Pascal de Izaguirre ne croit pas au charter, ni au low cost long courrier - DR : G.B.
Dans le viseur de Pascal de Izaguirre, il y a XL Airways : « Je ne crois pas au charter et je ne crois pas non plus au low cost long courrier », assène le Pdg de TUI France et de la compagnie Corsair.
Une pierre dans le jardin de son nouveau concurrent XL Airways qui vient justement d’annoncer des vols réguliers low cost vers les Antilles depuis Paris et vers la Réunion depuis Marseille.
C’est que le challenger dérange et sème un peu la pagaille dans un marché qui peine à renouer avec la reprise.
Le patron de Corsair reconnaît que le risque de surcapacité est réel alors que Corsair et Air Caraïbes se sont entendues pour justement réguler les baisses de remplissage.
Une pierre dans le jardin de son nouveau concurrent XL Airways qui vient justement d’annoncer des vols réguliers low cost vers les Antilles depuis Paris et vers la Réunion depuis Marseille.
C’est que le challenger dérange et sème un peu la pagaille dans un marché qui peine à renouer avec la reprise.
Le patron de Corsair reconnaît que le risque de surcapacité est réel alors que Corsair et Air Caraïbes se sont entendues pour justement réguler les baisses de remplissage.
La compagnie pourra-t-elle s’aligner sur les tarifs de XL Airways ?
Premier objectif : une "dédensification" de l’offre en sièges - DR
Ainsi sur la période traditionnellement creuse des mois de mai et juin, Corsair a annulé 19 rotations et reprotégé les passagers sur ceux d’Air Caraïbes tandis que cette dernière aurait fait la même chose avec une dizaine de ses rotations.
Au moment où Corsair monte en gamme son service à bord, tout en gardant des B-747 gourmands en carburant, pourra-t-elle du même coup s’aligner sur les tarifs hyper compétitifs promis par XL Airways comme Pascal de Izaguirre affirme en avoir l'intention ?
Entre les investissements nécessaires à la montée en gamme du produit et le retour à l’équilibre des comptes prévu à la fin de l’exercice prochain, octobre 2013/septembre 2014, la voie est étroite.
Pour l’heure, les actionnaires britanniques ont approuvé cette stratégie de montée en gamme avec, à la clé, une recapitalisation de 300 millions d’euros dont la plus grande partie sera utilisée pour combler les pertes déjà accumulées.
Une injection de 210 millions d’euros a été effectuée en mai dernier et 36 millions ont été tout de suite attribués à la modernisation du produit dont le premier objectif est une« dédensification » de l’offre en sièges.
Au moment où Corsair monte en gamme son service à bord, tout en gardant des B-747 gourmands en carburant, pourra-t-elle du même coup s’aligner sur les tarifs hyper compétitifs promis par XL Airways comme Pascal de Izaguirre affirme en avoir l'intention ?
Entre les investissements nécessaires à la montée en gamme du produit et le retour à l’équilibre des comptes prévu à la fin de l’exercice prochain, octobre 2013/septembre 2014, la voie est étroite.
Pour l’heure, les actionnaires britanniques ont approuvé cette stratégie de montée en gamme avec, à la clé, une recapitalisation de 300 millions d’euros dont la plus grande partie sera utilisée pour combler les pertes déjà accumulées.
Une injection de 210 millions d’euros a été effectuée en mai dernier et 36 millions ont été tout de suite attribués à la modernisation du produit dont le premier objectif est une« dédensification » de l’offre en sièges.
Un premier A 330-200 reconfiguré
Autres articles
-
Corsair : l'Etat s'échine à éponger 141 millions d'aides [ABO]
-
Taxe Chirac : prix des billets d'avion en hausse pour les Outre-mer ! 🔑
-
Pourquoi Boris Reibenberg est devenu actionnaire de Corsair 🔑
-
Corsair : tout ce qui n'a pas été dit sur le tour de table ! 🔑
-
Air Sénégal : quel avenir pour la compagnie ?
Le nombre de sièges éco passe ainsi de 582 à 533 sièges pour les trois B-747 qui restent dans la flotte et celui des A 330 passe de 323 à 304 sièges.
Ce gain d’espace permet non seulement d’en rajouter entre les rangées des sièges Eco mais surtout d’augmenter l’espace Grand Large qui passe du même coup à 36 sièges pour les 747 et à 26 sièges pour les Airbus.
Le premier A 330-200 reconfiguré vient de sortir des ateliers d’Air France et, de fait, les passagers des vols Antilles ne manqueront pas de remarquer que le produit n’a aucune comparaison avec les « bétaillères » du passé.
La compagnie a également rajeuni le système de divertissement avec un écran par siège, le choix entre vingt films, des audiobooks et bientôt les éditions en ligne de quelques quotidiens.
De quoi donner aux « congés bonifiés » dont Corsair a remporté la plus grande partie des appels d’offres cette année, des envies d’y revenir. Après tout, c’est le but de la manœuvre…
Ce gain d’espace permet non seulement d’en rajouter entre les rangées des sièges Eco mais surtout d’augmenter l’espace Grand Large qui passe du même coup à 36 sièges pour les 747 et à 26 sièges pour les Airbus.
Le premier A 330-200 reconfiguré vient de sortir des ateliers d’Air France et, de fait, les passagers des vols Antilles ne manqueront pas de remarquer que le produit n’a aucune comparaison avec les « bétaillères » du passé.
La compagnie a également rajeuni le système de divertissement avec un écran par siège, le choix entre vingt films, des audiobooks et bientôt les éditions en ligne de quelques quotidiens.
De quoi donner aux « congés bonifiés » dont Corsair a remporté la plus grande partie des appels d’offres cette année, des envies d’y revenir. Après tout, c’est le but de la manœuvre…