Le littoral est un atout majeur pour le tourisme français, comme nous le soulignions dans un article publié vendredi 15 décembre 2017.
Patrick Bazin, directeur de la gestion patrimoniale au Conservatoire du littoral a tenu a élargir le sujet des plages, qui selon lui constitue « un élément précieux s’il en est en matière de tourisme balnéaire. Or, les plages pourraient être les principales victimes d’une élévation, même modérée, du niveau de la mer ».
Une érosion due au changement climatique en partie seulement, car la main de l'homme n'aide pas à améliorer la situation.
« La question du nettoyage des plages mérite d’être évoquée. En ratissant de façon mécanique et systématique les plages, on les fragilise et on accélère leur érosion. Un nettoyage différencié est préférable et pas nécessairement plus coûteux.
Simplement, beaucoup d’opérateurs touristiques pensent qu’une plage « propre » est une plage ratissée, nivelée sur laquelle ne subsiste ni algues ni déchets végétaux. Faire évoluer les regards sur cette question serait utile ».
Nettoyer la plage de manière mécanique et systématique en supprimant les végétaux laissent le sable si net que plus rien ne peux plus retenir l'érosion.
Déjà en juillet 2009, le Grenelle de la mer aboutissait notamment à la création du « Fonds macrodéchets » visant à sensibiliser sur un nettoyage raisonné et écologique des plages. Le site de Rivages de France y consacre une rubrique entière, visant à expliquer de manière très simple les bonnes pratiques, et notamment le nettoyage manuel.
Patrick Bazin, directeur de la gestion patrimoniale au Conservatoire du littoral a tenu a élargir le sujet des plages, qui selon lui constitue « un élément précieux s’il en est en matière de tourisme balnéaire. Or, les plages pourraient être les principales victimes d’une élévation, même modérée, du niveau de la mer ».
Une érosion due au changement climatique en partie seulement, car la main de l'homme n'aide pas à améliorer la situation.
« La question du nettoyage des plages mérite d’être évoquée. En ratissant de façon mécanique et systématique les plages, on les fragilise et on accélère leur érosion. Un nettoyage différencié est préférable et pas nécessairement plus coûteux.
Simplement, beaucoup d’opérateurs touristiques pensent qu’une plage « propre » est une plage ratissée, nivelée sur laquelle ne subsiste ni algues ni déchets végétaux. Faire évoluer les regards sur cette question serait utile ».
Nettoyer la plage de manière mécanique et systématique en supprimant les végétaux laissent le sable si net que plus rien ne peux plus retenir l'érosion.
Déjà en juillet 2009, le Grenelle de la mer aboutissait notamment à la création du « Fonds macrodéchets » visant à sensibiliser sur un nettoyage raisonné et écologique des plages. Le site de Rivages de France y consacre une rubrique entière, visant à expliquer de manière très simple les bonnes pratiques, et notamment le nettoyage manuel.
Les dunes plutôt que les digues
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Au delà de cette problématique, Patrick Bazin ajoute que de son point de vue, la création de digues n'est pas une solution, et qu'il est préférable de s'en tenir aux solutions naturelles telles que les plantes ou les dunes :
« Une ligne dure en front de mer empêche aux profils de plages et de dunes de s’ajuster. Cela provoque le départ du sable sous le coup de l’énergie marine venant buter sur les défenses. On peut donc maintenir encore longtemps un trait de côte fixe devant une station balnéaire, si on y met les moyens, mais au risque de perdre la plage qui en est l’attrait principal ».
« Lorsque une certaine profondeur peut être retrouvée, il est préférable de maintenir une bande naturelle la plus large possible, et ce aussi pour le bien du tourisme futur. C’est ce qu’illustre l’exemple du Grand Travers que vous citez » dans l'article paru vendredi.
« Une ligne dure en front de mer empêche aux profils de plages et de dunes de s’ajuster. Cela provoque le départ du sable sous le coup de l’énergie marine venant buter sur les défenses. On peut donc maintenir encore longtemps un trait de côte fixe devant une station balnéaire, si on y met les moyens, mais au risque de perdre la plage qui en est l’attrait principal ».
« Lorsque une certaine profondeur peut être retrouvée, il est préférable de maintenir une bande naturelle la plus large possible, et ce aussi pour le bien du tourisme futur. C’est ce qu’illustre l’exemple du Grand Travers que vous citez » dans l'article paru vendredi.