Emirates n'arrive pas à décrocher de nouveaux droits de trafic en France, en particulier à Lyon - Photo DR
Emirates doit tempérer son impatience.
La compagnie dubaïote n'arrive pas à obtenir de nouveaux droits de trafic en France, notamment sur la ville de Lyon où elle a réussi un très beau démarrage.
Après un an d'exploitation, elle a transporté 87 000 passagers sur cinq vols hebdomadaires, avec un coefficient de remplissage de 80%.
"Nous avons la preuve que l'ouverture d'un long courrier crée une demande et apporte une nouvelle clientèle qui ne connaissait pas la ville, assure Thierry de Bailleul, le nouveau directeur France.
Les autorités me disent qu'elles voient aujourd'hui des Australiens dans les rues de la ville, chose impensable auparavant."
Pour les Lyonnais, Emirates propose 67 destinations en correspondance, qui séduisent 70% des passagers. Les destinations phares sont l'Inde, la Thaïlande, l'Australie ainsi que Maurice et les Seychelles.
Devant une telle réussite, la compagnie espère rapidement obtenir les autorisations nécessaires pour passer en vol quotidien.
En attendant, elle augmente ses capacités et remplacera en février prochain l'A 340 par un B777.
La compagnie dubaïote n'arrive pas à obtenir de nouveaux droits de trafic en France, notamment sur la ville de Lyon où elle a réussi un très beau démarrage.
Après un an d'exploitation, elle a transporté 87 000 passagers sur cinq vols hebdomadaires, avec un coefficient de remplissage de 80%.
"Nous avons la preuve que l'ouverture d'un long courrier crée une demande et apporte une nouvelle clientèle qui ne connaissait pas la ville, assure Thierry de Bailleul, le nouveau directeur France.
Les autorités me disent qu'elles voient aujourd'hui des Australiens dans les rues de la ville, chose impensable auparavant."
Pour les Lyonnais, Emirates propose 67 destinations en correspondance, qui séduisent 70% des passagers. Les destinations phares sont l'Inde, la Thaïlande, l'Australie ainsi que Maurice et les Seychelles.
Devant une telle réussite, la compagnie espère rapidement obtenir les autorisations nécessaires pour passer en vol quotidien.
En attendant, elle augmente ses capacités et remplacera en février prochain l'A 340 par un B777.
Des nouveaux droits de trafic difficiles à obtenir
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A Paris, où elle a séduit 750 000 clients pour un coefficient de remplissage de 72%, Emirates prévoit également d'augmenter ses capacités en opérant ses trois vols quotidiens en A 380 dès juillet 2014.
En revanche, les clients Niçois (180 000 personnes) conservent leur B777 et le vol quotidien.
Grâce à ces changements d'avions Emirates compte accroître ses capacités de 5% l'année prochaine.
Mais elle aura du mal à faire plus sans l'octroi de nouveaux slots.
D'autant plus qu'elle aimerait se poser dans une autre capitale régionale, telle que Bordeaux, Toulouse ou encore Marseille.
"Les autorités locales s'intéressent de très près au succès de la ligne lyonnaise et souhaiteraient avoir la même chose chez elles", assure Thierry de Bailleul.
D'autant plus que la France est le marché où Emirates possède le moins de vols. La compagnie compte 12 quotidiens en Grande-Bretagne, 7 en Italie et 9 en Allemagne.
Pourtant, le combat est loin d'être gagné. Air France lutte farouchement pour conserver son pré carré.
Le SNPL, principal syndicat des pilotes d'Air France, a d'ailleurs envoyé un communiqué de presse lundi dernier s'opposant catégoriquement à l'attribution de nouveaux droits de passage aux compagnies du Golfe, prétextant une concurrence déloyale.
Une accusation réfutée par Thierry de Bailleul. "Ce ne sont que des idées reçues, s'exclame cet ancien d'Air France. Emirates n'est pas une compagnie subventionnée et ne bénéficie d'aucune protection particulière. Nos comptes sont publics et tout le monde peut les vérifier".
Il a également insisté sur le poids économique de l'entreprise en France. "Nos commandes d'A 380 sécurisent l'emploi direct et indirect de 16 000 personnes et notre activité pèse au global 200 millions d'euros dans la balance commerciale française".
Des arguments de poids dans les négociations actuelles.
En revanche, les clients Niçois (180 000 personnes) conservent leur B777 et le vol quotidien.
Grâce à ces changements d'avions Emirates compte accroître ses capacités de 5% l'année prochaine.
Mais elle aura du mal à faire plus sans l'octroi de nouveaux slots.
D'autant plus qu'elle aimerait se poser dans une autre capitale régionale, telle que Bordeaux, Toulouse ou encore Marseille.
"Les autorités locales s'intéressent de très près au succès de la ligne lyonnaise et souhaiteraient avoir la même chose chez elles", assure Thierry de Bailleul.
D'autant plus que la France est le marché où Emirates possède le moins de vols. La compagnie compte 12 quotidiens en Grande-Bretagne, 7 en Italie et 9 en Allemagne.
Pourtant, le combat est loin d'être gagné. Air France lutte farouchement pour conserver son pré carré.
Le SNPL, principal syndicat des pilotes d'Air France, a d'ailleurs envoyé un communiqué de presse lundi dernier s'opposant catégoriquement à l'attribution de nouveaux droits de passage aux compagnies du Golfe, prétextant une concurrence déloyale.
Une accusation réfutée par Thierry de Bailleul. "Ce ne sont que des idées reçues, s'exclame cet ancien d'Air France. Emirates n'est pas une compagnie subventionnée et ne bénéficie d'aucune protection particulière. Nos comptes sont publics et tout le monde peut les vérifier".
Il a également insisté sur le poids économique de l'entreprise en France. "Nos commandes d'A 380 sécurisent l'emploi direct et indirect de 16 000 personnes et notre activité pèse au global 200 millions d'euros dans la balance commerciale française".
Des arguments de poids dans les négociations actuelles.
Une visite de Dubaï offerte au printemps prochain
L'aéroport de Dubaï devrait entamer la réfection d'une de ses pistes entre mai et juin prochain. Six semaines de travaux qui pourraient perturber le trafic depuis Lyon et Nice.
Emirates réfléchit donc à une solution pour dédommager les passagers qui subiraient des délais de correspondances rallongées.
La compagnie offrira sans doute une visite gratuite de la ville le temps de l'escale. Une prestation dont les détails seront dévoilés à la fin du mois de janvier.
L'aéroport de Dubaï devrait entamer la réfection d'une de ses pistes entre mai et juin prochain. Six semaines de travaux qui pourraient perturber le trafic depuis Lyon et Nice.
Emirates réfléchit donc à une solution pour dédommager les passagers qui subiraient des délais de correspondances rallongées.
La compagnie offrira sans doute une visite gratuite de la ville le temps de l'escale. Une prestation dont les détails seront dévoilés à la fin du mois de janvier.