La FAA a laissé entendre que cela prendrait du temps et qu'il n'était pas question de redonner une certification au B-787 avant d'avoir obtenu la certitude que le problème était parfaitement résolu - Photo DR Boeing
Sur les causes des incidents de batterie, on attend le rapport préliminaire de la NTSB (le Bureau enquêtes accidents américain) dans le courant du mois de mars.
Pour l'heure, les enquêteurs n'ont pas encore trouvé la raison pour laquelle la batterie du B787 de Japan Airlines a pris feu sur l'aéroport de Boston.
C'était le premier des deux incidents qui a conduit la FAA à interdire de vol le dernier-né de Boeing.
Pour le second incident, celui impliquant un Dreamliner d'All Nippon Airways contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence à Takamatsu le 16 janvier, les experts japonais ont conclu à une erreur de montage des fils reliant la batterie incriminée à la batterie principale de l'appareil.
Parallèlement, Boeing a fait travailler ses meilleurs ingénieurs (et ceux de General Electric et d'autres entreprises américaines, si l'on en croit le WSJ) pour trouver une solution pérenne aux surchauffes de la batterie lithium-ion.
Pour l'heure, les enquêteurs n'ont pas encore trouvé la raison pour laquelle la batterie du B787 de Japan Airlines a pris feu sur l'aéroport de Boston.
C'était le premier des deux incidents qui a conduit la FAA à interdire de vol le dernier-né de Boeing.
Pour le second incident, celui impliquant un Dreamliner d'All Nippon Airways contraint d'effectuer un atterrissage d'urgence à Takamatsu le 16 janvier, les experts japonais ont conclu à une erreur de montage des fils reliant la batterie incriminée à la batterie principale de l'appareil.
Parallèlement, Boeing a fait travailler ses meilleurs ingénieurs (et ceux de General Electric et d'autres entreprises américaines, si l'on en croit le WSJ) pour trouver une solution pérenne aux surchauffes de la batterie lithium-ion.
FAA : Quid de la certification ?
Cette solution comprendrait l'isolement par des parois en céramique ou en verre des huit cellules composant la batterie afin d'éviter la propagation d'une éventuelle surchauffe d'une cellule aux autres.
Le caisson contenant la batterie serait lui-même renforcé et un conduit d'aération serait mis en place afin d'évacuer immédiatement vers l'extérieur toute fumée.
La solution a été présentée aux responsables et aux techniciens de la FAA (la DGAC américaine) vendredi dernier. Après analyse du projet, les tests pourront commencer afin de déterminer la fiabilité de cette solution.
La FAA a laissé entendre que cela prendrait du temps et qu'il n'était pas question de redonner une certification au B-787 avant d'avoir obtenu la certitude que le problème était parfaitement résolu.
Du côté de l'avionneur, la presse américaine rapporte que des équipes de techniciens seraient prêtes à se déployer pour effectuer le plus rapidement possible les travaux d'adaptation, une fois l'accord des autorités obtenu.
Le caisson contenant la batterie serait lui-même renforcé et un conduit d'aération serait mis en place afin d'évacuer immédiatement vers l'extérieur toute fumée.
La solution a été présentée aux responsables et aux techniciens de la FAA (la DGAC américaine) vendredi dernier. Après analyse du projet, les tests pourront commencer afin de déterminer la fiabilité de cette solution.
La FAA a laissé entendre que cela prendrait du temps et qu'il n'était pas question de redonner une certification au B-787 avant d'avoir obtenu la certitude que le problème était parfaitement résolu.
Du côté de l'avionneur, la presse américaine rapporte que des équipes de techniciens seraient prêtes à se déployer pour effectuer le plus rapidement possible les travaux d'adaptation, une fois l'accord des autorités obtenu.
Demande d'indemnisations en vue pour Boeing
En attendant, les compagnies repoussent les unes derrière les autres, les dates de reprises des vols de leurs B-787.
United a arrêté ses plans de vol sans Dreamliner jusqu'au 5 juin, All Nippon Airways, qui avec 17 exemplaires est la compagnie qui détient la plus large flotte, a également repoussé la reprise des vols jusqu'à la fin du mois de mai. Lot table sur octobre.
Et les transporteurs commencent à faire leurs comptes. Lot, la compagnie polonaise qui a du louer deux B-767 pour remplacer ses deux Dreamliners, estime perdre 50 000 euros par jour.
Le ministre des Transports indien a laissé entendre qu'il attendait lui aussi une compensation pour les six appareils d'Air India cloués au sol.
L'avionneur va devoir indemniser non seulement pour les 50 appareils déjà en activité mais aussi pour ceux qui devaient être livrés ce printemps. Boeing fabrique cinq appareils par mois et avait l'intention, avant les incidents, de doubler cette cadence.
Thomson Airways devait recevoir son premier appareil en avril et British Airways en mai.
Une source américaine estime que l'immobilisation des appareils coûterait à Boeing près de 200 millions de dollars par mois de compensation aux compagnies.
United a arrêté ses plans de vol sans Dreamliner jusqu'au 5 juin, All Nippon Airways, qui avec 17 exemplaires est la compagnie qui détient la plus large flotte, a également repoussé la reprise des vols jusqu'à la fin du mois de mai. Lot table sur octobre.
Et les transporteurs commencent à faire leurs comptes. Lot, la compagnie polonaise qui a du louer deux B-767 pour remplacer ses deux Dreamliners, estime perdre 50 000 euros par jour.
Le ministre des Transports indien a laissé entendre qu'il attendait lui aussi une compensation pour les six appareils d'Air India cloués au sol.
L'avionneur va devoir indemniser non seulement pour les 50 appareils déjà en activité mais aussi pour ceux qui devaient être livrés ce printemps. Boeing fabrique cinq appareils par mois et avait l'intention, avant les incidents, de doubler cette cadence.
Thomson Airways devait recevoir son premier appareil en avril et British Airways en mai.
Une source américaine estime que l'immobilisation des appareils coûterait à Boeing près de 200 millions de dollars par mois de compensation aux compagnies.