Pour éviter que le patrimoine hôtelier ne disparaisse, la ville de Cannes veut interdire, dans un périmètre bien délimité du centre ville, le changement de destination des structures hôtelières. - DR : JDL
Un hôtel restera un hôtel s’il est vendu et ne finira donc pas en opération immobilière à la découpe.
Tel est le message adressé par la ville de Cannes aux propriétaires d’établissements hôteliers qui pourraient se laisser séduire par les spéculateurs immobiliers.
Dans son PLU, elle a inscrit cette obligation.
En 2011, le propriétaire du célèbre Martinez sur la Croisette, en l’occurrence le fonds d’investissement américain Starwood Capital, avait envisagé de réaliser une fructueuse opération immobilière.
Une cession du bâtiment pour une résidence lui aurait rapporté, selon l’emplacement, près d’un milliard d’euros contre 300 M€ pour la simple cession de l’hôtel.
Tel est le message adressé par la ville de Cannes aux propriétaires d’établissements hôteliers qui pourraient se laisser séduire par les spéculateurs immobiliers.
Dans son PLU, elle a inscrit cette obligation.
En 2011, le propriétaire du célèbre Martinez sur la Croisette, en l’occurrence le fonds d’investissement américain Starwood Capital, avait envisagé de réaliser une fructueuse opération immobilière.
Une cession du bâtiment pour une résidence lui aurait rapporté, selon l’emplacement, près d’un milliard d’euros contre 300 M€ pour la simple cession de l’hôtel.
Le changement de destination des structures hôtelières interdit
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La pression immobilière sur Cannes est telle que la plupart des hôteliers en centre ville, et notamment ceux situés non loin de la Croisette, sont soumis à de nombreuses sollicitations de ce type.
Pour éviter que le patrimoine hôtelier ne disparaisse et défendre une capacité d’hébergement essentielle pour l’accueil des grandes manifestations au palais des Festivals (Festival du Film, Mipim, Mapic, Midem, Salon Tax Free…), la ville va introduire une obligation dans son PLU.
Elle interdit, dans un périmètre bien délimité du centre ville, le changement de destination des structures hôtelières.
Cannes compte 5000 chambres, la plupart dans le secteur concerné. Cette capacité est déjà insuffisante pour répondre à la demande de grandes manifestations comme le Mipim (15.000 participants) ou le Festival du Film.
La réduction de la capacité hôtelière pourrait handicaper la ville dans l’accueil, voire le maintien de manifestations professionnelles, qui génèrent d’importantes retombées économiques et favorise son image dans le monde.
Ce qui reste la meilleure des promotions touristiques.
Pour éviter que le patrimoine hôtelier ne disparaisse et défendre une capacité d’hébergement essentielle pour l’accueil des grandes manifestations au palais des Festivals (Festival du Film, Mipim, Mapic, Midem, Salon Tax Free…), la ville va introduire une obligation dans son PLU.
Elle interdit, dans un périmètre bien délimité du centre ville, le changement de destination des structures hôtelières.
Cannes compte 5000 chambres, la plupart dans le secteur concerné. Cette capacité est déjà insuffisante pour répondre à la demande de grandes manifestations comme le Mipim (15.000 participants) ou le Festival du Film.
La réduction de la capacité hôtelière pourrait handicaper la ville dans l’accueil, voire le maintien de manifestations professionnelles, qui génèrent d’importantes retombées économiques et favorise son image dans le monde.
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