La Suisse avait interdit le survol de son territoire à Flash depuis 2002, des contrôles inopinés ayant révélé des "défauts d'entretien manifestes" des deux Boeing 737-300 de la compagnie. Ce pays avait notifié sa décision aux membres de Safa (programme européen d'évaluation de la sécurité des avions étrangers).
Mais deux révisions approfondies menées ultérieurement en Norvège par la société Braathens (groupe SAS), ainsi que des contrôles surprises dans le cadre de Safa menées entre juin et novembre 2003 en Pologne, Allemagne et France n'avaient pas révélé de dysfonctionnement majeur. Ces contrôles ont amené plusieurs pays à interdire des compagnies aériennes, tant qu'elles n'ont pas corrigé les défauts et refait une demande.
La Suisse a interdit ses aéroports à 23 appareils
En France, Air Koryo (Corée du Nord) et Continental Wing Comores Airlines ont été interdites depuis la mise en place en 1996 de Safa, qui réunit une quarantaine d'Etats membres de la Conférence européenne de l'aviation civile (CEAC). Onze compagnies d'Europe centrale et orientale et d'Afrique ont été bannies au moins temporairement du ciel britannique depuis avril 1999 et sept le sont encore.
En outre, toutes les compagnies aériennes de Guinée Equatoriale, Gambie, Libéria et du Tadjikistan sont interdites en Grande-Bretagne. La Suisse dit avoir interdit ses aéroports à 23 appareils, dont sept opèreraient dans le transport de passagers selon la presse italienne qui n'a pu obtenir plus de précisions quant à leur identité. La Commission Européenne propose depuis 1997 de mettre en place une directive pour mieux repérer les avions dangereux.
"Il faut envisager sérieusement de dépasser les contrôles aléatoires Safa pour réaliser des audits techniques approfondis quand il s'agit de compagnies étrangères utilisées par nos tours opérateurs", selon le ministre des Transports français, Gilles de Robien. Une compagnie aérienne, régulière ou charter, est d'abord surveillée par l'autorité de l'aviation civile du pays où elle est immatriculée.
L'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) effectue en outre des audits sur les pays. Une liste des "pays pas sûrs" a été récemment publiée par l'hebdomadaire spécialisé Air et Cosmos. Disponible sur le site internet de l'administration fédérale américaine de l'aviation (FAA), cette liste datée du 16 octobre 2003 compte 28 pays ne se conformant pas aux normes de sécurité de l'OACI.
Gilles de Robien veut que les touristes connaissent la Compagnie
On trouve parmi eux l'Argentine, la Grèce ou la Pologne mais pas l'Egypte. Les voyagistes font pour leur part confiance aux autorités de l'aviation civile de leurs pays. En Allemagne, TUI et Thomas Cook disent utiliser les compagnies répondant aux normes des autorités allemandes.
Certains, comme le Club Méditerranée et sa filiale Jet Tours, font appel ponctuellement aux services de bureaux de vérification comme Veritas pour les compagnies auxquelles ils confient un grand nombre de passagers ou qui opèrent sur des aéroports éloignés.
Mais "la recherche d'affrètements moins chers peut entraîner la création de micro-compagnies aériennes de circonstance dans les pays touristiques", souligne Air et Cosmos. "En général, elles sont loin d'avoir la même culture sécuritaire que les compagnies occidentales".
L'acheteur d'un voyage à forfait ne connaît souvent que quelques jours avant son départ la compagnie utilisée. En France, Gilles de Robien propose de compléter la loi pour que "tout Français qui recourt aux services d'un tour opérateur sache au moment de l'achat avec quelle compagnie aérienne il va voyager".
Les autorités allemandes ont créé en 1996 une ligne téléphonique permettant aux voyageurs de demander si une compagnie remplit les normes de sécurité allemandes pour les vols en provenance ou à destination de l'Allemagne.
Mais deux révisions approfondies menées ultérieurement en Norvège par la société Braathens (groupe SAS), ainsi que des contrôles surprises dans le cadre de Safa menées entre juin et novembre 2003 en Pologne, Allemagne et France n'avaient pas révélé de dysfonctionnement majeur. Ces contrôles ont amené plusieurs pays à interdire des compagnies aériennes, tant qu'elles n'ont pas corrigé les défauts et refait une demande.
La Suisse a interdit ses aéroports à 23 appareils
En France, Air Koryo (Corée du Nord) et Continental Wing Comores Airlines ont été interdites depuis la mise en place en 1996 de Safa, qui réunit une quarantaine d'Etats membres de la Conférence européenne de l'aviation civile (CEAC). Onze compagnies d'Europe centrale et orientale et d'Afrique ont été bannies au moins temporairement du ciel britannique depuis avril 1999 et sept le sont encore.
En outre, toutes les compagnies aériennes de Guinée Equatoriale, Gambie, Libéria et du Tadjikistan sont interdites en Grande-Bretagne. La Suisse dit avoir interdit ses aéroports à 23 appareils, dont sept opèreraient dans le transport de passagers selon la presse italienne qui n'a pu obtenir plus de précisions quant à leur identité. La Commission Européenne propose depuis 1997 de mettre en place une directive pour mieux repérer les avions dangereux.
"Il faut envisager sérieusement de dépasser les contrôles aléatoires Safa pour réaliser des audits techniques approfondis quand il s'agit de compagnies étrangères utilisées par nos tours opérateurs", selon le ministre des Transports français, Gilles de Robien. Une compagnie aérienne, régulière ou charter, est d'abord surveillée par l'autorité de l'aviation civile du pays où elle est immatriculée.
L'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) effectue en outre des audits sur les pays. Une liste des "pays pas sûrs" a été récemment publiée par l'hebdomadaire spécialisé Air et Cosmos. Disponible sur le site internet de l'administration fédérale américaine de l'aviation (FAA), cette liste datée du 16 octobre 2003 compte 28 pays ne se conformant pas aux normes de sécurité de l'OACI.
Gilles de Robien veut que les touristes connaissent la Compagnie
On trouve parmi eux l'Argentine, la Grèce ou la Pologne mais pas l'Egypte. Les voyagistes font pour leur part confiance aux autorités de l'aviation civile de leurs pays. En Allemagne, TUI et Thomas Cook disent utiliser les compagnies répondant aux normes des autorités allemandes.
Certains, comme le Club Méditerranée et sa filiale Jet Tours, font appel ponctuellement aux services de bureaux de vérification comme Veritas pour les compagnies auxquelles ils confient un grand nombre de passagers ou qui opèrent sur des aéroports éloignés.
Mais "la recherche d'affrètements moins chers peut entraîner la création de micro-compagnies aériennes de circonstance dans les pays touristiques", souligne Air et Cosmos. "En général, elles sont loin d'avoir la même culture sécuritaire que les compagnies occidentales".
L'acheteur d'un voyage à forfait ne connaît souvent que quelques jours avant son départ la compagnie utilisée. En France, Gilles de Robien propose de compléter la loi pour que "tout Français qui recourt aux services d'un tour opérateur sache au moment de l'achat avec quelle compagnie aérienne il va voyager".
Les autorités allemandes ont créé en 1996 une ligne téléphonique permettant aux voyageurs de demander si une compagnie remplit les normes de sécurité allemandes pour les vols en provenance ou à destination de l'Allemagne.