Michel-Yves Labbé président de l'Office du Tourisme USA, Valérie Ferrière responsable du secteur tourisme à l'Ambassade des Etats-Unis à Paris et Delphine Aubert chargée de promotion - Photo M.S
Le chiffre de 1,5 million de Français venus aux États-Unis en 2011 se lit tous marchés confondus : loisirs, affaires, congrès, incentives, individuels et groupes.
La part de ce trafic revenant aux tour-opérateurs classiques est difficile à cerner. Il faut compter avec les groupistes, avec la désintermédiation, avec les packages dynamiques... L'Office du Tourisme (Visit USA) l'évalue à 35 %, 40 %.
La courbe du premier semestre 2012, reste ascendante, proche des 7 %, alors que le premier marché européen, le Royaume-Uni marque le pas avec un – 3%.
La France est le 6e marché émetteur du tourisme américain.
Les premiers sont les marchés de proximité : le Canada (- 3 %) et le Mexique (-3 %). Tous marchés confondus la France arrive en 6e position, devancée par ordre décroissant par le Royaume Uni (- 3 %), le Japon (+19%), et l'Allemagne.
Sans surprise, le Brésil (+ 15 %) et la Chine (°26 %) sont les marchés qui réalisent les plus importantes progressions.
La part de ce trafic revenant aux tour-opérateurs classiques est difficile à cerner. Il faut compter avec les groupistes, avec la désintermédiation, avec les packages dynamiques... L'Office du Tourisme (Visit USA) l'évalue à 35 %, 40 %.
La courbe du premier semestre 2012, reste ascendante, proche des 7 %, alors que le premier marché européen, le Royaume-Uni marque le pas avec un – 3%.
La France est le 6e marché émetteur du tourisme américain.
Les premiers sont les marchés de proximité : le Canada (- 3 %) et le Mexique (-3 %). Tous marchés confondus la France arrive en 6e position, devancée par ordre décroissant par le Royaume Uni (- 3 %), le Japon (+19%), et l'Allemagne.
Sans surprise, le Brésil (+ 15 %) et la Chine (°26 %) sont les marchés qui réalisent les plus importantes progressions.
New York, destination initiatique
"Aujourd'hui on va à New-York comme un moyen-courrier. C'est une destination initiatique. On emmène les enfants. On achète un billet et quelques nuits d'hôtels.
Mais les Français ne vont pas tous tout seul aux États-Unis", déclare Michel-Yves Labbé rencontré sur le stand des États-Unis à l'IFTM Top Resa.
Président fondateur de Directour, réélu en juin 2012 président de l'association Visit USA, il reconnaît que les États-Unis ont tendance à échapper aux voyagistes traditionnels.
New York serait-elle à jamais perdue pour les voyagistes tour-opérateurs ou distributeurs ? La réponse est non. "Le TO doit alors apporter une véritable valeur ajoutée, proposer des packages avec des spectacles, valider son offre hôtelière."
Michel-Yves Labbé avait déjà assuré la présidence de Visit USA France de 2000 à 2004. A cette époque il avait vécu le tragique 11 septembre 2001.
Ce fut l'année suivante l'épisode du passeport biométrique. Les tour-opérateurs avaient porté ce dossier devant les tribunaux estimant avoir perdu 30 % de leur clientèle, un constat confirmé par les experts. La justice leur donne aujourd'hui raison.
Tout ça pour dire que le président de Visit USA aborde la saison 2012/213 avec une certaine sérénité. Bien rodée l'association regroupe 1 100 membres, tous acteurs du tourisme qui envoient des Français aux États-Unis (hôteliers, compagnies aériennes, loueurs de voiture, assureurs, tour-opérateurs etc.).
Visit USA mène sa promotion avec l'appui de l'Ambassadeur Charles H. Rivkin et en partenariat étroit avec Valérie Ferrière, responsable du tourisme à l'Ambassade.
Mais les Français ne vont pas tous tout seul aux États-Unis", déclare Michel-Yves Labbé rencontré sur le stand des États-Unis à l'IFTM Top Resa.
Président fondateur de Directour, réélu en juin 2012 président de l'association Visit USA, il reconnaît que les États-Unis ont tendance à échapper aux voyagistes traditionnels.
New York serait-elle à jamais perdue pour les voyagistes tour-opérateurs ou distributeurs ? La réponse est non. "Le TO doit alors apporter une véritable valeur ajoutée, proposer des packages avec des spectacles, valider son offre hôtelière."
Michel-Yves Labbé avait déjà assuré la présidence de Visit USA France de 2000 à 2004. A cette époque il avait vécu le tragique 11 septembre 2001.
Ce fut l'année suivante l'épisode du passeport biométrique. Les tour-opérateurs avaient porté ce dossier devant les tribunaux estimant avoir perdu 30 % de leur clientèle, un constat confirmé par les experts. La justice leur donne aujourd'hui raison.
Tout ça pour dire que le président de Visit USA aborde la saison 2012/213 avec une certaine sérénité. Bien rodée l'association regroupe 1 100 membres, tous acteurs du tourisme qui envoient des Français aux États-Unis (hôteliers, compagnies aériennes, loueurs de voiture, assureurs, tour-opérateurs etc.).
Visit USA mène sa promotion avec l'appui de l'Ambassadeur Charles H. Rivkin et en partenariat étroit avec Valérie Ferrière, responsable du tourisme à l'Ambassade.
1 million de USD parti chez les Anglais
Cette promotion va très prochainement bénéficier d'un budget confortable issu d'une partie de l'argent collecté sur la taxe d'entrée aux États-Unis. (10 USD réservés à la promotion du tourisme sur les 14 USD collectés). La gestion est assurée par Brand USA, une organisation semi publique, semi privée.
Le Royaume-Uni a déjà bénéficié de son budget, 1 M USD engloutis dans une campagne TV vantant la beauté de l'Amérique.
Le budget imparti à la France est attendu pour bientôt.
"Je fais campagne pour que la France ne suive pas l'exemple du Royaume-Uni. Les Américains doivent comprendre que les Français sont différents.
Même ceux qui ne sont jamais partis savent que les États-Unis sont une belle destination. Il faudra présenter des destinations différentes, dites secondaires.
Il faudra étonner, séduire et, au-delà de New York, Miami, Las Vegas ou San Francisco.
Je pense au Nouveau Mexique, au Minnesosta, au Maine... Il faudrait communiquer via la presse écrite, dans les magazines.
Organiser des reportages, faire des éductours pour les agents de voyages, participer aux salons professionnels, organiser des séminaires et, peut être, faire un programme court TV."
A Top Resa, la délégation américaine regroupe une centaine de personnes. 26 exposants représentant régions, villes et réceptifs sont à l'écoute des visiteurs.
Le Royaume-Uni a déjà bénéficié de son budget, 1 M USD engloutis dans une campagne TV vantant la beauté de l'Amérique.
Le budget imparti à la France est attendu pour bientôt.
"Je fais campagne pour que la France ne suive pas l'exemple du Royaume-Uni. Les Américains doivent comprendre que les Français sont différents.
Même ceux qui ne sont jamais partis savent que les États-Unis sont une belle destination. Il faudra présenter des destinations différentes, dites secondaires.
Il faudra étonner, séduire et, au-delà de New York, Miami, Las Vegas ou San Francisco.
Je pense au Nouveau Mexique, au Minnesosta, au Maine... Il faudrait communiquer via la presse écrite, dans les magazines.
Organiser des reportages, faire des éductours pour les agents de voyages, participer aux salons professionnels, organiser des séminaires et, peut être, faire un programme court TV."
A Top Resa, la délégation américaine regroupe une centaine de personnes. 26 exposants représentant régions, villes et réceptifs sont à l'écoute des visiteurs.