Choisir des fournisseurs respectueux de leur distribution, un message qu’a sûrement entendu René Marc Chikli, président du Ceto
53 licences avaient fait le déplacement pour cette 3ème assemblé générale du Cercle d’Etudes des Indépendants du Voyages (Cediv).
D'abord destinée à remettre sa participation à l'association Reconstruire & Vivre (voir encadré), cette AG organisée pour la 1ère fois à l’étranger fut aussi l’occasion d’affirmer ses particularités et de poser ses conditions de partenariat.
« Nous ne sommes pas un réseau mais un regroupement d’indépendants, un cercle d’études comme l’est celui des tour opérateurs. Nous ne sommes pas là pour être un syndicat », a réaffirmé Adriana Minchella, la présidente du Cediv, qui regroupe déjà 160 agences.
« Depuis notre création en 2003, nous connaissons une progression annuelle de 50 % des adhésions à notre association». Et le potentiel de développement n’est pas mince si l’on estime qu’ils sont encore entre 1 200 et 1 500 irréductibles qui pourraient se laisser séduire par le discours de l’association. Mais si l’on s’en tient aux chiffres, le Cediv en pèserait déjà 10 %.
Rappel à l’ordre des réseaux
« Nous ne travaillerons qu’avec les fournisseurs qui jouent le jeu de la distribution », a rappelé Adriana Minchella. Un message qu’a sûrement entendu René Marc Chikli, le président du Ceto, présent lors de ce déplacement sri lankais.
D’autres l’ont déjà entendu. Ainsi, TMS a présenté aux participants son produit Cediv Assur et TUI envisage des produits exclusifs pour les membres du Cediv.
« C’est la première participation de type pour TUI mais nous n’avons qu’à nous en féliciter », précise d’ailleurs Pascal Boyer, le directeur des ventes de TUI France, principal sponsor de cette réunion avec la compagnie Sri Lankan Airlines et l’Office de Tourisme du Sri Lanka.
Depuis la signature du partenariat avec le Cediv, Le TO représente déjà 16 % des parts de marché de l’association. Mais il n'es tpas le seul. « Notre accord avec Marmara/Etapes Nouvelles fonctionne bien, nos ventes sont en progression de 80 % », se félicite Adriana Minchella.
Un chant des sirènes qui charme, ou plutôt a charmé les agences de réseaux. « Il y en a qui nous ont rejoints. Mais elles ont été rappelées à l’ordre par leur structure. » Car la structure associative du Cediv et ses actions ne plaisent pas à tout le monde.
« Le dossier Air France n’est pas clos »
Autre source de friction, le contentieux avec le Groupe Air France/KLM n’est pas oublié. « Nous ne ferons pas appel de la dernière décision du tribunal de commerce. Pourtant nous ne demandions que la réalisation d’une étude de rentabilité du modèle économique proposé par Air France. »
Après ce nouvel échec, le Cediv change son fusil d’épaule. « Le dossier Air France n’est pas clos. Nous réfléchissons actuellement à la création d’un collectif pour contrer la compagnie. » De quoi faire à nouveau réagir le Groupe Air France KLM qui avait pourtant montré quelques signes d’apaisement.
« Les mesures de rétorsion ont été suspendues en mars dernier. Certaines agences ont pu récupérer leur PQP, mais pas d’autres », précise Christian Coulaud, administrateur et responsable de la commission Air au Cediv. Son agence, Runaworld, spécialisée dans la billetterie aérienne ne l’a pas récupérée… tout comme celles des autres administrateurs de l’association.
Etonnant non ?
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
D'abord destinée à remettre sa participation à l'association Reconstruire & Vivre (voir encadré), cette AG organisée pour la 1ère fois à l’étranger fut aussi l’occasion d’affirmer ses particularités et de poser ses conditions de partenariat.
« Nous ne sommes pas un réseau mais un regroupement d’indépendants, un cercle d’études comme l’est celui des tour opérateurs. Nous ne sommes pas là pour être un syndicat », a réaffirmé Adriana Minchella, la présidente du Cediv, qui regroupe déjà 160 agences.
« Depuis notre création en 2003, nous connaissons une progression annuelle de 50 % des adhésions à notre association». Et le potentiel de développement n’est pas mince si l’on estime qu’ils sont encore entre 1 200 et 1 500 irréductibles qui pourraient se laisser séduire par le discours de l’association. Mais si l’on s’en tient aux chiffres, le Cediv en pèserait déjà 10 %.
Rappel à l’ordre des réseaux
« Nous ne travaillerons qu’avec les fournisseurs qui jouent le jeu de la distribution », a rappelé Adriana Minchella. Un message qu’a sûrement entendu René Marc Chikli, le président du Ceto, présent lors de ce déplacement sri lankais.
D’autres l’ont déjà entendu. Ainsi, TMS a présenté aux participants son produit Cediv Assur et TUI envisage des produits exclusifs pour les membres du Cediv.
« C’est la première participation de type pour TUI mais nous n’avons qu’à nous en féliciter », précise d’ailleurs Pascal Boyer, le directeur des ventes de TUI France, principal sponsor de cette réunion avec la compagnie Sri Lankan Airlines et l’Office de Tourisme du Sri Lanka.
Depuis la signature du partenariat avec le Cediv, Le TO représente déjà 16 % des parts de marché de l’association. Mais il n'es tpas le seul. « Notre accord avec Marmara/Etapes Nouvelles fonctionne bien, nos ventes sont en progression de 80 % », se félicite Adriana Minchella.
Un chant des sirènes qui charme, ou plutôt a charmé les agences de réseaux. « Il y en a qui nous ont rejoints. Mais elles ont été rappelées à l’ordre par leur structure. » Car la structure associative du Cediv et ses actions ne plaisent pas à tout le monde.
« Le dossier Air France n’est pas clos »
Autre source de friction, le contentieux avec le Groupe Air France/KLM n’est pas oublié. « Nous ne ferons pas appel de la dernière décision du tribunal de commerce. Pourtant nous ne demandions que la réalisation d’une étude de rentabilité du modèle économique proposé par Air France. »
Après ce nouvel échec, le Cediv change son fusil d’épaule. « Le dossier Air France n’est pas clos. Nous réfléchissons actuellement à la création d’un collectif pour contrer la compagnie. » De quoi faire à nouveau réagir le Groupe Air France KLM qui avait pourtant montré quelques signes d’apaisement.
« Les mesures de rétorsion ont été suspendues en mars dernier. Certaines agences ont pu récupérer leur PQP, mais pas d’autres », précise Christian Coulaud, administrateur et responsable de la commission Air au Cediv. Son agence, Runaworld, spécialisée dans la billetterie aérienne ne l’a pas récupérée… tout comme celles des autres administrateurs de l’association.
Etonnant non ?
Hervé Ducruet - herve.ducruet@tourmag.com
Adriana Minchella remet un chèque pour 10 maisons à Chandra et Patricia Wickramasinghe, présidente de l'association ''Reconstruire et Vivre''
Le Cediv offre 30 maisons à Reconstruire et Vivre
Ils étaient venus d’abord pour ça. Montrer qu'ils n'avaient pas oublié la population sri lankaise avec cette « conven’ctour » d'un nouveau genre, mixant A.G. et voyages d'études pour bon nombre d'agences qui ne connaissaient pas la destination. Et le mercredi 7 juin, obligatoirement avant 16 heures pour que les auspices soient favorables, Adriana Minchella a posé la première pierre de la nouvelle école du village d’Habaraduwa.
Mais la présidente du Cediv ne s’était pas seulement dérangée pour faire de la maçonnerie. Elle venait également remettre à l’association "Reconstruire et Vivre" les dons recueillis au sein des membres de l’association.
« Nous avons amené de quoi construire 10 maisons supplémentaire, soit 30 000 €. Je remercie chaleureusement Jean-Pierre Mas qui nous a remis un complément de 1 800 € au titre du réseau Afat Voyages pour pouvoir offir ces 10 maisons à Reconstruire & Vivre. »
« Nous vous remercions du fond du cœur pour cette formidable générosité. Grâce à vous d’autres familles vont enfin pouvoir retrouver un toit. Les maisons coûtent chers et l’inflation des matériaux les met à 3 000 € l’unité. Nous avons voulu construire des maisons solides qui résistent au temps » précise Patricia Wickramasinghe, présidente de l’association.
Et devant la générosité des donateurs, l’association a du acheter un nouveau terrain pour aider un nouveau village. Rien qu’avec TUI et le Cediv, l’association a recueilli 180 000 €... soit autant que ce qu'a donné le Snav à la Croix Rouge !
Ils étaient venus d’abord pour ça. Montrer qu'ils n'avaient pas oublié la population sri lankaise avec cette « conven’ctour » d'un nouveau genre, mixant A.G. et voyages d'études pour bon nombre d'agences qui ne connaissaient pas la destination. Et le mercredi 7 juin, obligatoirement avant 16 heures pour que les auspices soient favorables, Adriana Minchella a posé la première pierre de la nouvelle école du village d’Habaraduwa.
Mais la présidente du Cediv ne s’était pas seulement dérangée pour faire de la maçonnerie. Elle venait également remettre à l’association "Reconstruire et Vivre" les dons recueillis au sein des membres de l’association.
« Nous avons amené de quoi construire 10 maisons supplémentaire, soit 30 000 €. Je remercie chaleureusement Jean-Pierre Mas qui nous a remis un complément de 1 800 € au titre du réseau Afat Voyages pour pouvoir offir ces 10 maisons à Reconstruire & Vivre. »
« Nous vous remercions du fond du cœur pour cette formidable générosité. Grâce à vous d’autres familles vont enfin pouvoir retrouver un toit. Les maisons coûtent chers et l’inflation des matériaux les met à 3 000 € l’unité. Nous avons voulu construire des maisons solides qui résistent au temps » précise Patricia Wickramasinghe, présidente de l’association.
Et devant la générosité des donateurs, l’association a du acheter un nouveau terrain pour aider un nouveau village. Rien qu’avec TUI et le Cediv, l’association a recueilli 180 000 €... soit autant que ce qu'a donné le Snav à la Croix Rouge !