Christian Gatta, président et co-fondateur de Starblue Foundation. ©DR
TourMaG.com - On voit de plus en plus d'établissements (spa, hotels-spa, resort-spa, thalasso, etc.) s'engageant dans une démarche écologique. Est-ce une histoire de mode pour répondre à la demande du client ou une tendance durable ?
Christian Gatta : Aujourd'hui les professionnels du tourisme dans leur ensemble, donc y compris au niveau du bien-être - sont conscients de leurs responsabilités.
Ils ont réalisé qu'ils devaient être acteurs du développement durable, notamment à travers le tourisme durable. Ils s’impliquent de plus en plus dans des programmes de réductions de bilan carbone, de commerce équitable, etc.
Le tourisme durable est d'ailleurs devenu également pour certains un générateur de chiffre d'affaires. En se spécialisant sur l'écotourisme, ils se sont placés sur une niche qui peut-être un levier de croissance de leur activité.
TourMaG.com - Comment a évolué cette tendance au cours des dernières années ?
Christian Gatta : Le tourisme durable est un concept qui a émergé il y a plus de vingt ans dans les pays au sud de l'équateur. C'était une nécessité s'ils voulaient développer le tourisme tout en préservant leurs ressources naturelles et leur environnement. Ils ne souhaitaient pas répéter les erreurs commises dans le nord.
Les Anglo-saxons s'y sont ensuite mis progressivement. Aujourd'hui le mouvement est en train de gagner l'ensemble des pays du nord et va se généraliser pour devenir la norme.
Christian Gatta : Aujourd'hui les professionnels du tourisme dans leur ensemble, donc y compris au niveau du bien-être - sont conscients de leurs responsabilités.
Ils ont réalisé qu'ils devaient être acteurs du développement durable, notamment à travers le tourisme durable. Ils s’impliquent de plus en plus dans des programmes de réductions de bilan carbone, de commerce équitable, etc.
Le tourisme durable est d'ailleurs devenu également pour certains un générateur de chiffre d'affaires. En se spécialisant sur l'écotourisme, ils se sont placés sur une niche qui peut-être un levier de croissance de leur activité.
TourMaG.com - Comment a évolué cette tendance au cours des dernières années ?
Christian Gatta : Le tourisme durable est un concept qui a émergé il y a plus de vingt ans dans les pays au sud de l'équateur. C'était une nécessité s'ils voulaient développer le tourisme tout en préservant leurs ressources naturelles et leur environnement. Ils ne souhaitaient pas répéter les erreurs commises dans le nord.
Les Anglo-saxons s'y sont ensuite mis progressivement. Aujourd'hui le mouvement est en train de gagner l'ensemble des pays du nord et va se généraliser pour devenir la norme.
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TourMaG.com - Mais quand on voit la consommation en eau et électricité de certains équipements dans les spas et thalassothérapie, comme le hammam, est-ce conciliable avec le développement durable ?
Christian Gatta : Ce n'est pas incompatible.
J'ai visité cet hiver un spa à Quebec.
Son propriétaire est très engagé en matière d'écologie. Il a voulu réduire l' impact de l'établissement sur l'environnement : recyclage de 95.7 % des matières résiduelles, économie de milliers de Kwh d’électricité et des dizaines de milliers de litres d’eau mais également traitement des eaux usées et production d'énergie solaire, etc.
Aujourd'hui, il rejette des eaux plus propres que lorsqu'il les a prises dans le réseau de la ville.
TourMaG.com - De telles installations ne coûtent-elles pas plus chers que les installations classiques ?
Christian Gatta : La mise de départ est plus élevée de 5 à 6 % que pour des installations classiques. Mais ce surcoût se transforme très vite en source d'économie voire de revenus.
Le spa dont je vous parlais n'a plus, par exemple, de facture d’électricité. Aujourd'hui il est même devenu fournisseur d'énergie puisqu'il produit plus qu'il consomme.
Christian Gatta : Ce n'est pas incompatible.
J'ai visité cet hiver un spa à Quebec.
Son propriétaire est très engagé en matière d'écologie. Il a voulu réduire l' impact de l'établissement sur l'environnement : recyclage de 95.7 % des matières résiduelles, économie de milliers de Kwh d’électricité et des dizaines de milliers de litres d’eau mais également traitement des eaux usées et production d'énergie solaire, etc.
Aujourd'hui, il rejette des eaux plus propres que lorsqu'il les a prises dans le réseau de la ville.
TourMaG.com - De telles installations ne coûtent-elles pas plus chers que les installations classiques ?
Christian Gatta : La mise de départ est plus élevée de 5 à 6 % que pour des installations classiques. Mais ce surcoût se transforme très vite en source d'économie voire de revenus.
Le spa dont je vous parlais n'a plus, par exemple, de facture d’électricité. Aujourd'hui il est même devenu fournisseur d'énergie puisqu'il produit plus qu'il consomme.