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H. Marchessaux (Air Austral) : des suppléments payants pour booster les recettes [ABO]

L’interview du président du directoire d'Air Austral


Quelques mois après sa nomination à la tête d’Air Austral, TourMaG a pu rencontrer Hugues Marchessaux, le président du Directoire et faire un point sur la stratégie du transporteur pour revenir à l’équilibre et préparer l’avenir.


Rédigé par le Mercredi 5 Mars 2025

Hugues Marchessaux le 3 février dans les locaux parisiens d'Air Austral. Photo : C.Hardin
Hugues Marchessaux le 3 février dans les locaux parisiens d'Air Austral. Photo : C.Hardin
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Les 100 jours d'un président.

Cette référence fait allusion au délai de grâce dont dispose un nouveau Président élu pour mettre en place et appliquer son programme.

Ramenés à l’histoire de la compagnie, les 100 jours et même un peu plus du président Hugues Marchessaux lui ont-ils permis de commencer à déployer sa stratégie et de convaincre les salariés ? Et, last but not least, de rallier de nouveaux actionnaires ?

Air Austral dont la survie au lendemain du Covid, a nécessité des injections massives de capitaux de ses actionnaires et de l’État, doit impérativement revenir à l’équilibre.

Nous avons profité du passage du président d’Air Austral en Métropole , à la veille de la publication de ses résultats d’exploitation, pour le rencontrer dans ses bureaux parisiens.


Couts, recettes, produits des économies significatives

TourMaG – vous arrivez de Saint-Denis de la Réunion qui se remet doucement du cyclone Garance...

Hugues Marchessaux : Oui, ce cyclone a été surprenant.

Nous l’attendions pour le mercredi ou le jeudi, mais il a ralenti et est arrivé le vendredi avec une forte intensité. Il a frappé plutôt sur le nord-est puis a glissé le long des côtes avec des vents et des rafales qui ont atteint plus de 200 km/h.

L'aéroport a été fermé du jeudi matin à 10 heures jusqu'au samedi soir 18h30 avec évidemment des incidences de programmes conséquentes pour les compagnies et particulièrement pour Air Austral puisque nous n’avons pas simplement un programme long-courrier, mais aussi moyen-courrier.

Une veille de week-end, avec des vols quasiment pleins et un programme densifié, la situation a été compliquée et si je peux résumer la situation, on a fait passer en un peu plus de 48 heures un programme qui normalement aurait dû se dérouler sur le double de la durée.

Nous sommes navrés des conséquences de cet épisode pour nos clients avec des situations compliquées à gérer.

Je pense que ce mercredi au plus tard nous devrions revenir au programme normal.


TourMaG - Abordons à présent vos débuts chez Air Austral. Vous avez passé le cap des 100 jours, cette période que l’on dit qu’elle est propice à l’action. Avez-vous commencé à mettre en place votre stratégie ?

Hugues Marchessaux : Je suis arrivé le 18 octobre. Certaines actions avaient déjà été définies et mises en place dans un plan de retournement avec notamment la signature d’un APC ( Accord de Performance Collective, NDLR).

J’ai donc pris « le train en marche » avec aussi la volonté de redéfinir notre stratégie commerciale, le yield, le pricing face à la concurrence. Certains concurrents sont sûrement plus agressifs, plus dynamiques dans le pilotage, l'analyse, l'évolution des prix et c’est vers ces concurrents-là qu'il fallait qu'on tourne notre attention.

"être plus dynamique dans notre gestion de notre pricing et notre yield"

TourMaG - Lesquels ? Les derniers arrivés sur le marché ?

Hugues Marchessaux : Oui, pour ne pas les citer. Et cela nécessite de notre part d’être plus dynamiques dans notre gestion du pricing et de notre yield.

Sur ce sujet nous avons fait un gros effort pour la compréhension et l'évolution des prix de marché.

Nous étions en retard sur le suivi des prix, mais cela a changé. Désormais, nous sommes parfois en pointe sur l'évolution des prix.


TourMaG - Avec des équipes dédiées ?

Hugues Marchessaux : Cela a nécessité effectivement de mettre des permanences le week-end qui n'existaient pas. Jusqu'à encore il n'y a pas si longtemps que ça, on ne bougeait pas nos prix du vendredi au lundi, alors que tout le monde sait que c'est le week-end que ces choses se font.

Remettre en cohérence les grilles tarifaires était une priorité. C’est un gros travail qui a été effectué par nos équipes avec l'assistance d'Aerogestion.

Il faut aussi appliquer une gestion dynamique des prix. C’est en place et nous allons pérenniser le système.

Nous voyons déjà des résultats, depuis le début de l'année. On ne recule plus et on a repris l’initiative.


TourMaG - Des actions sur les recettes également ?

Hugues Marchessaux : Oui, c'est le deuxième volet.]b

Outre une meilleure gestion des tarifs, nous avons accentué la mise en place du développement de recettes ancillaires (vente de services NDLR) avec notamment le lancement de « Ciel Plus », un outil d'enchères pour les surclassements, mis en place en décembre et qui commence à donner de bons résultats.

Nous allons aussi faire de la réservation payante de sièges et mettre en place le paiement d’accès à nos salons (hors passager business NDLR) qui étaient en réfection.

Sur toute cette partie de recettes qui sont significatives, nous étions en retard. Nous avons donné une impulsion et attendons de bons résultats.


TourMaG - Actions sur le Yield, les recettes, mais aussi les coûts ?

Hugues Marchessaux : Oui avec un accord et une signature de l’APC pour une diminution de la masse salariale, un effort conséquent qui est fait par l’ensemble des salariés.

Un effort très majoritairement accepté. Sur un peu plus de 900 salariés, il y a eu à peine 12 refus.

Nous essayons également de revoir nos contrats concernant l’escale, le carburant, l’hôtellerie, tout ce qui peut être facteur de réduction des coûts.

Un travail aussi sur toute la partie « produit » Il ne s’agit pas de le sacrifier, mais bien de l’optimiser, faire la chasse aux achats inutiles ou superfétatoires qui, aujourd'hui, n'ont plus lieu d'être.

On va se battre clairement sur tous les segments.

Quand vous rentrez dans un avion Air Austral, vous êtes déjà dans l’océan Indien. C’est un facteur différenciant. Notre service "Cargo " sera encore plus proactif. Ce sont également des recettes importantes chez Air Austral.

Toutes ces actions, mises bout à bout, peuvent générer des économies qui se chiffrent à plus d'une dizaine de millions d'euros d'économies. C’est important.

2025-2026 : objectif rentabilité

TourMaG - Justement, on est dans une période intéressante. L’exercice 2023-2024 s’est soldé avec un déficit d'environ 80 millions. Nous arrivons en mars à la fin de l’exercice 2024-2025. Où en êtes-vous ?

Hugues Marchessaux : Il faut rester prudent.

Je vais raisonner en résultats d'exploitation.

L'année dernière, on était sur un résultat d'exploitation qui était à moins 40 millions.

On vise aujourd'hui une proximité avec l'équilibre. Nous sommes donc sur une pente d’amélioration. Notre actionnaire public-privé comme l'État nous demande évidemment de revenir à la rentabilité le plus vite possible.


TourMaG – Avec donc cette étape de retour à l’équilibre ?

Hugues Marchessaux : Oui, en passant d'abord par l'équilibre.

Quand je suis arrivé, j'ai dit que nous avions une trajectoire à 2 ans et demi qui s'appelle la croissance rentable. C'est-à-dire qu'il faut que l’on continue à croître.

On pourrait faire de l'attrition, mais moi je pense que dans notre situation, ça n'est pas le bon schéma, d'autant plus qu'on est quand même sur des marchés qui restent dynamiques et porteurs.

Il faut donc faire de la croissance, mais il faut que cette croissance soit rentable.

En d'autres termes, faire du chiffre d'affaires pour se retrouver avec des pertes colossales, ça n'est pas intéressant.

Il faut développer notre chiffre de façon raisonnable pour être, d'abord, cette année, si possible, proche de l'équilibre. Et viser, pour les deux années à venir l'équilibre et plus avec une génération de cash flow positif.

C'est ce qu'on veut faire. Ce seront les objectifs de l'année 2026 et 2027.

Une TSBA un peu réduite

TourMaG – Dans le contexte que vous décrivez et le challenge qui est le vôtre, le retour de la TSBA va vous compliquer les choses ?

Hugues Marchessaux : Très clairement, ce n’est pas une bonne nouvelle. D'autant plus que dans un premier projet il y avait une exemption prévue pour les territoires d'outre-mer. Ce n'est plus le cas.

Elle va pouvoir être réduite grâce à un changement du modèle d'aéroport de référence nous permettant d'appliquer des TSBA réduites sur un certain nombre de destinations*. Il n'en demeure pas moins que sur certaines destinations, comme par exemple l'Asie, nous allons avoir une TSBA qui est élevée avec, hélas, un effet dissuasif pour certains clients qui souhaitent voyager.

J'insiste : ce n'est pas la compagnie aérienne qui augmente ses prix. Sur ce sujet, nous sommes juste un collecteur de taxes.


TourMaG - Le SCARA revendique avoir obtenu ces réductions que vous évoquez. Est-ce pour cette raison que vous venez d’annoncer votre adhésion au SCARA ?

Hugues Marchessaux : Je crois que le SCARA a joué son rôle. C'est indéniable.

La FNAM aussi est montée au créneau et ces deux acteurs ont clairement un rôle à jouer.

Ce qui nous a poussés à adhérer au SCARA, c'est que le SCARA a une fibre ultramarine qui est indéniable. Nous sommes une compagnie ultramarine et il est important que la voie des Ultramarins soit peut-être plus visible et portée haut et fort.

Je vois aussi que la FNAM est active puisqu’ils parlent de créer une commission « Outre-Mer » et c’est tant mieux.

Je veux rappeler que les compagnies ultramarines, indépendamment du rôle économique et social qu'elles jouent tous les jours, on voit le rôle qu'elles ont dans certains moments difficiles que peuvent traverser certains territoires. Ce sont des vecteurs sur lesquels on peut compter quand on a des événements majeurs.

Durant ce cyclone Garance nous avons effectué des vols spéciaux pour déposer des secouristes et nous avons également été présents durant le cyclone Chino. On a quasiment fait un tiers du pont aérien qui a été mis en place par l'État, notamment entre La Réunion et Mayotte, mais aussi entre la France hexagonale et Mayotte.

Il faut tenir compte de tout cela et je pense que le SCARA a traditionnellement cette fibre et cette volonté de porter cette voie ultramarine.

J’ajoute que certaines causes sont totalement communes à la FNAM et au SCARA, et que c'est la force des deux aussi qui permettra de porter cette fois-ci la voix de toutes les compagnies aériennes.

Quoi qu'il en soit, la TSBA, je pense qu'on a tous la même position de dire que ça n'est pas le moment.

Cela va introduire une distorsion de concurrence par rapport à d'autres compagnies qui ne sont pas comme nous des compagnies basées ou opérantes principalement depuis des territoires nationaux.


Maintenant cette taxe est là, on doit faire avec.

J'espère au moins que ces taxes seront utilisées à bon escient.


TourMaG – À financer la décarbonation par exemple ?

Hugues Marchessaux : Si on doit taxer le Transport aérien peut-être que ces taxes devraient d’abord servir à la décarbonation du transport aérien avant d'aller servir à autre chose.

Le transport aérien n'est pas resté les bras ballants. Il y a des investissements massifs et conséquents qui ont été faits par les compagnies aériennes et qui continueront. Cela représente des coûts énormes.

Airbus A.220 : encore des immobilisations

TourMaG – Air Austral a investi sur de nouveaux avions les A.220 qui connaissent de sérieux problèmes de moteurs et donc des immobilisations. Où en êtes-vous ?

Hugues Marchessaux : À par durant le mois de décembre où nos trois avions étaient opérationnels, nous avons de nouveau un avion immobilisé au sol, puisque ses moteurs sont soumis à ce qu'on appelle une Airworthiness Directive de Pratt & Whitney.

C’est-à-dire une obligation d’intervenir sur ses moteurs, les démonter, changer certaines parties.

Ce sont des moteurs qui restent intrinsèquement fragiles et qui, aujourd'hui, ne sont pas encore à maturité.

Ces problèmes affectent toutes les flottes d'A 220, et pas simplement celles d'Air Austral.


TourMaG – Oui et d’ailleurs une compagnie comme Air Transat, via sa maison mère Transat A.T Inc vient quand même de signer une entente d’indemnisation de 25 Millions de dollars avec Pratt & Whitney êtes vous en pourparlers vous aussi avec eux ?

Hugues Marchessaux : Oui, mais je veux être très clair. Aujourd'hui, ce que nous propose Pratt & Whitney par rapport aux pertes d'exploitation que nous avons n'est pas suffisant. On n'est pas du tout sur les mêmes montants.

Avoir 3 avions, en en faire voler 2, et finalement savoir qu'il faut aller à un ratio quasiment de 7 moteurs pour en faire tourner 4 ce n’est pas tenable dans le temps. C'est surréaliste.

Nous sommes donc dans une phase de négociations, mais s'il faut qu'on aille plus loin, on ira plus loin, clairement et au vu des impacts en termes d'exploitation sur la compagnie.

Il y’a les couts techniques, mais aussi la perte d’exploitation, la perte de recettes, et la dégradation d'image de la compagnie.

Quels avions long-courrier pour les années à venir ?

TourMaG – Toujours concernant la flotte, vous avez entamé une réflexion sur le renouvellement de la flotte long-courrier. Vu les délais de livraison faut-il passer commande rapidement ? Accueillir l’A.350 ?

Hugues Marchessaux : L’A 350 est un très bon avion… tout comme le B.777. L’A 350 est d’une technologie plus récente, mais voyons ce que va donner le nouveau B.777-8 ou 9.

Nous regardons du côté des deux avionneurs, mais que ce soit l’un ou l’autre, les avions disponibles sur le marché n'arriveront que d’ici 2031-2032. Nous discutons aussi avec des loueurs d’avions.

Nous, la difficulté que l'on a dans nos opérations, c'est de trouver un modèle d'avion unique long-courrier.

Cela procède évidemment de la réduction des coûts, de l'optimisation de nos opérations et de l'efficacité de l'ensemble.

Des discussions sont en cours avec les deux constructeurs pour voir quel peut être le schéma le plus approprié et des décisions devront être prises en 2025, 2026, mais pas plus tard.

Ce qui est important aussi, c'est qu'on puisse, comme nos concurrents, disposer aussi de certains dispositifs qu'ils ont mis en œuvre. Que ce soit les compagnies du groupe Dubreuil ,Corsair ou d'autres compagnies, Air Tahiti Nui ou Air Calin, plus récemment, qui va bénéficier de dispositifs de crédit d'impôt. On souhaite pouvoir bénéficier de ce type de dispositifs.

Parce qu'évidemment, les investissements dans les avions sont très conséquents.

Air Austral : Bangkok en force

TourMaG - Vous évoquez Air Calin j’ai cru comprendre que vous pourriez nouer des accords ?

Hugues Marchessaux : Nous parlons d’une coopération.

Air Calin ayant annoncé qu'il desservait Bangkok, on a regardé les deux programmes.

Je crois qu'il y a une heure et demie à peu près de temps d'escale entre leur arrivée et notre départ donc on peut imaginer des connexions, mais ce ne sont pas de gros marchés.

Par contre, pour nous, Bangkok est quand même une destination vraiment intéressante. Parce qu'on se rend compte que c'est un gateway.

Ils nous arrive sur certains vols d'avoir quasiment 20 à 25 % de passagers en correspondance. C'est-à-dire qu'ils vont continuer au-delà de Bangkok.

L'avantage, c'est que la Thaïlande est une destination très prisée et que depuis Bangkok, vous pouvez aller quasiment partout en Asie.

Les Réunionnais considèrent que dans certains cas, ça peut être plus intéressant d'aller à Bangkok, parce que même si le billet d'avion est plus cher, ensuite, la vie sur place est quand même nettement moins chère. Les hôtels sont moins chers.

C’est donc une destination qui est à la fois attractive pour du tourisme de point à point, mais aussi pour du tourisme en correspondance. Nous avons un accord avec la Thaï que nous voudrions approfondir.


TourMaG - Augmenter les fréquences également ?

Hugues Marchessaux : Nous avons mis une troisième fréquence cet l’hiver qui a bien marché et donc cette année nous allons la mettre en place plus tôt.

Changement de paradigme

TourMaG – Un nouvel actionnaire privé est entré au capital ?

Hugues Marchessaux : Oui effectivement, un groupe mauricien qui s'appelle IBL, déjà présent notamment dans le domaine touristique sont entrés dans le capital de Run Air notre actionnaire privé.

Ils ne sont pas, bien évidemment, majoritaires. C'est Michel Deleflie, le groupe Deleflie , qui est toujours largement majoritaire dans le groupe Run Air.

Nos actionnaires, ils nous soutiennent, qu'ils soient privés ou publics et ce qu'ils attendent de la compagnie, c'est qu'elle soit capable de voler de ses propres ailes. Bien sûr.

C'est aussi, la tâche à laquelle je m'attache : expliquer à nos équipes que nous sommes dans un contexte, un paradigme qui a changé.

Il fut une époque où cette compagnie avait un actionnaire qui était entièrement public. Le contexte était différent, le contexte a évolué.


Aujourd’hui les actionnariats publics ne sont plus de mise dans les compagnies aériennes. Tout ça est regardé de façon très attentive par la Commission européenne. Nous sommes donc dans un schéma assez classique de compagnie privée qui se doit par ses propres résultats de générer les moyens de financer son avenir.

J’espère avoir commencé à donner du sens à l'action dans cette compagnie et je pense que tout le monde a compris qu'il y avait des efforts à faire pendant un certain temps et qui permettront de remettre la compagnie sur les rails.

On est toujours dans un processus de conciliation qui a été renouvelé jusqu'au mois de juin. On a progressé et c'est pour cela que le CIRI ( Comité Interministériel de Restructuration Industrielle NDLR) nous donne du temps pour nous restructurer.


TourMaG – À quelle fréquence rendez-vous compte au CIRI ?

Hugues Marchessaux : Nous le faisons tous les mois.

TourMaG – À quand remonte le dernier rendez-vous ?

Hugues Marchessaux : C’était le 26 février dernier. Nous leur avons détaillé la situation et dit où on en était.

Ils souhaitent entre autres que nous analysions clairement aussi notre situation sur une projection à 5 ans pour voir si la compagnie pourrait éventuellement avoir besoin dans le futur de financements autres.

C'est ce qu'on est en train de regarder. Et au travers du business plan qu'on va bâtir, on aura une vision plus claire, effectivement d'éventuels besoins de financements extérieurs.

Donc, on déroule notre plan, on aura besoin encore de temps parce qu'il faut continuer à se restructurer avec la bienveillance de l’État.


*Le SCARA revendique l'obtention dans la *loi de finances 2025*, de la création de la notion *"d’aérodromes de référence"* pour les territoires ultramarins ; ce qui permet aux compagnies de bénéficier des *tarifs réduits sur la Taxe de l’Aviation Civile (TAC) et sur la Taxe sur les Billets d’Avion (TSBA)* appliqués aux destinations situées à *moins de 1000 km* de leur « aérodrome national de référence ».

Jusqu’à présent ces réductions étaient réservées aux vols à destination des zones *« européennes et assimilées »*, soit situées à moins de 1 000 km de CDG.

Christophe Hardin Publié par Christophe Hardin Journaliste AirMaG - TourMaG.com
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