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Empreintes digitales, visa Chine : SETO, EDV et PATA demandent un moratoire

les pros s'inquiètent de l'effet dissuasif de cette décision


Le SETO, les Entreprises du Voyage, et la PATA demandent un moratoire de la décision de la Chine qui oblige à partir du 15 juillet, tous les touristes français à fournir leurs empreintes digitales dans le cadre de leurs demandes de visa.


Rédigé par le Vendredi 5 Juillet 2019

Les Entreprises du Voyage, le SETO et la PATA ont donc entrepris des démarches auprès des autorités tant chinoises que françaises afin de les sensibiliser sur l’urgence d’obtenir un moratoire de la décision de la Chine. - Depositphotos.com a_taiga
Les Entreprises du Voyage, le SETO et la PATA ont donc entrepris des démarches auprès des autorités tant chinoises que françaises afin de les sensibiliser sur l’urgence d’obtenir un moratoire de la décision de la Chine. - Depositphotos.com a_taiga
Comme nous vous l'annoncions dans nos colonnes, l’annonce de la Chine d’obliger, à partir du 15 juillet, tous les touristes français à fournir leurs empreintes digitales dans le cadre de leurs demandes de visa complique la donne pour les professionnels du tourisme français.

Lire : Empreintes digitales et visa : les TO s'inquiètent d'une désaffection de la Chine

Cette décision fondée sur le principe de réciprocité, l’Union Européenne exigeant des ressortissants chinois un relevé d’empreintes pour la délivrance de visas Schengen implique que chaque voyageur se rendent physiquement dans l'un des 4 centres de visa chinois habilités à Paris, Lyon, Marseille et Strasbourg.

Les Entreprises du Voyage, le SETO et la PATA ont donc entrepris des démarches auprès des autorités tant chinoises que françaises afin de les sensibiliser sur l’urgence d’obtenir un moratoire de la décision de la Chine.

En effet, selon ces organisations des premières annulations de voyages de groupes organisés par des comités d’entreprise, ainsi que dans le cadre de salons et congrès ont été enregistrées chez les voyagistes pour des départs programmés pour l’hiver 2019/20 et même le printemps 2020.

Cette décision risque d’avoir un effet dissuasif

"Ce dispositif, qui est rendu public seulement quelques jours avant son entrée en vigueur, vient contrarier de nombreux projets de départs organisés par les agences de voyages et les tour-­‐ opérateurs. Les salariés français postulant à un visa de loisirs devront prendre une journée de congé pour se rendre dans l’un des centres de visa chinois. Cela occasionnera, en outre, des frais de déplacement pour les demandeurs de visa ne résidant pas à proximité géographique de ces centres.

Cette décision risque d’avoir un effet dissuasif sur certains touristes (complications administratives, longueur des procédures, obligation de se déplacer, coûts …) et donc entraîner une baisse de fréquentation pour cette destination. La demande de visa actuelle est déjà contraignante et constitue un véritable frein pour les Français se rendant en Chine.

Le formulaire est très long à remplir, avec une multitude de justificatifs à fournir, y compris sur les revenus de la personne qui voyage …"
indiquent dans un communiqué conjoint les 3 organisations.

Lire aussi : Pourquoi la Chine exige-t-elle une prise d’empreintes pour délivrer ses visas ?




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Tags : chine, edv, pata, seto
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