Sorrente, le chant des sirènes !
À une cinquantaine de kilomètres de Naples, la péninsule sorrentine fend la mer Tyrrhénienne et ferme la baie.
Oubliée la frénétique agitation de la grande ville, éclipsée l’inquiétante silhouette du Vésuve ; tout n’y est que calme, luxe et volupté. N’est-ce pas ici que les sirènes tentèrent de séduire Ulysse ?
Les Romains avaient déjà fait de Sorrente, la principale ville de la péninsule (20 000 habitants) une chic station de villégiature. Rien n’a changé.
Accrochés à une falaise surplombant les flots, les palaces aux couleurs pastel dévoilent des terrasses au charme suranné, idéales pour un « drink » en regardant le temps qui passe ; par exemple au bien-nommé hôtel Bellevue Syrène (Relais & Châteaux).
Endormie en hiver, Sorrente se réveille chaque printemps telle une Belle au Bois Dormant. Quelques ruelles piétonnes bordées de trattorias et de boutiques éphémères s’enroulent autour de la piazza Tasso, des jardins plantés d’orangers embaument l’atmosphère, une cathédrale et de jolis immeubles ocres ajoutent une note culturelle.
Alors qu’au pied de la falaise, accessible par de longs escaliers ou un ascenseur, le petit port vit au rythme des ferries qui filent vers Capri...
Oubliée la frénétique agitation de la grande ville, éclipsée l’inquiétante silhouette du Vésuve ; tout n’y est que calme, luxe et volupté. N’est-ce pas ici que les sirènes tentèrent de séduire Ulysse ?
Les Romains avaient déjà fait de Sorrente, la principale ville de la péninsule (20 000 habitants) une chic station de villégiature. Rien n’a changé.
Accrochés à une falaise surplombant les flots, les palaces aux couleurs pastel dévoilent des terrasses au charme suranné, idéales pour un « drink » en regardant le temps qui passe ; par exemple au bien-nommé hôtel Bellevue Syrène (Relais & Châteaux).
Endormie en hiver, Sorrente se réveille chaque printemps telle une Belle au Bois Dormant. Quelques ruelles piétonnes bordées de trattorias et de boutiques éphémères s’enroulent autour de la piazza Tasso, des jardins plantés d’orangers embaument l’atmosphère, une cathédrale et de jolis immeubles ocres ajoutent une note culturelle.
Alors qu’au pied de la falaise, accessible par de longs escaliers ou un ascenseur, le petit port vit au rythme des ferries qui filent vers Capri...
À pied, en scooter ou en Fiat 500...
La côte amalfitaine n’est pas seulement l’une des plus belles merveilles naturelles de l’Italie, classée au patrimoine de l’Unesco. C’est aussi une destination star ! Des Kennedy à Aristote Onassis en passant par Sophia Loren, tous ont craqué pour cette côte d’Azur à la sauce italienne qui s’étire sur 25 kilomètres, entre Sorrente et Salerne.
À juste titre tant les paysages de ces montagnes abruptes qui dévalent dans la mer donnent le vertige...
Pour explorer la route sinueuse qui serpente sur sa corniche étroite, optez pour le charme vintage : la rétro Fiat 500 ou le scooter.
Suspendu entre ciel et mer, on se gave de paysages paradisiaques... Mais le must pour éviter les bouchons, c’est encore la randonnée sur des sentiers balisés. Comme le bien nommé « Sentier des dieux » qui relie les villages de Nocelle et Bomerano ; trois heures d’une balade étourdissante, avec vue plongeante sur les eaux turquoise.
À juste titre tant les paysages de ces montagnes abruptes qui dévalent dans la mer donnent le vertige...
Pour explorer la route sinueuse qui serpente sur sa corniche étroite, optez pour le charme vintage : la rétro Fiat 500 ou le scooter.
Suspendu entre ciel et mer, on se gave de paysages paradisiaques... Mais le must pour éviter les bouchons, c’est encore la randonnée sur des sentiers balisés. Comme le bien nommé « Sentier des dieux » qui relie les villages de Nocelle et Bomerano ; trois heures d’une balade étourdissante, avec vue plongeante sur les eaux turquoise.
Amalfi et Positano, les villages stars
Blottie entre la montagne accidentée et une plage de sable noir qui rappelle les origines volcaniques de la région, la ville d’Amalfi tient son rang.
Celle qui a donné son nom à la côte déroule son histoire autour d’une cathédrale coiffée d’un dôme polychrome aux faïences vertes et jaunes, souvenir d’un riche passé. Car la cité de quelques milliers d’âmes fut autrefois une république maritime, qui rivalisait avec Gênes ou Venise.
On se perd dans les ruelles bordées de galeries d’art, on se bouscule devant les gelataria pour déguster une glace, à l’Italienne bien sûr...
Positano joue une autre partition : celle d’une station huppée accrochée à la montagne ; un vrai décor de théâtre, avec son architecture arabisante et ses maisons bariolées comme dans une aquarelle qui dégoulinent en guirlande jusqu’à la mer.
Pas grand-chose à faire, si ce n’est visiter les jolies boutiques et rejouer la Dolce Vita ! Sans doute inspirés par Neptune qui aurait fondé la cité pour une nymphe, les amoureux s’enlacent à l’ombre des bougainvilliers qui rafraîchissent les ruelles. On les retrouvera plus tard sur les transats parfaitement alignés, camaïeu de couleurs qui illuminent les plages.
Celle qui a donné son nom à la côte déroule son histoire autour d’une cathédrale coiffée d’un dôme polychrome aux faïences vertes et jaunes, souvenir d’un riche passé. Car la cité de quelques milliers d’âmes fut autrefois une république maritime, qui rivalisait avec Gênes ou Venise.
On se perd dans les ruelles bordées de galeries d’art, on se bouscule devant les gelataria pour déguster une glace, à l’Italienne bien sûr...
Positano joue une autre partition : celle d’une station huppée accrochée à la montagne ; un vrai décor de théâtre, avec son architecture arabisante et ses maisons bariolées comme dans une aquarelle qui dégoulinent en guirlande jusqu’à la mer.
Pas grand-chose à faire, si ce n’est visiter les jolies boutiques et rejouer la Dolce Vita ! Sans doute inspirés par Neptune qui aurait fondé la cité pour une nymphe, les amoureux s’enlacent à l’ombre des bougainvilliers qui rafraîchissent les ruelles. On les retrouvera plus tard sur les transats parfaitement alignés, camaïeu de couleurs qui illuminent les plages.
Ravello, ou l'élégance italienne
Quelques lacets (bien serrés) au-dessus d’Amalfi – là-haut dans la montagne à 365 m d’altitude – Ravello observe avec bienveillance l’agitation touristique de sa célèbre voisine...
Rendu célèbre par Wagner qui y trouva l’inspiration pour composer Parsifal, l’élégant village cultive un côté exclusif, avec ses riches villas et ses venelles en escaliers, son cloître mauresque et son jardin exotique ; et surtout le belvédère qui s’ouvre sur le golfe de Salerne, délicieuse parenthèse au temps suspendu...
Il accueille chaque été un festival de musique à la réputation mondiale.
À Ravello, comme sur toute la côte, le spectacle n’est pas que visuel. Partout, les odeurs de pins et de cyprès se mêlent aux effluves de jasmin ; aux citronniers aussi, qui partagent les flancs des montagnes aménagés en terrasses avec les vignes et les oliviers. Aussi gros que des melons, ils seront pressés pour produire le limoncello, une liqueur qui se déguste glacée. Sortie de route assurée en cas d’excès !
Rendu célèbre par Wagner qui y trouva l’inspiration pour composer Parsifal, l’élégant village cultive un côté exclusif, avec ses riches villas et ses venelles en escaliers, son cloître mauresque et son jardin exotique ; et surtout le belvédère qui s’ouvre sur le golfe de Salerne, délicieuse parenthèse au temps suspendu...
Il accueille chaque été un festival de musique à la réputation mondiale.
À Ravello, comme sur toute la côte, le spectacle n’est pas que visuel. Partout, les odeurs de pins et de cyprès se mêlent aux effluves de jasmin ; aux citronniers aussi, qui partagent les flancs des montagnes aménagés en terrasses avec les vignes et les oliviers. Aussi gros que des melons, ils seront pressés pour produire le limoncello, une liqueur qui se déguste glacée. Sortie de route assurée en cas d’excès !
Prenez le large...
Côté terre, la route qui serpente sur la corniche est certes vertigineuse. Mais il faut aussi découvrir la côte amalfitaine depuis la mer pour en saisir toute la démesure.
Si le « métro de mer » qui cabote le long de la côte jusqu’à Salerne propose une délicieuse tranche de vie locale, on peut opter pour une croisière privée, plus luxueuse !
Les riches villas succèdent aux palais baroques accrochés aux falaises. Souvent invisibles depuis la terre ferme, parfois décatis, ils semblent sortis d’un vieux film de Visconti.
Les villages blottis dans les plis de la montagne et les stations balnéaires défilent en un élégant chapelet, ponctué de criques sauvages, de grottes secrètes et d’anciennes tours de guets.
Ces sentinelles de pierre abritent désormais des restaurants de charme ou des résidences secondaires huppées. Et lorsque s’échappe le célèbre air napolitain « O Sole mio » du haut-parleur du bateau, le cœur se fait léger...
Si le « métro de mer » qui cabote le long de la côte jusqu’à Salerne propose une délicieuse tranche de vie locale, on peut opter pour une croisière privée, plus luxueuse !
Les riches villas succèdent aux palais baroques accrochés aux falaises. Souvent invisibles depuis la terre ferme, parfois décatis, ils semblent sortis d’un vieux film de Visconti.
Les villages blottis dans les plis de la montagne et les stations balnéaires défilent en un élégant chapelet, ponctué de criques sauvages, de grottes secrètes et d’anciennes tours de guets.
Ces sentinelles de pierre abritent désormais des restaurants de charme ou des résidences secondaires huppées. Et lorsque s’échappe le célèbre air napolitain « O Sole mio » du haut-parleur du bateau, le cœur se fait léger...