Au total sur 2024, comme en 2019, un visiteur sur trois ayant visité "Tahiti et ses îles" était directement lié à l’activité de croisière - DepositPhotos.com, NAPA74
Le Tahiti Cruise Club, à l’occasion de la conférence annuelle de Tahiti Tourisme qui vient de dévoiler les chiffres de 2024, peut se réjouir de son bilan.
La fréquentation record de 263 7660 visiteurs en Polynésie est portée par les 52 111 passagers "tête de ligne" (+19% vs 2024) auxquels on peut ajouter les 62 000 excursionnistes à la journée issus des croisières transpacifiques (+43%).
« Il s’agit d’une dynamique de longue haleine. Le Tahiti Cruise Club vient de célébrer ses 15 ans d’existence et d’actions, et la progression s’explique donc par la constance des efforts de la destination et des acteurs privés et publics du secteur depuis de nombreuses années », explique Stéphane Renard, coordinateur de cette association à but non lucratif, qui regroupe des membres du secteur privé et public.
Lire aussi : Tourisme : quel est l'impact de la croisière en Polynésie ?
La fréquentation record de 263 7660 visiteurs en Polynésie est portée par les 52 111 passagers "tête de ligne" (+19% vs 2024) auxquels on peut ajouter les 62 000 excursionnistes à la journée issus des croisières transpacifiques (+43%).
« Il s’agit d’une dynamique de longue haleine. Le Tahiti Cruise Club vient de célébrer ses 15 ans d’existence et d’actions, et la progression s’explique donc par la constance des efforts de la destination et des acteurs privés et publics du secteur depuis de nombreuses années », explique Stéphane Renard, coordinateur de cette association à but non lucratif, qui regroupe des membres du secteur privé et public.
Lire aussi : Tourisme : quel est l'impact de la croisière en Polynésie ?
Un visiteur sur trois lié à l’activité de croisière
Autres articles
-
Croisières en Islande : pourquoi les compagnies ont annulé 80 escales !
-
Le Norwegian Aqua s’apprête à effectuer sa première transatlantique
-
Grèce : Celestyal de retour à Santorin ce dimanche
-
Pas moins de dix opérateurs attendus au salon de la croisière d’Eden Tour
-
Croisières en Arctique : Swan Hellenic embarque des experts de renom
« Au total sur 2024, comme en 2019, un visiteur sur trois ayant visité "Tahiti et ses îles" est directement lié à l’activité de croisière et a choisi de découvrir nos îles par la mer.
Nous savons déjà que les flux et l’ensemble de l’activité seront maintenus en 2025, malgré les carénages simultanés du Paul Gauguin, de l’Aranui et du StarBreeze qui opèrent à l’année en Polynésie. Et nous constatons au moins 25% de croissance nouvelle à partir de 2026 dans les réservations déjà enregistrées. »
Par ailleurs, le Terminal de croisière a été inauguré le 16 février 2025, « un pas en avant qu’il faut saluer ».
De plus, le marché mondial de la croisière continue de croître avec 70 nouveaux navires prévus d’ici 2030.
En Polynésie, la présence de 24 à 32 marques de croisières chaque année et l’arrivée de nouveaux navires de luxe tels que Crystal, Explora Journeys et Orient Express renforcent l’attractivité de la destination.
Nous savons déjà que les flux et l’ensemble de l’activité seront maintenus en 2025, malgré les carénages simultanés du Paul Gauguin, de l’Aranui et du StarBreeze qui opèrent à l’année en Polynésie. Et nous constatons au moins 25% de croissance nouvelle à partir de 2026 dans les réservations déjà enregistrées. »
Par ailleurs, le Terminal de croisière a été inauguré le 16 février 2025, « un pas en avant qu’il faut saluer ».
De plus, le marché mondial de la croisière continue de croître avec 70 nouveaux navires prévus d’ici 2030.
En Polynésie, la présence de 24 à 32 marques de croisières chaque année et l’arrivée de nouveaux navires de luxe tels que Crystal, Explora Journeys et Orient Express renforcent l’attractivité de la destination.
Environnement : « Aucun autre segment du tourisme ne maîtrise aussi bien ses impacts »
En 2024, 33 îles et atolls ont accueilli des croisiéristes et la tendance aux navires de petite et moyenne taille se confirme en Polynésie.
89% des escales ont été opérées par des navires de moins de 600 passagers, avec une capacité moyenne de 492 passagers. Cette orientation est en adéquation avec les capacités d’accueil des îles et l’expérience immersive recherchée par les visiteurs.
« Sur plus de 1 000 escales, 90% sont opérées par des navires de petite taille, inférieurs à 600 passagers. C’est le premier point, ne pas favoriser l’escale de navires qui ne seraient pas adaptés aux îles visitées », souligne Stéphane Renard.
« Ce sont des navires récents, équipés des dernières technologies, en matière de gestion de l’eau, de l’énergie, de traitement et recyclage des déchets, de réduction des gaspillages, de contrôles des rejets maritimes et atmosphériques. Aucun autre segment du tourisme ne maîtrise aussi bien ses impacts ».
89% des escales ont été opérées par des navires de moins de 600 passagers, avec une capacité moyenne de 492 passagers. Cette orientation est en adéquation avec les capacités d’accueil des îles et l’expérience immersive recherchée par les visiteurs.
« Sur plus de 1 000 escales, 90% sont opérées par des navires de petite taille, inférieurs à 600 passagers. C’est le premier point, ne pas favoriser l’escale de navires qui ne seraient pas adaptés aux îles visitées », souligne Stéphane Renard.
« Ce sont des navires récents, équipés des dernières technologies, en matière de gestion de l’eau, de l’énergie, de traitement et recyclage des déchets, de réduction des gaspillages, de contrôles des rejets maritimes et atmosphériques. Aucun autre segment du tourisme ne maîtrise aussi bien ses impacts ».
Développer les têtes de ligne
Pour les îles, « nos préoccupations se sont focalisées d'abord sur le maintien des vitesses réduites dans les lagons et à proximité des côtes, et s’intensifient s’agissant de la répartition spatiale des activités pour ne pas concentrer les pressions au même endroit ».
Enfin, Tahiti Tourisme appuie activement une dynamique pour que « l’ensemble des acteurs adoptent de meilleures pratiques et de bons réflexes dans leurs usages au quotidien ».
Le Tahiti Cruise Club souhaite renforcer trois axes majeurs pour 2025 : développer les têtes de ligne avec des navires adaptés à la destination, diversifier les itinéraires afin de mieux répartir les flux et les retombées économiques, et favoriser l’engagement des compagnies de croisière à travers des coopérations durables avec les communautés locales.
« Ces initiatives existent déjà, mais il faut leur donner davantage de visibilité et d’envergure.
Le modèle de développement de la croisière établi ces dernières années a su trouver des équilibres sérieux et cohérents qu’il convient de maintenir et de renforcer, malgré les aléas et les conjonctures internationales », conclut Stéphane Renard.
Lire aussi : Polynésie : J’ai testé pour vous la croisière Australes de l’Aranui 5
Enfin, Tahiti Tourisme appuie activement une dynamique pour que « l’ensemble des acteurs adoptent de meilleures pratiques et de bons réflexes dans leurs usages au quotidien ».
Le Tahiti Cruise Club souhaite renforcer trois axes majeurs pour 2025 : développer les têtes de ligne avec des navires adaptés à la destination, diversifier les itinéraires afin de mieux répartir les flux et les retombées économiques, et favoriser l’engagement des compagnies de croisière à travers des coopérations durables avec les communautés locales.
« Ces initiatives existent déjà, mais il faut leur donner davantage de visibilité et d’envergure.
Le modèle de développement de la croisière établi ces dernières années a su trouver des équilibres sérieux et cohérents qu’il convient de maintenir et de renforcer, malgré les aléas et les conjonctures internationales », conclut Stéphane Renard.
Lire aussi : Polynésie : J’ai testé pour vous la croisière Australes de l’Aranui 5
Publié par Laurent Guéna 
![Futuroscopie - Eau : la fin de l'open bar ? [ABO]](https://www.tourmag.com/photo/art/large_16_9/71666042-49921673.jpg?v=1679653776 "Futuroscopie - Eau : la fin de l'open bar ? [ABO]")
