L'Italie retrouvera-t-elle son voyagiste préféré ?
Le 7 mars dernier, le tribunal de commerce prolongeait la période d’observation de la CIT France jusqu'au 10 juillet pour « faire ses preuves ». Le filiale France de la Compagnie Italienne de Tourisme présente un passif dépassant 12 millions d'euros.
« Dans un premier temps nous travaillerons avec nos propres équipes et notre propre réseau de 12 agences » explique Maurice Benzaquen, le directeur général. Avant les ennuis financiers de la CIT, cette douzaine d’agences assurait déjà le ¼ du chiffre d’affaires du TO.
Côté effectifs, le directeur général peut compter sur les 85 salariés (127 avant le plan social). « La procédure de licenciement s’est faite sans heurts. Les ¾ des départs ont été volontaires et nous nous sommes attachés à conserver les compétences. »
Accueil chaleureux du terrain
Pour la commercialisation, le directeur général précise avoir également contacté une vingtaine de réseaux. « Il m’a semblé courtois de prévenir de la sortie de notre brochure et de leur demander d’examiner favorablement notre distribution. » Sur la vingtaine de courriers adressés, Maurice Benzaquen en a pour l’instant reçu deux, mais il ne sera pas possible de connaître les première tendances.
« J’attends les autres réponses. Nous n’avons pas pu adresser à temps notre demande auprès de l’Alliance .T. Néanmoins, elle a été directement envoyée à l’ensemble des réseaux membres. »
Pour animer l’équipe commerciale, le TO a engagé une directrice commerciale en la personne de Catherine Aiello (ex Cdt Var). Un DRH et un directeur administratif pour cet hiver compléteront l’équipe de direction.
« Nous avons ressentis un accueil extrêmement positif voire solidaire du terrain même si la brochure arrive un peu tard. Il est important de rétablir la confiance » insiste Maurice Benzaquen.
Pour relancer la machine malgré le déficit, "la maison mère italienne devrait prendre à sa charge de 5 à 7,4 M EUR après une augmentation de capital et une réorganisation de la société en Italie" explique le directeur qui souligne qu’il ne s’agit là que de prévisions.
La décision des réseaux en couperet
L'activité billetterie, gelée jusqu'à un retour à une situation normale, est effectuée grâce à une autre société. La CIT France, outre sa première brochure d'été diffusée mercredi, sortira une deuxième brochure, toujours sur la destination Italie, en avril.
Côté prévisions, Maurice Benzaquen n’en émet aucune mais reconnaît que les résultats 2004 seront affectés par les événements que vient de subir l’entreprise mais se veut résolument optimiste. Reste maintenant à savoir si l’accueil chaleureux va se transformer en réservations fermes.
La décision reviendra en grand partie aux réseaux qui, par leurs futures réponses, décideront de l’avenir de la CIT. Prendront-ils le risque de l’aider à remonter la pente ?Réponse le 10 juillet.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
« Dans un premier temps nous travaillerons avec nos propres équipes et notre propre réseau de 12 agences » explique Maurice Benzaquen, le directeur général. Avant les ennuis financiers de la CIT, cette douzaine d’agences assurait déjà le ¼ du chiffre d’affaires du TO.
Côté effectifs, le directeur général peut compter sur les 85 salariés (127 avant le plan social). « La procédure de licenciement s’est faite sans heurts. Les ¾ des départs ont été volontaires et nous nous sommes attachés à conserver les compétences. »
Accueil chaleureux du terrain
Pour la commercialisation, le directeur général précise avoir également contacté une vingtaine de réseaux. « Il m’a semblé courtois de prévenir de la sortie de notre brochure et de leur demander d’examiner favorablement notre distribution. » Sur la vingtaine de courriers adressés, Maurice Benzaquen en a pour l’instant reçu deux, mais il ne sera pas possible de connaître les première tendances.
« J’attends les autres réponses. Nous n’avons pas pu adresser à temps notre demande auprès de l’Alliance .T. Néanmoins, elle a été directement envoyée à l’ensemble des réseaux membres. »
Pour animer l’équipe commerciale, le TO a engagé une directrice commerciale en la personne de Catherine Aiello (ex Cdt Var). Un DRH et un directeur administratif pour cet hiver compléteront l’équipe de direction.
« Nous avons ressentis un accueil extrêmement positif voire solidaire du terrain même si la brochure arrive un peu tard. Il est important de rétablir la confiance » insiste Maurice Benzaquen.
Pour relancer la machine malgré le déficit, "la maison mère italienne devrait prendre à sa charge de 5 à 7,4 M EUR après une augmentation de capital et une réorganisation de la société en Italie" explique le directeur qui souligne qu’il ne s’agit là que de prévisions.
La décision des réseaux en couperet
L'activité billetterie, gelée jusqu'à un retour à une situation normale, est effectuée grâce à une autre société. La CIT France, outre sa première brochure d'été diffusée mercredi, sortira une deuxième brochure, toujours sur la destination Italie, en avril.
Côté prévisions, Maurice Benzaquen n’en émet aucune mais reconnaît que les résultats 2004 seront affectés par les événements que vient de subir l’entreprise mais se veut résolument optimiste. Reste maintenant à savoir si l’accueil chaleureux va se transformer en réservations fermes.
La décision reviendra en grand partie aux réseaux qui, par leurs futures réponses, décideront de l’avenir de la CIT. Prendront-ils le risque de l’aider à remonter la pente ?Réponse le 10 juillet.
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com