Laissons les enquêteurs du BEA diligenter sereinement leurs travaux
TourMaG.com - Mais Airbus et Air France ont déjà été mis en examen ?
J.B.- "Ils ont effectivement été mis en examen pour homicide involontaire, alors que l’enquête venait de commencer.
Etonnant, quand on sait que la Justice, pour “dire le droit”, a besoin d'une certitude dans le lien de causalité entre un événement et ses conséquences. Sans cette certitude, les faits relevés sont inopérants.
Or, on trouve sur internet sur quoi s’est fondée la Justice pour conclure à l’existence d’une défaillance justifiant la qualification de faute pénale.
Il s’agit d’une simple note de travail des experts judiciaires, rédigée à la suite d’une demande du magistrat instructeur. Cette note ne présente que l’historique des faits, ainsi que le comportement des organismes concernés, ce qui amène les commentaires suivants :
1.- Le fait que des dizaines de pages de pièces cotées de la procédure soient diffusées sur internet amène la question de savoir ce qu’il en est du “secret de l’instruction” ?
2.- Ce type de document a comme objectif essentiel de présenter au Magistrat l’essentiel du contexte et du rôle joué par les différents intervenants.
Or, dès cette étape terminée, les experts judiciaires vont - en coopération avec la BGTA (Brigade de Gendarmerie du Transport Aérien) - entendre les représentants de toutes les Parties, afin d’enregistrer leurs dépositions et explications relatives aux décisions, dispositions qui auraient dû être prises et qui ne l’ont pas été,...
Ce n’est qu’à la fin de ces auditions que les experts, peuvent, dans leur rapport final, présenter leurs commentaires et avis relatifs à chaque point abordé.
Ce rapport de synthèse est indispensable à la Justice, qui est alors en mesure de “dire le droit”, après avoir reçu les dires des défenseurs et entendu également les représentants de toutes les Parties.
Alors, une nouvelle fois, laissons les enquêteurs du BEA et le collège des cinq experts judiciaires - dont les compétences, l’impartialité et l’honnêteté intellectuelle ne font absolument aucun doute - diligenter sereinement leurs travaux."
J.B.- "Ils ont effectivement été mis en examen pour homicide involontaire, alors que l’enquête venait de commencer.
Etonnant, quand on sait que la Justice, pour “dire le droit”, a besoin d'une certitude dans le lien de causalité entre un événement et ses conséquences. Sans cette certitude, les faits relevés sont inopérants.
Or, on trouve sur internet sur quoi s’est fondée la Justice pour conclure à l’existence d’une défaillance justifiant la qualification de faute pénale.
Il s’agit d’une simple note de travail des experts judiciaires, rédigée à la suite d’une demande du magistrat instructeur. Cette note ne présente que l’historique des faits, ainsi que le comportement des organismes concernés, ce qui amène les commentaires suivants :
1.- Le fait que des dizaines de pages de pièces cotées de la procédure soient diffusées sur internet amène la question de savoir ce qu’il en est du “secret de l’instruction” ?
2.- Ce type de document a comme objectif essentiel de présenter au Magistrat l’essentiel du contexte et du rôle joué par les différents intervenants.
Or, dès cette étape terminée, les experts judiciaires vont - en coopération avec la BGTA (Brigade de Gendarmerie du Transport Aérien) - entendre les représentants de toutes les Parties, afin d’enregistrer leurs dépositions et explications relatives aux décisions, dispositions qui auraient dû être prises et qui ne l’ont pas été,...
Ce n’est qu’à la fin de ces auditions que les experts, peuvent, dans leur rapport final, présenter leurs commentaires et avis relatifs à chaque point abordé.
Ce rapport de synthèse est indispensable à la Justice, qui est alors en mesure de “dire le droit”, après avoir reçu les dires des défenseurs et entendu également les représentants de toutes les Parties.
Alors, une nouvelle fois, laissons les enquêteurs du BEA et le collège des cinq experts judiciaires - dont les compétences, l’impartialité et l’honnêteté intellectuelle ne font absolument aucun doute - diligenter sereinement leurs travaux."