Place centrale de Trinidad
Après cinquante ans d’embargo, une nouvelle donne en provenance des Etats-Unis va modifier en profondeur l’avenir touristique de la destination Cuba.
Les Américains d'origine cubaine avait vu l’administration Bush durcir les conditions de visite aux familles restées sur place avec un seul vioyage limité dans le temps et autorisé une fois tous les trois ans.
Le président Barack Obama vient d’annoncer un assouplissement important ces conditions.
Dorénavant, les Americano-Cbains pourront retourner dans leur pays d'origine aussi souvent et pour aussi longtemps qu’ils le désirent.
Cette mesure, parmi d’autres, va modifier profondément l’industrie touristique cubaine qui, jusqu’à présent, comptait principalement sur la clientèle canadienne et européenne pour remplir ses hôtels.
Les Américains d'origine cubaine avait vu l’administration Bush durcir les conditions de visite aux familles restées sur place avec un seul vioyage limité dans le temps et autorisé une fois tous les trois ans.
Le président Barack Obama vient d’annoncer un assouplissement important ces conditions.
Dorénavant, les Americano-Cbains pourront retourner dans leur pays d'origine aussi souvent et pour aussi longtemps qu’ils le désirent.
Cette mesure, parmi d’autres, va modifier profondément l’industrie touristique cubaine qui, jusqu’à présent, comptait principalement sur la clientèle canadienne et européenne pour remplir ses hôtels.
2 millions d’Américains d’origine cubaine
Or, les 42 000 chambres qui composent l’infrastructure hôtelière ne suffiront pas à répondre à la nouvelle demande en provenance des Etats-Unis. L’ouverture américaine vers Cuba concerne deux millions d’Américains d’origine cubaine qui n’obtenaient jusqu’à présent des autorisations de visite qu’au compte-goutte.
Avec l'embargo, seules les compagnies charter américaines étaient autorisées à opérer des vols directs. Il n’y en avait que sept par semaine au départ de Miami, la ville la plus "cubaine" d'Amérique. D’ores et déjà, ces compagnies charter se disent prêtes à augmenter leur offre non seulement à Miami mais également New York et Los Angeles.
On peut imaginer l’envie et la curiosité de ces populations privées aussi longtemps de visites à leurs familles et à leur pays d'origine ... et, se réjouir pour elles de cette nouvelle ouverture. Mais alors, dans ces conditions, quel espace restera-t-il pour les touristes européens ?
Avec l'embargo, seules les compagnies charter américaines étaient autorisées à opérer des vols directs. Il n’y en avait que sept par semaine au départ de Miami, la ville la plus "cubaine" d'Amérique. D’ores et déjà, ces compagnies charter se disent prêtes à augmenter leur offre non seulement à Miami mais également New York et Los Angeles.
On peut imaginer l’envie et la curiosité de ces populations privées aussi longtemps de visites à leurs familles et à leur pays d'origine ... et, se réjouir pour elles de cette nouvelle ouverture. Mais alors, dans ces conditions, quel espace restera-t-il pour les touristes européens ?
On peut s’attendre à une hausse sensible des tarifs hôteliers
Par ailleurs les estimations officielles font état de quelque 50 000 vacanciers américains plus classiques qui passaient via les compagnies régulières du Mexique et du Canada pour se rendre à Cuba. On peut imaginer qu'ils seront désormais encore plus nombreux à vouloir découvrir l'île si longtemps interdite...
En France, la destination, confrontée à la concurrence de la République dominicaine était déjà en perte de vitesse.
« Cela fait des mois que je demande aux autorités cubaines de faire un effort sur les frais de visa pour redonner du dynamisme à la destination », expliquait il y a quelques jours Laurent Magnin, le président de XL Airways qui a décidé d’abandonner la desserte de Varadero.
Désormais, on peut s’attendre à une augmentation sensible des tarifs hôteliers du fait de la demande américaine. Il va falloir jouer des coudes pour mériter Cuba.
En France, la destination, confrontée à la concurrence de la République dominicaine était déjà en perte de vitesse.
« Cela fait des mois que je demande aux autorités cubaines de faire un effort sur les frais de visa pour redonner du dynamisme à la destination », expliquait il y a quelques jours Laurent Magnin, le président de XL Airways qui a décidé d’abandonner la desserte de Varadero.
Désormais, on peut s’attendre à une augmentation sensible des tarifs hôteliers du fait de la demande américaine. Il va falloir jouer des coudes pour mériter Cuba.