Destinations à Doc : des séjours assistés par un médecin

Il n'est pas toujours facile de partir à l'étranger lorsqu'on souffre de certaines pathologies, comme le diabète, ou les maladies cardiaques.

Pour encadrer et rassurer ces voyageurs, Bernard Bousquet vient de lancer un nouveau TO baptisé Destinations à Doc.

Cet ancien directeur de Tahiti tourisme et de Printemps Voyages propose aux personnes souffrant de pathologies non invalidantes des séjours accompagnés par un médecin urgentiste. Un encadrement de choc qui rassurera les plus anxieux.

Pour présenter son nouveau concept, il s'est offert un stand au salon des seniors même s'il ne s'adresse pas uniquement au 3e âge.

"J'ai rencontré un responsable d'une association de personnes victimes du syndrome d'Asperger, ou encore des parents angoissés à l'idée de partir avec leurs enfants diabétiques" explique Bernard Bousquet.

Si le potentiel existe, le directeur reste prudent et vise une centaine de clients en 2014. Son site est hébergé au sein du groupe Partir, qui possède la licence et la garantie d'agent de voyage.

Le catalogue propose actuellement six destinations : l'Amérique du Nord, la Chine, la Thaïlande, l'Irlande, le Vietnam ou la République Tchèque.

Il compte étoffer la production en moyen-courrier ainsi qu'en France.

Les programmes sont construits sur un rythme "slow", pour prendre le temps de s'imprégner de la culture d'un pays.

Bien entendu, de telles prestations ont un prix. Comptez 3 660 € pour un combiné d'une semaine entre Prague-Budapest et 4 200€ pour 10 jours en Thaïlande.

Bernard Bousquet distribue pour le moment en direct sur son site. Sans toutefois se fermer aux collaborations avec le B2B.

Dialyse et Vacances : un concept lancé par Gérard Pons

Depuis plusieurs années, l'agence de voyage Gérard Pons organise des séjours et des croisières pour des personnes sous dialyse.

Une démarche différente de celle Destinations à Doc.

"Faire voyager des gens sous dialyse nécessite une organisation très lourde. Je m'adresse plutôt aux voyageurs qui n'ont pas besoin de tels équipements, comme par exemple des personnes déjà transplantées" précise Bernard Bousquet.