TourMaG.com - Quel est l’ADN de votre entreprise ?
Brian Corrieri : L’ADN de FairTrip, c’est la volonté de transformer le tourisme en outil de développement international équitable et durable. ]b
L’année 2017, proclamée par l’ONU Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement, démontre cette nécessité et renforce aussi l’idée que cela n’est pas seulement un vœu pieu, mais que c’est une réelle possibilité.
C’est pour cela que nous avons créé FairTrip, l’Appli du Voyage Équitable.
Une application gratuite et collaborative pour mettre en avant des établissements (hébergements, restaurants, commerces…) authentiques et engagés, pour favoriser un impact économique et social positif sur le lieu visité.
Nous sommes convaincus que c’est en orientant les voyageurs vers des endroits à fort impact local que les acteurs de terrain évolueront pour satisfaire cette nouvelle demande de tourisme durable.
C’est cette double mobilisation des voyageurs et des acteurs qui permettra de mettre en œuvre un changement profond du tourisme et de favoriser un impact majeur à l’échelle mondiale.
b[TourMaG.com - Pourquoi avez-vous soumis votre candidature aux « Palmes du tourisme durable » ?
B.C : Nous présentons notre candidature aux « Palmes du tourisme durable » parce que nous croyons avant tout qu’ensemble, nous pouvons changer le monde en voyageant !
FairTrip est entièrement tourné vers le développement d’un tourisme équitable et durable, mais aussi social, et solidaire. C’est d’ailleurs même ce qui définit notre objet social.
Notre application simplifie drastiquement l’accès au tourisme durable en permettant au voyageur de voir en un coup d’œil les établissements engagés autour de lui, mais aussi en lui donnant la possibilité d’être acteur avec la faculté de partager de nouveaux lieux en un clic, et cela même hors connexion.
Chaque établissement est référencé par rapport à des critères précis, à savoir notamment le respect du patrimoine naturel, culturel et architectural local ; l’appartenance à l’économie sociale et solidaire avec une volonté d’encourager les entreprises d’insertion ; l’engagement dans les circuits courts ; et plus globalement le soutien direct aux communautés locales.
FairTrip compte déjà plus de 600 établissements référencés à travers le monde, et ce n’est qu’un début…
A terme, FairTrip a vocation à devenir la référence en matière de voyage équitable et durable, afin de contribuer à transformer le tourisme en moteur de développement d’une économie engagée, avec un impact social et local fort.
Brian Corrieri : L’ADN de FairTrip, c’est la volonté de transformer le tourisme en outil de développement international équitable et durable. ]b
L’année 2017, proclamée par l’ONU Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement, démontre cette nécessité et renforce aussi l’idée que cela n’est pas seulement un vœu pieu, mais que c’est une réelle possibilité.
C’est pour cela que nous avons créé FairTrip, l’Appli du Voyage Équitable.
Une application gratuite et collaborative pour mettre en avant des établissements (hébergements, restaurants, commerces…) authentiques et engagés, pour favoriser un impact économique et social positif sur le lieu visité.
Nous sommes convaincus que c’est en orientant les voyageurs vers des endroits à fort impact local que les acteurs de terrain évolueront pour satisfaire cette nouvelle demande de tourisme durable.
C’est cette double mobilisation des voyageurs et des acteurs qui permettra de mettre en œuvre un changement profond du tourisme et de favoriser un impact majeur à l’échelle mondiale.
b[TourMaG.com - Pourquoi avez-vous soumis votre candidature aux « Palmes du tourisme durable » ?
B.C : Nous présentons notre candidature aux « Palmes du tourisme durable » parce que nous croyons avant tout qu’ensemble, nous pouvons changer le monde en voyageant !
FairTrip est entièrement tourné vers le développement d’un tourisme équitable et durable, mais aussi social, et solidaire. C’est d’ailleurs même ce qui définit notre objet social.
Notre application simplifie drastiquement l’accès au tourisme durable en permettant au voyageur de voir en un coup d’œil les établissements engagés autour de lui, mais aussi en lui donnant la possibilité d’être acteur avec la faculté de partager de nouveaux lieux en un clic, et cela même hors connexion.
Chaque établissement est référencé par rapport à des critères précis, à savoir notamment le respect du patrimoine naturel, culturel et architectural local ; l’appartenance à l’économie sociale et solidaire avec une volonté d’encourager les entreprises d’insertion ; l’engagement dans les circuits courts ; et plus globalement le soutien direct aux communautés locales.
FairTrip compte déjà plus de 600 établissements référencés à travers le monde, et ce n’est qu’un début…
A terme, FairTrip a vocation à devenir la référence en matière de voyage équitable et durable, afin de contribuer à transformer le tourisme en moteur de développement d’une économie engagée, avec un impact social et local fort.
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TourMaG.com - Comment voyez-vous évoluer le tourisme ?
B.C : Si l’on ne fait rien, le tourisme va continuer à devenir de plus en plus formaté, les expériences et découvertes culturelles vont continuer à se raréfier, et les derniers endroits encore authentiques aujourd’hui vont disparaître.
Prenons un exemple concret : celui de Bali, que je connais bien, même s’il y en a tant d’autres. Le sud de l’île avec la ville de Kuta est l’exemple même des conséquences que peut avoir un tourisme sauvage et incontrôlé. Ce lieu ne reflète malheureusement pas le reste de l’île, et n’est pas à l’image de la culture balinaise, ni de ses paysages naturels pourtant exceptionnels.
Il faut inciter les voyageurs à sortir des sentiers battus, à éviter ce genre d’endroits, à aller vers l’inconnu, bref… l’aventure.
Aujourd’hui, tout cela est possible. Tout le monde est connecté grâce à son smartphone, et a la possibilité de trouver n’importe quel endroit grâce au GPS embarqué, cela même hors connexion.
On peut donc orienter les voyageurs vers des lieux authentiques, afin de provoquer la rencontre avec l’autre, et de favoriser la découverte des cultures. Bien souvent, ce sont ces rencontres inattendues hors des sentiers battus qui transforment un voyage en souvenir impérissable.
Il faut donc se focaliser sur l’essentiel : favoriser les rencontres, préserver les cultures locales, et renforcer l’authenticité et la singularité de chaque lieu. L’avenir même du tourisme en dépend, car voyager n’aura plus grand intérêt le jour où tout sera formaté à l’identique. C’est la clé d’un tourisme durable et équitable.
TourMaG.com - Quelle est votre vision pour le tourisme durable ?
B.C : C’est simple : le tourisme sera durable ou ne sera pas.
D’abord, comme je viens de le dire, le tourisme doit préserver les singularités culturelles, mais il doit aussi être garant des écosystèmes, des espaces naturels et de la biodiversité. C’est la condition pour que voyager puisse encore susciter l’intérêt, condition indispensable à l’existence même du tourisme.
Le tourisme se doit d’être durable pour sa propre survie. Mais il doit aussi être durable au vu du potentiel impact positif qu’il peut avoir sur le monde. Quand on a à l’esprit que l’industrie du tourisme représente 1 emploi sur 11 et 10 % du PIB mondial, on ne peut que constater son potentiel comme levier de développement économique équitable et durable. Le tourisme peut tout simplement être vecteur de réduction de la pauvreté dans le monde.
Partant de ce double constat, le tourisme durable est non seulement le seul avenir possible pour le tourisme, mais il a aussi un rôle crucial à jouer dans le monde de demain, en montrant l’exemple en matière de préservation culturelle et environnementale, et en devenant moteur du développement d’une autre économie, inclusive et durable.
Enfin, le tourisme durable a aussi un rôle à jouer sur les mentalités, en permettant à chacun, à travers ses voyages, de prendre conscience de la richesse et de la diversité des cultures, mais aussi de la fragilité des écosystèmes, et de la réalité des inégalités existant à travers le monde qu’un tourisme équitable peut contribuer à réduire. C’est en étant au contact des réalités qu’on prend conscience de celles-ci. Le tourisme a aussi toute sa place à jouer sur ce terrain.
B.C : Si l’on ne fait rien, le tourisme va continuer à devenir de plus en plus formaté, les expériences et découvertes culturelles vont continuer à se raréfier, et les derniers endroits encore authentiques aujourd’hui vont disparaître.
Prenons un exemple concret : celui de Bali, que je connais bien, même s’il y en a tant d’autres. Le sud de l’île avec la ville de Kuta est l’exemple même des conséquences que peut avoir un tourisme sauvage et incontrôlé. Ce lieu ne reflète malheureusement pas le reste de l’île, et n’est pas à l’image de la culture balinaise, ni de ses paysages naturels pourtant exceptionnels.
Il faut inciter les voyageurs à sortir des sentiers battus, à éviter ce genre d’endroits, à aller vers l’inconnu, bref… l’aventure.
Aujourd’hui, tout cela est possible. Tout le monde est connecté grâce à son smartphone, et a la possibilité de trouver n’importe quel endroit grâce au GPS embarqué, cela même hors connexion.
On peut donc orienter les voyageurs vers des lieux authentiques, afin de provoquer la rencontre avec l’autre, et de favoriser la découverte des cultures. Bien souvent, ce sont ces rencontres inattendues hors des sentiers battus qui transforment un voyage en souvenir impérissable.
Il faut donc se focaliser sur l’essentiel : favoriser les rencontres, préserver les cultures locales, et renforcer l’authenticité et la singularité de chaque lieu. L’avenir même du tourisme en dépend, car voyager n’aura plus grand intérêt le jour où tout sera formaté à l’identique. C’est la clé d’un tourisme durable et équitable.
TourMaG.com - Quelle est votre vision pour le tourisme durable ?
B.C : C’est simple : le tourisme sera durable ou ne sera pas.
D’abord, comme je viens de le dire, le tourisme doit préserver les singularités culturelles, mais il doit aussi être garant des écosystèmes, des espaces naturels et de la biodiversité. C’est la condition pour que voyager puisse encore susciter l’intérêt, condition indispensable à l’existence même du tourisme.
Le tourisme se doit d’être durable pour sa propre survie. Mais il doit aussi être durable au vu du potentiel impact positif qu’il peut avoir sur le monde. Quand on a à l’esprit que l’industrie du tourisme représente 1 emploi sur 11 et 10 % du PIB mondial, on ne peut que constater son potentiel comme levier de développement économique équitable et durable. Le tourisme peut tout simplement être vecteur de réduction de la pauvreté dans le monde.
Partant de ce double constat, le tourisme durable est non seulement le seul avenir possible pour le tourisme, mais il a aussi un rôle crucial à jouer dans le monde de demain, en montrant l’exemple en matière de préservation culturelle et environnementale, et en devenant moteur du développement d’une autre économie, inclusive et durable.
Enfin, le tourisme durable a aussi un rôle à jouer sur les mentalités, en permettant à chacun, à travers ses voyages, de prendre conscience de la richesse et de la diversité des cultures, mais aussi de la fragilité des écosystèmes, et de la réalité des inégalités existant à travers le monde qu’un tourisme équitable peut contribuer à réduire. C’est en étant au contact des réalités qu’on prend conscience de celles-ci. Le tourisme a aussi toute sa place à jouer sur ce terrain.
Les Palmes du Tourisme Durable lancées par l'association ATD (Acteurs du Tourisme Durable) en partenariat avec TourMaG.com récompenseront le 12 décembre 2017 à Paris les professionnels du tourisme engagés dans une démarche de développement durable.
Cet événement s’inscrit dans le cadre de 2017, déclarée par l’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme ; agence de l’ONU pour le Tourisme), « Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement ».
palmesdutourismedurable.com
Cet événement s’inscrit dans le cadre de 2017, déclarée par l’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme ; agence de l’ONU pour le Tourisme), « Année Internationale du Tourisme Durable pour le Développement ».
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