"D'après ce que nous comprenons, le projet de décision est négatif, mais nous ne l'avons pas vu", a-t-il indiqué, répétant les propos qu'il avait tenus en novembre dernier. Une décision négative serait catastrophique pour Charleroi, mauvaise pour les consommateurs et pour les compagnies à bas prix", a-t-il cependant estimé.
M. O'Leary s'est ainsi dit "confiant" qu'au bout du compte, la Commission prenne "formellement une décision bonne pour la concurrence, pour les compagnies à bas prix et les consommateurs". La Commission européenne doit se prononcer prochainement sur la légalité des aides reçues par la compagnie aérienne à bas tarif irlandaise Ryanair, pour son installation sur l'aéroport secondaire public de Charleroi.
Le glas du modèle économique de Ryanair sonne-t-il ?
Le directeur général de Ryanair était venu à Bruxelles pour rencontrer les dirigeants d'aéroports régionaux européens, réunis jeudi pour un séminaire à l'invitation de la région de Wallonie, qui gère l'aéroport de Charleroi.
Après le refus de la Cour d'appel administrative qui avait refusé en fin d'année les subventions accordées par l'aéroport de Strasbourg sur la liaison vers Londres, un niet de la Commission pourrait sonner le glas du modèle économique de Ryanair.
En effet, il y a fort à parier que la low cost irlandaise devrait se retirer d'un certain nombre de destinations en France où la solvabilité des liaisons n'est obtenue que grâce aux subsides des collectivités locales, territoriales et consulaires. Ceci sans compter les procès en concurrence déloyale qui pourraient être intentés à des dernières par les compagnies concurrentes.
Autre phénomène défavorable à Michael O'Leary : le taux d'occupation décroissant, malgré une augmentation significative du trafic. Or, quand on sait que le bénéfice de Ryanair représente grosso modo le montant des subventions et autres aides qui lui sont attribuées, on comprend l'inquiétude de son dirigeant.
M. O'Leary s'est ainsi dit "confiant" qu'au bout du compte, la Commission prenne "formellement une décision bonne pour la concurrence, pour les compagnies à bas prix et les consommateurs". La Commission européenne doit se prononcer prochainement sur la légalité des aides reçues par la compagnie aérienne à bas tarif irlandaise Ryanair, pour son installation sur l'aéroport secondaire public de Charleroi.
Le glas du modèle économique de Ryanair sonne-t-il ?
Le directeur général de Ryanair était venu à Bruxelles pour rencontrer les dirigeants d'aéroports régionaux européens, réunis jeudi pour un séminaire à l'invitation de la région de Wallonie, qui gère l'aéroport de Charleroi.
Après le refus de la Cour d'appel administrative qui avait refusé en fin d'année les subventions accordées par l'aéroport de Strasbourg sur la liaison vers Londres, un niet de la Commission pourrait sonner le glas du modèle économique de Ryanair.
En effet, il y a fort à parier que la low cost irlandaise devrait se retirer d'un certain nombre de destinations en France où la solvabilité des liaisons n'est obtenue que grâce aux subsides des collectivités locales, territoriales et consulaires. Ceci sans compter les procès en concurrence déloyale qui pourraient être intentés à des dernières par les compagnies concurrentes.
Autre phénomène défavorable à Michael O'Leary : le taux d'occupation décroissant, malgré une augmentation significative du trafic. Or, quand on sait que le bénéfice de Ryanair représente grosso modo le montant des subventions et autres aides qui lui sont attribuées, on comprend l'inquiétude de son dirigeant.