L’exécution du guide français de montagne Hervé Gourdel, par un groupe terroriste en Algérie, mercredi 24 septembre 2014, a suscité une vague d’annulations dans les agences de voyages.
La destination Maroc a été particulièrement touchée par cette vague de désistements.
Cinq jours après ce drame, les remontées se sont apaisées mais les prises de commandes vers les pays musulmans sont toujours en baisse.
Dans les agences, on tente de rassurer les clients.
« Les destinations affichées en orange ou en rouge sur le site du Quai d’Orsay sont les mêmes qu’avant le drame, martèle Richard Vainopoulos, président du réseau TourCom.
Nous avons néanmoins demandé à nos adhérents de rester vigilants à l’évolution de la situation, pour autant, il n’y a rien de plus que d’habitude. »
« Il s’agit là d’un fait dramatique, ajoute Jean Dionnet, PDG de Tourism Invest, mais qui s’est déroulé dans une zone reconnue comme dangereuse.
Si on allait jusqu’au bout du raisonnement, alors il faudrait lister la France dans les pays à risques, car j’estime qu’il y a plus d’insécurité aujourd’hui dans le RER ou dans un lieu public dans notre pays, que dans une zone touristique au Maroc, par exemple ».
La destination Maroc a été particulièrement touchée par cette vague de désistements.
Cinq jours après ce drame, les remontées se sont apaisées mais les prises de commandes vers les pays musulmans sont toujours en baisse.
Dans les agences, on tente de rassurer les clients.
« Les destinations affichées en orange ou en rouge sur le site du Quai d’Orsay sont les mêmes qu’avant le drame, martèle Richard Vainopoulos, président du réseau TourCom.
Nous avons néanmoins demandé à nos adhérents de rester vigilants à l’évolution de la situation, pour autant, il n’y a rien de plus que d’habitude. »
« Il s’agit là d’un fait dramatique, ajoute Jean Dionnet, PDG de Tourism Invest, mais qui s’est déroulé dans une zone reconnue comme dangereuse.
Si on allait jusqu’au bout du raisonnement, alors il faudrait lister la France dans les pays à risques, car j’estime qu’il y a plus d’insécurité aujourd’hui dans le RER ou dans un lieu public dans notre pays, que dans une zone touristique au Maroc, par exemple ».
Un report massif vers le bassin nord-méditerranéen
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A l’heure actuelle, le Ministère des affaires étrangères place une quarantaine de pays en vigilance orange ou rouge (voir la carte).
Dans les réseaux de distribution, on craint des répercussions essentiellement sur le Maroc, la Tunisie, la Turquie et, dans une moindre mesure, l’Asie du Sud Est.
« Cela risque de compliquer la visibilité des ventes de l’hiver, surtout pour les TO, précise François Piot, PDG du réseau Prêt-à-Partir.
Ils pourraient arrêter de programmer certaines destinations. Nous proposerons à ce moment-là des destinations de report autour du bassin nord-méditerranéen, comme l’Espagne et les Canaries, l’Italie ou la Grèce.
Mais dans ce cas-là, notre marge sera réduite, car nous devrons payer la TVA de 20% qui s’applique sur les ventes réalisées sur les pays de l’Union Européenne. »
Chez Selectour Afat, on constate peu d'annulations pour le moment, les clients rejoignant des destinations non touchées. Idem sur les réservations d'hiver, où les clients se tournent vers des destinations comme l'île Maurice ou La Réunion.
« Nos clients viennent surtout nous trouver en agence pour obtenir des conseils suite à ces recommandations. Notre rôle est de les accompagner et de leur apporter les informations dont ils ont besoin, ajoute Dominique Beljanski, présidente de la coopérative.
Quant à la France, elle ne devrait pas forcément bénéficier des effets de report. « C’est un faux problème, les ventes sur la France n’augmentent pas et la destination reste sujette au climat, poursuit Richard Vainopoulos.
Si la météo est clémente, tout le monde voyage, si elle est maussade, les clients se rendent à Paris ou sur la Côte d’Azur.
En revanche, les clients partiront toujours à l’étranger. Depuis le tsunami, il y a 10 ans, ils réagissent très vite. S’ils ne peuvent partir, ils annulent et partent ailleurs ».
Reste aux tour-opérateurs et aux agences à s’adapter, encore et toujours…
Dans les réseaux de distribution, on craint des répercussions essentiellement sur le Maroc, la Tunisie, la Turquie et, dans une moindre mesure, l’Asie du Sud Est.
« Cela risque de compliquer la visibilité des ventes de l’hiver, surtout pour les TO, précise François Piot, PDG du réseau Prêt-à-Partir.
Ils pourraient arrêter de programmer certaines destinations. Nous proposerons à ce moment-là des destinations de report autour du bassin nord-méditerranéen, comme l’Espagne et les Canaries, l’Italie ou la Grèce.
Mais dans ce cas-là, notre marge sera réduite, car nous devrons payer la TVA de 20% qui s’applique sur les ventes réalisées sur les pays de l’Union Européenne. »
Chez Selectour Afat, on constate peu d'annulations pour le moment, les clients rejoignant des destinations non touchées. Idem sur les réservations d'hiver, où les clients se tournent vers des destinations comme l'île Maurice ou La Réunion.
« Nos clients viennent surtout nous trouver en agence pour obtenir des conseils suite à ces recommandations. Notre rôle est de les accompagner et de leur apporter les informations dont ils ont besoin, ajoute Dominique Beljanski, présidente de la coopérative.
Quant à la France, elle ne devrait pas forcément bénéficier des effets de report. « C’est un faux problème, les ventes sur la France n’augmentent pas et la destination reste sujette au climat, poursuit Richard Vainopoulos.
Si la météo est clémente, tout le monde voyage, si elle est maussade, les clients se rendent à Paris ou sur la Côte d’Azur.
En revanche, les clients partiront toujours à l’étranger. Depuis le tsunami, il y a 10 ans, ils réagissent très vite. S’ils ne peuvent partir, ils annulent et partent ailleurs ».
Reste aux tour-opérateurs et aux agences à s’adapter, encore et toujours…