Tim Clark, PDG D'Emirates, a de nouveau fait part de son souhait d'ouvrir de nouvelles destinations en France en plus de Paris-CDG, Lyon et Nice - Photo DR
Verra-t-on Emirates Airlines desservir prochainement de nouvelles destinations en France ?
C'est en tout cas, le souhait émis, mercredi 17 avril, par Tim Clark, Président-Directeur Général (PDG) de la compagnie du Dubaï.
En marge de la signature d'un contrat de sponsoring pour les internationaux de tennis de Roland Garros, en compagnie du Président de la Fédération française de tennis (FFT), le PDG a remis sur le tapis ses ambitions dans l'Hexagone.
Il a ainsi fait part de son intention d'atterrir, dans un futur plus ou moins proche, sur les aéroports de Bordeaux-Mérignac, Marseille-Provence et Toulouse-Blagnac, en plus des vols déjà opérés sur Paris-CDG, Nice et Lyon.
La direction étudierait actuellement une demande d'autorisation. Mais celle-ci n'a pas encore été transmise aux autorités françaises.
Mais Tim Clark considère son projet légitime étant donné que sa compagnie contribue "à hauteur de 200 millions d'euros par an à l'économie française", via notamment l'achat d'appareils à Airbus.
C'est en tout cas, le souhait émis, mercredi 17 avril, par Tim Clark, Président-Directeur Général (PDG) de la compagnie du Dubaï.
En marge de la signature d'un contrat de sponsoring pour les internationaux de tennis de Roland Garros, en compagnie du Président de la Fédération française de tennis (FFT), le PDG a remis sur le tapis ses ambitions dans l'Hexagone.
Il a ainsi fait part de son intention d'atterrir, dans un futur plus ou moins proche, sur les aéroports de Bordeaux-Mérignac, Marseille-Provence et Toulouse-Blagnac, en plus des vols déjà opérés sur Paris-CDG, Nice et Lyon.
La direction étudierait actuellement une demande d'autorisation. Mais celle-ci n'a pas encore été transmise aux autorités françaises.
Mais Tim Clark considère son projet légitime étant donné que sa compagnie contribue "à hauteur de 200 millions d'euros par an à l'économie française", via notamment l'achat d'appareils à Airbus.
Négociations bilatérales d'ici fin 2013
Mais, pour le moment, les intentions du PDG d'Emirates devraient rester à l'état de projet.
Au moins jusqu'à fin 2013, selon la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC). Le temps que les accords d'attribution de fréquences pour les transporteurs aériens des Émirats Arabes Unis soient renégociés de manière bilatérale.
Ceux actuellement en vigueur ont été adoptés en janvier 2011. "Pour Dubaï, ils limitent l'activité à 7 fréquences hebdomadaires pour la Province, où Bordeaux a récemment été ajouté, et à 4 pour Paris", explique Éric Héraud du service presse de la DGAC.
L'attribution de ces fréquences résulte d'un calcul effectué par la direction des Transports en fonction du marché actuel et de l'offre. "Leur objectif est d'éviter de se retrouver face à une situation de concurrence déloyale en France", précise Éric Héraud.
En effet, les compagnies du Golfe et leurs homologues européens ne sont pas soumis aux mêmes contraintes, notamment sociales. Emirates pourrait ainsi très bien assurer des vols en France avec des taux de remplissage plus faibles qu'Air France. C'est en tout cas l'un des arguments avancé par la compagnie tricolore.
Au moins jusqu'à fin 2013, selon la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC). Le temps que les accords d'attribution de fréquences pour les transporteurs aériens des Émirats Arabes Unis soient renégociés de manière bilatérale.
Ceux actuellement en vigueur ont été adoptés en janvier 2011. "Pour Dubaï, ils limitent l'activité à 7 fréquences hebdomadaires pour la Province, où Bordeaux a récemment été ajouté, et à 4 pour Paris", explique Éric Héraud du service presse de la DGAC.
L'attribution de ces fréquences résulte d'un calcul effectué par la direction des Transports en fonction du marché actuel et de l'offre. "Leur objectif est d'éviter de se retrouver face à une situation de concurrence déloyale en France", précise Éric Héraud.
En effet, les compagnies du Golfe et leurs homologues européens ne sont pas soumis aux mêmes contraintes, notamment sociales. Emirates pourrait ainsi très bien assurer des vols en France avec des taux de remplissage plus faibles qu'Air France. C'est en tout cas l'un des arguments avancé par la compagnie tricolore.
Air France-KLM opposée, les aéroports favorables
Le 1er avril 2013, Jean-Cyril Spinetta, PDG d'Air France-KLM s'est encore montré fermement opposé à toute tentative européenne de réduction des restrictions pour les opérateurs des Émirats.
Selon lui, "être en concurrence dans une situation de type ciel ouvert avec les compagnies du Golfe serait un suicide." Il a ajouté qu'une telle décision entraînerait carrément la "disparition" des compagnies européennes, selon Air-Journal.fr.
Contactée par TourMaG.com jeudi 18 avril 2013, la direction d'Air France n'a pas souhaité commenter davantage les dernières déclarations du PDG d'Emirates.
En revanche, du côté des plateformes concernées par ces annonces, la réaction est différente. Ainsi, Jean-Michel Vernhes, Président du Directoire de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, se dit "favorable à l'arrivée d'Emirates."
En effet, la compagnie permettrait au site Haut-Garonnais d'être relié à une multitude de villes dans le monde via Dubaï. Il reconnaît d'ailleurs être en contact avec le transporteur dubaïote.
Les directions de deux autres aéroports cités par Tim Clark n'ont pas voulu répondre officiellement à nos sollicitations.
Pourtant, selon nos informations, pour au moins l'une d'entre elles, Emirates fait partie des compagnies prospectées depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. Et l'ouverture de nouvelles liaisons par cet opérateur d'envergure internationale serait évidemment une bonne nouvelle pour le site.
Mais face à la fréquence des déclarations de M. Clark, tous les acteurs concernés affichent, pour le moment, beaucoup de prudence. "Wait and see" aurait-on tendance à dire outre-Manche.
Selon lui, "être en concurrence dans une situation de type ciel ouvert avec les compagnies du Golfe serait un suicide." Il a ajouté qu'une telle décision entraînerait carrément la "disparition" des compagnies européennes, selon Air-Journal.fr.
Contactée par TourMaG.com jeudi 18 avril 2013, la direction d'Air France n'a pas souhaité commenter davantage les dernières déclarations du PDG d'Emirates.
En revanche, du côté des plateformes concernées par ces annonces, la réaction est différente. Ainsi, Jean-Michel Vernhes, Président du Directoire de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, se dit "favorable à l'arrivée d'Emirates."
En effet, la compagnie permettrait au site Haut-Garonnais d'être relié à une multitude de villes dans le monde via Dubaï. Il reconnaît d'ailleurs être en contact avec le transporteur dubaïote.
Les directions de deux autres aéroports cités par Tim Clark n'ont pas voulu répondre officiellement à nos sollicitations.
Pourtant, selon nos informations, pour au moins l'une d'entre elles, Emirates fait partie des compagnies prospectées depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. Et l'ouverture de nouvelles liaisons par cet opérateur d'envergure internationale serait évidemment une bonne nouvelle pour le site.
Mais face à la fréquence des déclarations de M. Clark, tous les acteurs concernés affichent, pour le moment, beaucoup de prudence. "Wait and see" aurait-on tendance à dire outre-Manche.