Après Cuba, la Colombie deviendra-t-elle, grâce à un apaisement politique, une destination touristique phare ?
C'est ce en quoi veut croire l'association franco-colombienne "Nouvelle Colombie", qui lançait, mercredi 17 mai 2017 à Paris, son projet "Tourisme en temps de paix".
Longtemps exclu des grandes destinations touristiques mondiales à cause de son climat d'insécurité, l'état sud américain a vu le nombre de touristes le visitant augmenter de près de 40% entre 2010 et 2015.
"La Colombie, c'est un pays en transition, mais c'est surtout la destination du tourisme de demain", explique Luis Alejandro Davilla, Colombien de 28 ans, et fondateur de Nouvelle Colombie.
"On a une incroyable diversité patrimoniale, un nouveau contexte politique depuis le 26 septembre 2016 et l'accord signé entre le gouvernement et les FARC, et surtout, une offre touristique complète à créer", précise-t-il.
C'est ce en quoi veut croire l'association franco-colombienne "Nouvelle Colombie", qui lançait, mercredi 17 mai 2017 à Paris, son projet "Tourisme en temps de paix".
Longtemps exclu des grandes destinations touristiques mondiales à cause de son climat d'insécurité, l'état sud américain a vu le nombre de touristes le visitant augmenter de près de 40% entre 2010 et 2015.
"La Colombie, c'est un pays en transition, mais c'est surtout la destination du tourisme de demain", explique Luis Alejandro Davilla, Colombien de 28 ans, et fondateur de Nouvelle Colombie.
"On a une incroyable diversité patrimoniale, un nouveau contexte politique depuis le 26 septembre 2016 et l'accord signé entre le gouvernement et les FARC, et surtout, une offre touristique complète à créer", précise-t-il.
Une école de tourisme et un réceptif
Dans un premier temps, son équipe entend créer un centre de formation touristique international situé à Santa Marta, sur la côte caraïbe du pays.
"Il n'y a pas encore de formation officielle pour devenir guide professionnel en Colombie", explique Inis Lucidarme, membre de l'association. Un diplôme "d'agent de voyages et tourisme" sera mis en place, et les 12 premiers étudiants y feront leur rentrée en janvier 2018.
Et à horizon 2019, la jeune association, dont les membres se sont rencontrés lors de leurs études de tourisme, prévoit d'ouvrir une agence réceptive, dont le principe se base sur un tourisme responsable.
"Le principe, c'est qu'après leur circuit, on propose aux touristes d'échanger avec la communauté, avec les tribus indigènes locales, participer à des ateliers d'artisanats", raconte Christophe-C Charles-Alfred, le futur directeur.
"Ce sera une agence d'un nouveau genre, pensée par des jeunes pour les jeunes", espère-t-il. Ainsi, Nouvelle Colombie a commencé à nouer des partenariats avec des hôtels sur place, et réfléchit à se rapprocher de TO spécialistes de la destination.
"Il n'y a pas encore de formation officielle pour devenir guide professionnel en Colombie", explique Inis Lucidarme, membre de l'association. Un diplôme "d'agent de voyages et tourisme" sera mis en place, et les 12 premiers étudiants y feront leur rentrée en janvier 2018.
Et à horizon 2019, la jeune association, dont les membres se sont rencontrés lors de leurs études de tourisme, prévoit d'ouvrir une agence réceptive, dont le principe se base sur un tourisme responsable.
"Le principe, c'est qu'après leur circuit, on propose aux touristes d'échanger avec la communauté, avec les tribus indigènes locales, participer à des ateliers d'artisanats", raconte Christophe-C Charles-Alfred, le futur directeur.
"Ce sera une agence d'un nouveau genre, pensée par des jeunes pour les jeunes", espère-t-il. Ainsi, Nouvelle Colombie a commencé à nouer des partenariats avec des hôtels sur place, et réfléchit à se rapprocher de TO spécialistes de la destination.
Créer une "chaîne touristique"
"En fait, c'est une véritable chaîne touristique responsable et sociale que l'on crée", résume Luis Alejandro Davilla, précisant que son association promouvait la réinsertion des populations vulnérables dans la période d'après-guerre que traverse son pays.
"Notre objectif est clairement la réinsertion professionnelle par le tourisme", ajoute Inis Lucidarme.
Un projet naissant et ambitieux qui, s'il a déjà reçu le soutien du Conservatoire nationale des arts et métier (CNAM), de l'Agence colombienne pour la réintégration (ACR), de la Sophia, ou encore du Welcome city lab, est toujours en recherche de financements, par des partenariats institutionnels ou via des opérations de crowdfunding.
"Le pays a un potentiel touristique absolument énorme", martèle Luis Alejandro Davilla.
Il conclut : "je veux contribuer à un nouveau chapitre de l'Histoire de mon pays. Et je sais que 48 millions de Colombiens nous regardent".
"Notre objectif est clairement la réinsertion professionnelle par le tourisme", ajoute Inis Lucidarme.
Un projet naissant et ambitieux qui, s'il a déjà reçu le soutien du Conservatoire nationale des arts et métier (CNAM), de l'Agence colombienne pour la réintégration (ACR), de la Sophia, ou encore du Welcome city lab, est toujours en recherche de financements, par des partenariats institutionnels ou via des opérations de crowdfunding.
"Le pays a un potentiel touristique absolument énorme", martèle Luis Alejandro Davilla.
Il conclut : "je veux contribuer à un nouveau chapitre de l'Histoire de mon pays. Et je sais que 48 millions de Colombiens nous regardent".