filiale française de Thomas Cook n’est sûrement responsable de rien envers ses confrères, lesquels ont été particulièrement « informés » au jour le jour par Delord de ses déboires !
J’en connais qui attendent encore que leur téléphone sonne, mais bon. La famille, c’est sacré et basta, comme on dit chez mes potes corses que je salue au passage.
N’empêche que… Faudra sûrement expliquer pourquoi certains TO ont été payés… et pas d’autres. Sans doute pas le même degré de parentèle (et de hiérarchie ?) dans… la famille !
Rien n’est simple, mais il va quand même falloir clarifier une fois pour toutes l'histoire de ces fameux « flux financiers » entre fournisseurs/producteurs et distributeurs.
Pour mémoire, les règlements versés par les distributeurs, alors que ces derniers disposent du versement total du client, sont effectués au minimum 30 jours après le retour de leur client. Parfois à 45 jours, c’est selon…
Ce qui fait que, pour faire simple, si moi, client, je réserve un voyage dans une agence trois ou quatre mois en avance, j’aurai quasi tout payé dans la semaine suivant ma réservation.
L’agence fait sa tréso durant les mois avant le départ, le mois de mon retour et, si tel Thomas Cook, se plante, le voyagiste n’a que ses yeux pour pleurer. Sans aucune possibilité de recours.
J’en connais qui attendent encore que leur téléphone sonne, mais bon. La famille, c’est sacré et basta, comme on dit chez mes potes corses que je salue au passage.
N’empêche que… Faudra sûrement expliquer pourquoi certains TO ont été payés… et pas d’autres. Sans doute pas le même degré de parentèle (et de hiérarchie ?) dans… la famille !
Rien n’est simple, mais il va quand même falloir clarifier une fois pour toutes l'histoire de ces fameux « flux financiers » entre fournisseurs/producteurs et distributeurs.
Pour mémoire, les règlements versés par les distributeurs, alors que ces derniers disposent du versement total du client, sont effectués au minimum 30 jours après le retour de leur client. Parfois à 45 jours, c’est selon…
Ce qui fait que, pour faire simple, si moi, client, je réserve un voyage dans une agence trois ou quatre mois en avance, j’aurai quasi tout payé dans la semaine suivant ma réservation.
L’agence fait sa tréso durant les mois avant le départ, le mois de mon retour et, si tel Thomas Cook, se plante, le voyagiste n’a que ses yeux pour pleurer. Sans aucune possibilité de recours.
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Ceux qui ne sont pas contents ne sont pas obligés de passer par nos agences, du moins c’est ce que j’ai cru comprendre !
Heureusement d’ailleurs qu’il a dit « non » ! Autrement, cela n’aurait eu aucun intérêt.
En un sens, il n’a pas tout à fait tort non plus, ces grands réseaux disposent d’une centrale de paiement qui garantit en quelque sorte, le paiement des fournisseurs.
Seulement, et c’est là où le bât blesse, qu’en est-il réellement des agences qui n’appartiennent pas à ces réseaux ? On se souvient de l’affaire Boiloris, laquelle, si j’ai bonne mémoire, avait coûté un paquet de monnaie… à Thomas Cook et beaucoup d’autres !
Et la loi, me direz-vous, cette fameuse loi qui défend quasi à outrance le consommateur mais qui semble un peu faire fi des professionnels ?
Elle accorde au maximum 60 jours après émission de la facture, généralement 45 jours, pour effectuer les règlements. Ces délais semblent encore peu respectés, mais apparemment la DGCCRF commence à s’y intéresser et les amendes ne vont pas tarder à pleuvoir…
Un problème qui ne concerne nullement les transporteurs aériens qui se font payer bien avant ou du moins dès que le ticket est émis.
Va-t-on voir enfin ces voyagistes souvent timorés réagir ? Vont-ils enfin se remuer un peu ? Et surtout, auront-ils les balloches pour le faire ?
Comme le disait ce bon vieil Hamlet : « Telle est la question » ou, plus prosaïquement, « En avoir ou pas » ?
A moins que ce ne soit « Pour qui sonne le glas » !
Ceux qui ne sont pas contents ne sont pas obligés de passer par nos agences, du moins c’est ce que j’ai cru comprendre !
Heureusement d’ailleurs qu’il a dit « non » ! Autrement, cela n’aurait eu aucun intérêt.
En un sens, il n’a pas tout à fait tort non plus, ces grands réseaux disposent d’une centrale de paiement qui garantit en quelque sorte, le paiement des fournisseurs.
Seulement, et c’est là où le bât blesse, qu’en est-il réellement des agences qui n’appartiennent pas à ces réseaux ? On se souvient de l’affaire Boiloris, laquelle, si j’ai bonne mémoire, avait coûté un paquet de monnaie… à Thomas Cook et beaucoup d’autres !
Et la loi, me direz-vous, cette fameuse loi qui défend quasi à outrance le consommateur mais qui semble un peu faire fi des professionnels ?
Elle accorde au maximum 60 jours après émission de la facture, généralement 45 jours, pour effectuer les règlements. Ces délais semblent encore peu respectés, mais apparemment la DGCCRF commence à s’y intéresser et les amendes ne vont pas tarder à pleuvoir…
Un problème qui ne concerne nullement les transporteurs aériens qui se font payer bien avant ou du moins dès que le ticket est émis.
Va-t-on voir enfin ces voyagistes souvent timorés réagir ? Vont-ils enfin se remuer un peu ? Et surtout, auront-ils les balloches pour le faire ?
Comme le disait ce bon vieil Hamlet : « Telle est la question » ou, plus prosaïquement, « En avoir ou pas » ?
A moins que ce ne soit « Pour qui sonne le glas » !