Entre la récente livraison à Singapore Airlines du premier exemplaire de l' «écologique» A 380, le prochain Grenelle de l'Environnement ou encore la remise ces jours-ci du Nobel de la Paix au GIEC et à Al Gore (l'ancien candidat malheureux à l'élection présidentielle américaine dont on rappele volontiers qu'il invite à réduire les déplacements en avion !), les organisateurs du World Air Transport Forum (*) ont eu du flair en choisissant l'environnement comme thème de sa première édition.
Les compagnies aériennes - et leurs partenaires constructeurs (motoristes) et aéroports - se déclarent aujourd'hui très concernés par les problématiques environnementales.
L'objectif est désormais de maitriser – voir diminuer - les rejets de CO2 dans l'atsmosphère provoquant le réchauffement de la planète. «Notre secteur représente environ 2% des rejets de gaz à effet de serre, il nous faut rester en dessous de 3% en 2020», a insisté Timothy Clark, président de la compagnie Emirates basée à Dubaï.
Alors que le transport aérien connait une croissance de 5% par an, l'industrie entend ainsi se mobiliser autour d'une question de plus en plus sensible dans l'opinion publique, «même si cette dernière reste pour l'instant très silencieuse», a rappellé Didier Hamon, directeur Développement durable Aéroports de Paris.
Les compagnies aériennes - et leurs partenaires constructeurs (motoristes) et aéroports - se déclarent aujourd'hui très concernés par les problématiques environnementales.
L'objectif est désormais de maitriser – voir diminuer - les rejets de CO2 dans l'atsmosphère provoquant le réchauffement de la planète. «Notre secteur représente environ 2% des rejets de gaz à effet de serre, il nous faut rester en dessous de 3% en 2020», a insisté Timothy Clark, président de la compagnie Emirates basée à Dubaï.
Alors que le transport aérien connait une croissance de 5% par an, l'industrie entend ainsi se mobiliser autour d'une question de plus en plus sensible dans l'opinion publique, «même si cette dernière reste pour l'instant très silencieuse», a rappellé Didier Hamon, directeur Développement durable Aéroports de Paris.
Jean-Louis Baroux, fondateur et organisateur du WAF, hier à Cannes
Les acteurs du secteur aérien travaillent dans plusieurs directions. Les intervenants sont revenus ce premier jour sur le bio-carburant, le raccourcissement des routes lié notamment à la modernisation du contrôle aérien, l'instauration (volontaire ou non) de surcharges de compensation de l'impact carbone, ou encore la lutte contre les nuissances pour les riverains.
Le transport aérien s'inquiète des projets d'instauration de nouvelles taxes sur l'environnement dont il n'aurait aucune maitrise et aucune garantie du bon emploi. «Une industrie ne peut pas être taxée au point d'être handicapée dans son développement» a insisté Didier Hamon.
Le secteur a dans le même temps la chance de pouvoir combiner des objectifs économiques et environnementaux : les sommets atteints par le prix du pétrole rend d'autant plus intéressant l'achat de nouveaux avions plus propres et moins gourmands en kérosène.
De 2004 à 2030 devrait être renouvellée la moitié de la flotte mondiale. A l'horizon 2050, Giovanni Bisignani, directeur général de l'IATA, n'hésite pas à fixer comme objectif le «zéro CO2».
(*) le «WAF» succède au Cannes Airlines Forum, lire aussi l'interview de Jean-Louis Baroux mercredi dans TourMag.com.
Le transport aérien s'inquiète des projets d'instauration de nouvelles taxes sur l'environnement dont il n'aurait aucune maitrise et aucune garantie du bon emploi. «Une industrie ne peut pas être taxée au point d'être handicapée dans son développement» a insisté Didier Hamon.
Le secteur a dans le même temps la chance de pouvoir combiner des objectifs économiques et environnementaux : les sommets atteints par le prix du pétrole rend d'autant plus intéressant l'achat de nouveaux avions plus propres et moins gourmands en kérosène.
De 2004 à 2030 devrait être renouvellée la moitié de la flotte mondiale. A l'horizon 2050, Giovanni Bisignani, directeur général de l'IATA, n'hésite pas à fixer comme objectif le «zéro CO2».
(*) le «WAF» succède au Cannes Airlines Forum, lire aussi l'interview de Jean-Louis Baroux mercredi dans TourMag.com.