Ce mercredi, la CIT Belgium est convoquée par le Comité Technique, organisme officiel qui participe à l’octroi ou au retrait des licences d’agréation. En cause, plusieurs tours-opérateurs ont fait appel aux cautions obligatoires pour la couverture de factures en retard. Garanties qui font parties des obligations légales pour qu’une agence de voyages puisse travailler en Belgique.
Bien que, selon nos sources, toutes les factures aient été payées dans les délais, ces demandes ont provoqué une mise sous surveillance pointue de la filiale belge. « Cette procédure est tout à fait normale puisque la confiance dans le crédit de cette entreprise est ébranlée », nous a-t-il été expliqué.
Si les réponses apportées par les responsables de la CIT Belgium ne sont pas appuyées par des preuves fiables, le voyagiste risque de devoir cesser ses opérations en Belgique.
Belgique : les cautions légales ne couvriraient pas les engagements
Jusqu’à présent, face à la tourmente qui secoue le groupe, la CIT Belgium avait réussi à maintenir son activité. Mais depuis quelques semaines, la situation devient intenable pour la société.
Vu la stratégie de communication menée par les stratèges de Varèse, autant le dire tout de suite, de moins en moins de personnes croient encore aux déclarations des responsables italiens. Plus précisément, tout le monde attend des garanties écrites, fiables et garanties des engagements annoncés
Dans les agences, les commentaires vont bon train.
« Depuis des mois, ils annoncent des plans de redressements, reventes d’actifs, des augmentations de capital et rien ne vient »
« Après avoir déclaré que l’organisme public italien chargé de la promotion des investissements, Sviluppo, allait intervenir dans le plan de sauvetage, ils ont dû reconnaître que celui-ci ne faisait qu’envisager la chose … »,
«Il apparaît que la famille Gandolfi ne participerait pas l’augmentation de capital décidée le 31 août. Ce qui signifie que soit elle n’en a pas les moyens, soit elle n’ait plus confiance elle-même dans l’avenir du groupe. ».
Comme en plus la rumeur prétend que de très nombreux hôteliers italiens n’acceptent plus d’honorer les vouchers du groupe, nombreuses sont les agences de voyages qui ont décidé de cesser la vente des produits des tours-opérateurs du groupe...
« Le risque est trop grand. De nombreux hôteliers italiens n’acceptent plus les vouchers d’Evasion et des autres entités du groupe ».
Des opérations contraires à la déontologie ?
Certains responsables belges se posent carrément la question de savoir si la CIT Belgium a respecté la loi. Dans son article 22 consacré à la déontologie la loi du 21 avril 1965 qui est toujours de rigueur précisé que...
Le titulaire d’une autorisation est tenu :
1. Envers ses clients :
(…)
d) de ne pas employer les fonds versés par un client à des fins étrangères à celles de
l’entreprise et de restituer sans retard aux clients les fonds qui leur sont dus;
(…)
2. Envers ses fournisseurs :
a) de leur transmettre les sommes qui leur sont dues dans les délais convenus, ou, à défaut, dans les délais d’usage;
(…)
En d’autres termes, pour ces personnes, la CIT Belgium aurait peut-être utilisé les fonds versés par les clients pour « boucher » certains trous. Si cette information est exacte, elle est grave, très grave et mérite une sanction immédiate. Si elle est fausse, elle frise la diffamation.
De la déontologie SVP
En ce qui concerne les rumeurs, il serait temps que cette fichue manie de nos contemporains cessent. Nous ne publierons jamais tout ce qui nous a été raconté au sujet de la CIT. Et si par malheur nous publions une information que malgré nos recoupages se révèle inexacte, nous rappelons aux fournisseurs de « vents favorables » qu’il existe certaines réglementations générales et mêmes sectorielles.
Ainsi la loi belge régissant la profession condamne fermement tout acte ou parole dénigrant un concurrent. Dans son alinéa 3, elle stipule qu’envers ses confrères, un intermédiaire de voyages doit: s'abstenir de tout acte contraire aux usages honnêtes en matière commerciale par lequel (…)il porterait atteinte ou tenterait de porter atteinte à leur crédit ou, plus généralement, porterait atteinte ou tenterait de porter atteinte à leur capacité de concurrence.
Également punissable l’intermédiaire qui : Commet en acte contraire aux usages honnêtes en matière commerciale, notamment celui qui (…)
b) répand des imputations fausses ou donne des indications sciemment inexactes sur la personne, l’entreprise, les activités ou le personnel d’un concurrent;
En tout état de cause, tous les observateurs et les responsables du secteur sont d’accord sur un point.: « L’image de la CIT est devenue telle que même si celle-ci se redresse, il faudra des mois avant que la confiance revienne ».
Bien que, selon nos sources, toutes les factures aient été payées dans les délais, ces demandes ont provoqué une mise sous surveillance pointue de la filiale belge. « Cette procédure est tout à fait normale puisque la confiance dans le crédit de cette entreprise est ébranlée », nous a-t-il été expliqué.
Si les réponses apportées par les responsables de la CIT Belgium ne sont pas appuyées par des preuves fiables, le voyagiste risque de devoir cesser ses opérations en Belgique.
Belgique : les cautions légales ne couvriraient pas les engagements
Jusqu’à présent, face à la tourmente qui secoue le groupe, la CIT Belgium avait réussi à maintenir son activité. Mais depuis quelques semaines, la situation devient intenable pour la société.
Vu la stratégie de communication menée par les stratèges de Varèse, autant le dire tout de suite, de moins en moins de personnes croient encore aux déclarations des responsables italiens. Plus précisément, tout le monde attend des garanties écrites, fiables et garanties des engagements annoncés
Dans les agences, les commentaires vont bon train.
« Depuis des mois, ils annoncent des plans de redressements, reventes d’actifs, des augmentations de capital et rien ne vient »
« Après avoir déclaré que l’organisme public italien chargé de la promotion des investissements, Sviluppo, allait intervenir dans le plan de sauvetage, ils ont dû reconnaître que celui-ci ne faisait qu’envisager la chose … »,
«Il apparaît que la famille Gandolfi ne participerait pas l’augmentation de capital décidée le 31 août. Ce qui signifie que soit elle n’en a pas les moyens, soit elle n’ait plus confiance elle-même dans l’avenir du groupe. ».
Comme en plus la rumeur prétend que de très nombreux hôteliers italiens n’acceptent plus d’honorer les vouchers du groupe, nombreuses sont les agences de voyages qui ont décidé de cesser la vente des produits des tours-opérateurs du groupe...
« Le risque est trop grand. De nombreux hôteliers italiens n’acceptent plus les vouchers d’Evasion et des autres entités du groupe ».
Des opérations contraires à la déontologie ?
Certains responsables belges se posent carrément la question de savoir si la CIT Belgium a respecté la loi. Dans son article 22 consacré à la déontologie la loi du 21 avril 1965 qui est toujours de rigueur précisé que...
Le titulaire d’une autorisation est tenu :
1. Envers ses clients :
(…)
d) de ne pas employer les fonds versés par un client à des fins étrangères à celles de
l’entreprise et de restituer sans retard aux clients les fonds qui leur sont dus;
(…)
2. Envers ses fournisseurs :
a) de leur transmettre les sommes qui leur sont dues dans les délais convenus, ou, à défaut, dans les délais d’usage;
(…)
En d’autres termes, pour ces personnes, la CIT Belgium aurait peut-être utilisé les fonds versés par les clients pour « boucher » certains trous. Si cette information est exacte, elle est grave, très grave et mérite une sanction immédiate. Si elle est fausse, elle frise la diffamation.
De la déontologie SVP
En ce qui concerne les rumeurs, il serait temps que cette fichue manie de nos contemporains cessent. Nous ne publierons jamais tout ce qui nous a été raconté au sujet de la CIT. Et si par malheur nous publions une information que malgré nos recoupages se révèle inexacte, nous rappelons aux fournisseurs de « vents favorables » qu’il existe certaines réglementations générales et mêmes sectorielles.
Ainsi la loi belge régissant la profession condamne fermement tout acte ou parole dénigrant un concurrent. Dans son alinéa 3, elle stipule qu’envers ses confrères, un intermédiaire de voyages doit: s'abstenir de tout acte contraire aux usages honnêtes en matière commerciale par lequel (…)il porterait atteinte ou tenterait de porter atteinte à leur crédit ou, plus généralement, porterait atteinte ou tenterait de porter atteinte à leur capacité de concurrence.
Également punissable l’intermédiaire qui : Commet en acte contraire aux usages honnêtes en matière commerciale, notamment celui qui (…)
b) répand des imputations fausses ou donne des indications sciemment inexactes sur la personne, l’entreprise, les activités ou le personnel d’un concurrent;
En tout état de cause, tous les observateurs et les responsables du secteur sont d’accord sur un point.: « L’image de la CIT est devenue telle que même si celle-ci se redresse, il faudra des mois avant que la confiance revienne ».