Ryanair va-t-il supprimer sa base marseillaise ?
C’est en tous cas la menace non dissimulée que profère Michael O’Leary si le tribunal d’Aix en Provence entame une action contre la compagnie dont les employés travaillent sous contrat irlandais.
Et le patron de Ryanair de pester contre le protectionisme français et contre Air France qui lui met des bâtons dans les ailes.
Marseille est l’unique base française de Ryanair qui y a installé quatre appareils et opère sur 26 destinations.
L’argument de Michael O’Leary c’est que ces appareils sont immatriculés en Irlande et sont donc « territoire irlandais » - ce qui lui permet de mettre les 120 PNC - dont une vingtaine de Français - qui sont attachés à ces quatre appareils sous contrat irlandais.
Et le décret français qui oblige les entreprises à rémunérer et payer les charges sociales en France est apparu en 2007, soit un an après l’ouverture de la base marseillaise.
C’est en tous cas la menace non dissimulée que profère Michael O’Leary si le tribunal d’Aix en Provence entame une action contre la compagnie dont les employés travaillent sous contrat irlandais.
Et le patron de Ryanair de pester contre le protectionisme français et contre Air France qui lui met des bâtons dans les ailes.
Marseille est l’unique base française de Ryanair qui y a installé quatre appareils et opère sur 26 destinations.
L’argument de Michael O’Leary c’est que ces appareils sont immatriculés en Irlande et sont donc « territoire irlandais » - ce qui lui permet de mettre les 120 PNC - dont une vingtaine de Français - qui sont attachés à ces quatre appareils sous contrat irlandais.
Et le décret français qui oblige les entreprises à rémunérer et payer les charges sociales en France est apparu en 2007, soit un an après l’ouverture de la base marseillaise.
Ryanair n’a aucune société immatriculée en France
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Pour la compagnie, c’est sûr, ce décret qu’elle a dénoncé devant la cour européenne de justice, fait partie d’une campagne orchestrée par Air France pour que la base de Marseille soit fermée.
Le patron de Ryanair se retranche derrière la loi européenne qui permet la libre circulation des biens et des hommes pour justifier de payer les salaires et les charges sociales en Irlande.
Car, contrairement à Easyjet qui a été condamnée récemment en France pour le même type de délit, Ryanair n’a aucune société immatriculée en France.
« Nous ne pouvons pas payer le personnel localement car ce personnel change de pays en permanence en fonction des besoins de la compagnie. La seule solution que nous avons trouvée, c’est de rattacher l’ensemble du personnel des 41 bases européennes à l’Irlande », explique Michael O’Leary.
Si Ryanair retire, à la fin de la saison été IATA, ses quatre appareils de Marseille qui deviendra alors une simple escale, la compagnie estime que son trafic baissera de moitié.
De 1,7 millions de passagers attendus en 2010 à environ 800 000. Les lignes qui seront fermées en premier seront les lignes domestiques sur Lille, Nantes, Tours, Brest, Biarritz…
L’aéroport de Marseille apporte évidemment son soutien à la compagnie irlandaise. Pour Jacques Pfister, le président de la CCI Marseille Provence, le retrait de Ryanair de l’ aérogare low cost mp2 signifierait « la mise en péril d’une success story ».
Et il appelle à la mobilisation de toutes les forces vives de la région pour empêcher le départ de Ryanair, soulignant qu’en 2009 Marseille a été un des rares aéroports en croissance de trafic, grâce à l‘apport des compagnies low cost.
Le patron de Ryanair se retranche derrière la loi européenne qui permet la libre circulation des biens et des hommes pour justifier de payer les salaires et les charges sociales en Irlande.
Car, contrairement à Easyjet qui a été condamnée récemment en France pour le même type de délit, Ryanair n’a aucune société immatriculée en France.
« Nous ne pouvons pas payer le personnel localement car ce personnel change de pays en permanence en fonction des besoins de la compagnie. La seule solution que nous avons trouvée, c’est de rattacher l’ensemble du personnel des 41 bases européennes à l’Irlande », explique Michael O’Leary.
Si Ryanair retire, à la fin de la saison été IATA, ses quatre appareils de Marseille qui deviendra alors une simple escale, la compagnie estime que son trafic baissera de moitié.
De 1,7 millions de passagers attendus en 2010 à environ 800 000. Les lignes qui seront fermées en premier seront les lignes domestiques sur Lille, Nantes, Tours, Brest, Biarritz…
L’aéroport de Marseille apporte évidemment son soutien à la compagnie irlandaise. Pour Jacques Pfister, le président de la CCI Marseille Provence, le retrait de Ryanair de l’ aérogare low cost mp2 signifierait « la mise en péril d’une success story ».
Et il appelle à la mobilisation de toutes les forces vives de la région pour empêcher le départ de Ryanair, soulignant qu’en 2009 Marseille a été un des rares aéroports en croissance de trafic, grâce à l‘apport des compagnies low cost.