2016 avait été une année en recul pour l'ensemble des professionnels de la croisière, avec une régression du contingent français de 6,2%. 2017 redonne des couleurs et s'annonce comme un renouveau.
MSC Croisières, Ponant, ou Costa Croisières devraient afficher une croissance à deux chiffres et même "trois pour Croisières d'Exception", selon son directeur Lionel Rabiet.
Les dirigeants affichent tous leur plus beau sourire puisque l'ensemble des compagnies devraient accueillir un plus grand nombre de voyageurs en 2017.
Patrick Pourbaix, directeur général France de MSC, le confirme : " cette année s'annonce exceptionnelle, que se soit en termes de passagers, ou sur notre positionnement qui se développe toujours plus vers le premium à l'Européenne."
Les aléas climatiques ayant frappé ces dernières semaines les Antilles n'auront pas eu d'impact sur la saison, puisque septembre est un mois creux pour les croisières aux Caraïbes.
De même, les trajets de l'année 2018 ne devraient pas être impactés en profondeur par les ouragans. Georges Azouze, président-directeur général France chez Costa Croisières, se veut rassurant : "nous aurons un devoir de relance de la demande pour les destinations touchées, je rassure tout le monde, elles restent toutes dans dans nos catalogues".
Et son confrère Patrick Pourbaix de MSC Croisières de compléter : "Saint-Martin sera remplacé par Saint-Kitts en 2018, mais on reviendra d'ici un an."
MSC Croisières, Ponant, ou Costa Croisières devraient afficher une croissance à deux chiffres et même "trois pour Croisières d'Exception", selon son directeur Lionel Rabiet.
Les dirigeants affichent tous leur plus beau sourire puisque l'ensemble des compagnies devraient accueillir un plus grand nombre de voyageurs en 2017.
Patrick Pourbaix, directeur général France de MSC, le confirme : " cette année s'annonce exceptionnelle, que se soit en termes de passagers, ou sur notre positionnement qui se développe toujours plus vers le premium à l'Européenne."
Les aléas climatiques ayant frappé ces dernières semaines les Antilles n'auront pas eu d'impact sur la saison, puisque septembre est un mois creux pour les croisières aux Caraïbes.
De même, les trajets de l'année 2018 ne devraient pas être impactés en profondeur par les ouragans. Georges Azouze, président-directeur général France chez Costa Croisières, se veut rassurant : "nous aurons un devoir de relance de la demande pour les destinations touchées, je rassure tout le monde, elles restent toutes dans dans nos catalogues".
Et son confrère Patrick Pourbaix de MSC Croisières de compléter : "Saint-Martin sera remplacé par Saint-Kitts en 2018, mais on reviendra d'ici un an."
Face à des clients de plus en plus exigents, les professionnels s'adaptent
Et si les Antilles ne seront pas touchées, il n'en est pas de même partout, la Tunisie n'est toujours pas à l'ordre du jour pour MSC Croisières, principalement pour des questions de sécurité.
Alors que d'autres peinent à revenir, de nouvelles destinations apparaissent, au gré des demandes d'un public de plus en plus féru de nouveautés.
Lionel Rabiet, de Croisières d'Exception développe : "nous proposons maintenant la Loire, ou l'Elbe, alors que ces fleuves n'étaient pas navigables, il y a quelques années."
Et cela ne s'arrête pas à l'Europe. Le Japon, l'Amazone, et les Galapagos s'ouvrent à ce slow tourisme.
La directrice commerciale d'Un océan de croisières, Corinne Renard corrobore cela : "les destinations ont évolué, on parle maintenant du monde entier et pas seulement du bassin méditerranéen. Les passagers s'intéressent de plus en plus, à ce qu'ils vont voir".
Alors que d'autres peinent à revenir, de nouvelles destinations apparaissent, au gré des demandes d'un public de plus en plus féru de nouveautés.
Lionel Rabiet, de Croisières d'Exception développe : "nous proposons maintenant la Loire, ou l'Elbe, alors que ces fleuves n'étaient pas navigables, il y a quelques années."
Et cela ne s'arrête pas à l'Europe. Le Japon, l'Amazone, et les Galapagos s'ouvrent à ce slow tourisme.
La directrice commerciale d'Un océan de croisières, Corinne Renard corrobore cela : "les destinations ont évolué, on parle maintenant du monde entier et pas seulement du bassin méditerranéen. Les passagers s'intéressent de plus en plus, à ce qu'ils vont voir".
Les excursions classiques ne doivent pas être abandonnées selon Georges Azouze
Et même si les nouveautés se font toujours plus nombreuses, il ne faut pas oublier les classiques qui attirent des masses de touristes.
Ainsi, près de 70% des personnes embarquant à Marseille sont des nouveaux clients, selon PDG France de Costa Croisières Georges Azouze : "en réalité, nous vendons plus les excursions dites classiques que les autres".
Il est donc important pour les compagnies de soigner ces escales, mais aussi de répondre aux préoccupations des populations.
Comme à Venise, où une partie de la population a pris en grippe les imposants paquebots débarquant leurs lots de touristes, Georges Azouze d'ajouter "actuellement, nous réduisons la voilure sur la Sérénissime. On utilise par exemple de plus petits bateaux, afin de minimiser la gêne."
Mais les rancoeurs des habitants des ports européens, ne sont pas les seules inquiétudes des responsables puisque la protection de l'environnement semble être un cheval de bataille pour tous. Costa sortira le premier paquebot alimenté par gaz naturel liquéfié, le Smeralda voguera sur les mers du globe, fin 2019.
Ainsi, près de 70% des personnes embarquant à Marseille sont des nouveaux clients, selon PDG France de Costa Croisières Georges Azouze : "en réalité, nous vendons plus les excursions dites classiques que les autres".
Il est donc important pour les compagnies de soigner ces escales, mais aussi de répondre aux préoccupations des populations.
Comme à Venise, où une partie de la population a pris en grippe les imposants paquebots débarquant leurs lots de touristes, Georges Azouze d'ajouter "actuellement, nous réduisons la voilure sur la Sérénissime. On utilise par exemple de plus petits bateaux, afin de minimiser la gêne."
Mais les rancoeurs des habitants des ports européens, ne sont pas les seules inquiétudes des responsables puisque la protection de l'environnement semble être un cheval de bataille pour tous. Costa sortira le premier paquebot alimenté par gaz naturel liquéfié, le Smeralda voguera sur les mers du globe, fin 2019.
Le gaz liquéfié remplace le pétrole
Et Lionel Rabiet de pousser un véritable coup de gueule : "les journalistes ont toujours eu tendance à critiquer les croisières. Il faut intérioriser quelque chose, le tourisme pollue, c'est un fait.
Et les chiffres de pollution par passager sont sans doute le moins important pour les croisiéristes, que pour les autres."
Même son de cloche du côte de MSC, l'environnement est une préoccupation première, ainsi d'ici 2026, 10 nouveaux bateaux au gaz naturel liquéfié sortiront des chantiers.
De l'aveu de tous, cette carence, provient sans doute d'un manque de communication de leur part, un point qui sera sans doute travaillé dans les mois qui viennent.
Et les chiffres de pollution par passager sont sans doute le moins important pour les croisiéristes, que pour les autres."
Même son de cloche du côte de MSC, l'environnement est une préoccupation première, ainsi d'ici 2026, 10 nouveaux bateaux au gaz naturel liquéfié sortiront des chantiers.
De l'aveu de tous, cette carence, provient sans doute d'un manque de communication de leur part, un point qui sera sans doute travaillé dans les mois qui viennent.
Un jeu en ligne pour améliorer la relation client des agents de voyages
Autre axe de travail, la connaissance et les compétences des agents de voyages sur le milieu de la croisière, et pour cela, il faut faire preuve d'inventivité, afin de ne pas être noyé dans la masse des offres concurrentes.
D'aucuns proposent des services à la carte, comme MSC, quand d'autres multiplient les roadshows à travers la France comme le Ponant, alors que pour Un océan de croisières "un jeu en ligne est proposé afin de faire jouer les clients avec les agents. L'objectif est de changer la relation, de créer du contact."
La volonté de tous étant non seulement, de donner envie de partir en croisière, mais aussi de réinventer une façon de voyager jusque-là, plutôt marginale puisqu'en France le taux de pénétration dans la population ne dépasse pas 0,9%.
Et pour cela, la mise à l'eau des nouveaux bateaux, que se soit chez Ponant (un navire sera livré en 2018, et un autre en 2019), Costa et MSC ne suffiront pas, il faut aussi répondre aux attentes de voyageurs qu'elles soient environnementales, sociales, ou culturelles. Aux professionnels de jouer.
D'aucuns proposent des services à la carte, comme MSC, quand d'autres multiplient les roadshows à travers la France comme le Ponant, alors que pour Un océan de croisières "un jeu en ligne est proposé afin de faire jouer les clients avec les agents. L'objectif est de changer la relation, de créer du contact."
La volonté de tous étant non seulement, de donner envie de partir en croisière, mais aussi de réinventer une façon de voyager jusque-là, plutôt marginale puisqu'en France le taux de pénétration dans la population ne dépasse pas 0,9%.
Et pour cela, la mise à l'eau des nouveaux bateaux, que se soit chez Ponant (un navire sera livré en 2018, et un autre en 2019), Costa et MSC ne suffiront pas, il faut aussi répondre aux attentes de voyageurs qu'elles soient environnementales, sociales, ou culturelles. Aux professionnels de jouer.