L'épidémie du coronavirus est une "douche froide économique" pour Air France comme pour tout le secteur © Airbus SAS
200 millions d’euros : voici ce que pourrait coûter la crise du Coronavirus (Covid-19) au résultat d’exploitation 2020 d’Air France, d’après les estimations dévoilées lors des résultats financiers du groupe jeudi 20 février 2020.
Une lourde facture qui pourrait s’alourdir si la crise se poursuit. Alors que les avions d’Air France vers la Chine restent cloués au sol, la direction estime qu’il est encore trop tôt pour passer à un plan B.
Une lourde facture qui pourrait s’alourdir si la crise se poursuit. Alors que les avions d’Air France vers la Chine restent cloués au sol, la direction estime qu’il est encore trop tôt pour passer à un plan B.
Une "douche froide économique"
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« La crise a tout remis en question après un mois de janvier plutôt bon financièrement. C’est une douche froide économique », avoue Frédéric Gagey, directeur financier du groupe Air France-KLM.
« L’impact est déjà très important sur une période très courte, et si la crise devrait s’étendre cela deviendrait problématique. Nous bougerons si la crise perdure », a-t-il lancé lors de la présentation des résultats d’Air France-KLM jeudi à Roissy.
La direction de la compagnie tricolore s’attend déjà à une recette unitaire négative sur le premier trimestre 2020. D’autant plus que les réservations sur le long-courrier sont déjà bien touchées : -3% sur février, -5% sur mars, -4% sur avril et -3% sur mai.
« L’impact est déjà très important sur une période très courte, et si la crise devrait s’étendre cela deviendrait problématique. Nous bougerons si la crise perdure », a-t-il lancé lors de la présentation des résultats d’Air France-KLM jeudi à Roissy.
La direction de la compagnie tricolore s’attend déjà à une recette unitaire négative sur le premier trimestre 2020. D’autant plus que les réservations sur le long-courrier sont déjà bien touchées : -3% sur février, -5% sur mars, -4% sur avril et -3% sur mai.
Quels ajustements ?
« On ne change pas de stratégie pour le moment. Il est clair que si l’impact économique devait être modifié, il faudra travailler sur un nouvel objectif de coût unitaire, sur un redéploiement des capacité, une gestion des coûts et un plan d’investissement. En somme, s’ajuster à la nouvelle donne économique », analyse Frédéric Gagey.
« Il est encore trop tôt pour lancer ce genre d’action, mais nous commençons à nous y pencher un tout petit peu », conclut-il.
Pour l’instant, alors que le virus a déjà fait plus de 2000 morts et que l’épidémie suscite les craintes du monde du tourisme, Air France a suspendu ses vols vers la Chine jusqu’à la fin mars et table toujours sur une reprise progressive des vols à partir d’avril.
« Il est encore trop tôt pour lancer ce genre d’action, mais nous commençons à nous y pencher un tout petit peu », conclut-il.
Pour l’instant, alors que le virus a déjà fait plus de 2000 morts et que l’épidémie suscite les craintes du monde du tourisme, Air France a suspendu ses vols vers la Chine jusqu’à la fin mars et table toujours sur une reprise progressive des vols à partir d’avril.