Jet Airways a réorganisé ses équipes. D’une direction commerciale bicéphale avec Michel Simiaut en charge du segment Loisirs et Gilles Ringwald en charge de la partie Affaires, la compagnie a confié, depuis le 1er avril, l’intégralité de la responsabilité commerciale à Michel Simiaut sur le marché français, tandis que Gilles Ringwald est désormais en charge de l'Europe du Nord, un marché qui reste à conquérir.
Et la tâche du directeur commercial France a été facilitée par le retrait d’Air France de la ligne de Madras (Chennai).
« Désormais, toutes les offres de la concurrence comportent au moins une escale, comme Jet Airways avec le hub de Bruxelles. Même si c’était déjà la ligne la plus importante en nombre de pax pour le marché français, nos prétentions sont désormais plus importantes maintenant qu’il n’y a plus de ligne directe », explique Michel Simiaut qui compte surtout mettre l’accent sur le segment Affaires.
Une partie de la tâche a déjà été accomplie puisque les réseaux Affaires sont déjà des partenaires de la compagnie.
Et la tâche du directeur commercial France a été facilitée par le retrait d’Air France de la ligne de Madras (Chennai).
« Désormais, toutes les offres de la concurrence comportent au moins une escale, comme Jet Airways avec le hub de Bruxelles. Même si c’était déjà la ligne la plus importante en nombre de pax pour le marché français, nos prétentions sont désormais plus importantes maintenant qu’il n’y a plus de ligne directe », explique Michel Simiaut qui compte surtout mettre l’accent sur le segment Affaires.
Une partie de la tâche a déjà été accomplie puisque les réseaux Affaires sont déjà des partenaires de la compagnie.
La compagnie a enregistré 56 000 pax en France
Reste maintenant à engranger des contrats firmes. L’accord récent étendant à toutes les escales françaises de Brussels Airlines le code share vers Bruxelles en connexion avec les vols de Jet Airways, cela devrait aider la démarche.
Par ailleurs, Bruxelles-Madras étant un très long courrier avec 10 heures de vol, les politiques voyages des entreprises permettent encore parfois les vols en classe Business. D’autant que la crise a eu un effet sur les tarifs. De 2600 euros avant crise, Jet Airways propose la classe Business à 2100 euros TTC aujourd’hui.
Globalement, Jet Airways se donne pour objectif de faire passer sa part de marché sur la ligne de 11% actuellement à 25%.
Michel Simiaut n’en abandonne pas pour autant les autres lignes proposées sur le hub de Bruxelles. Si Madras en première position, représente 23% des revenus français de la compagnie, Delhi et New York JFK se placent tout de suite derrière, suivis par New York (Newark), puis par Bombay (Mumbai) et enfin Toronto.
Au total, la compagnie a enregistré 56 000 pax en France, représentant une progression de 25%.
Par ailleurs, Bruxelles-Madras étant un très long courrier avec 10 heures de vol, les politiques voyages des entreprises permettent encore parfois les vols en classe Business. D’autant que la crise a eu un effet sur les tarifs. De 2600 euros avant crise, Jet Airways propose la classe Business à 2100 euros TTC aujourd’hui.
Globalement, Jet Airways se donne pour objectif de faire passer sa part de marché sur la ligne de 11% actuellement à 25%.
Michel Simiaut n’en abandonne pas pour autant les autres lignes proposées sur le hub de Bruxelles. Si Madras en première position, représente 23% des revenus français de la compagnie, Delhi et New York JFK se placent tout de suite derrière, suivis par New York (Newark), puis par Bombay (Mumbai) et enfin Toronto.
Au total, la compagnie a enregistré 56 000 pax en France, représentant une progression de 25%.
U2India, un système de pass en liaison le vol long courrier
Autre priorité du marché français, reconquérir les parts de marché réalisées sur le réseau domestique indien, malmené par la concurrence des low cost locales. Jet Airways propose donc depuis peu U2India, un système de pass allant de un à six segments, en liaison avec le vol long courrier.
U2India permet une meilleur accès aux classes de réservation, le maintien du même poids autorisé de bagages que sur le long courrier et une certaine flexibilité pour les changements de réservation.
La compagnie indienne tiendra-t-elle son objectif de faire passer la part des revenus provenant du réseau international de 45 à 50% cette année ? La seule solution possible sera de faire remonter la recette unitaire car l’heure n’est plus aux ouvertures de lignes.
D’autant que l’offre a été revue à la baisse. Ainsi le hub de Bruxelles qui représente 20% des revenus internationaux, a vu la fermeture de la ligne de Bengalore et le remplacement des B-777-300 ER qui assuraient les vols par des A330-200, toujours en configuration bi-classe. Les 777 ont été placés en wet lease chez Gulf Air, Oman Air et Turkish Airlines.
U2India permet une meilleur accès aux classes de réservation, le maintien du même poids autorisé de bagages que sur le long courrier et une certaine flexibilité pour les changements de réservation.
La compagnie indienne tiendra-t-elle son objectif de faire passer la part des revenus provenant du réseau international de 45 à 50% cette année ? La seule solution possible sera de faire remonter la recette unitaire car l’heure n’est plus aux ouvertures de lignes.
D’autant que l’offre a été revue à la baisse. Ainsi le hub de Bruxelles qui représente 20% des revenus internationaux, a vu la fermeture de la ligne de Bengalore et le remplacement des B-777-300 ER qui assuraient les vols par des A330-200, toujours en configuration bi-classe. Les 777 ont été placés en wet lease chez Gulf Air, Oman Air et Turkish Airlines.
L'exercice s’est terminé dans le rouge
Mais la compagnie indienne traverse la crise aussi bien que possible. Le dernier trimestre de l’exercice a même affiché un résultat opérationnel positif.
Evidemment, au global, l’exercice s’est néanmoins terminé dans le rouge. Sur un chiffre d’affaires de 2,3 millions de dollars, la perte nette s’est établie à 79,3 millions.
Sur le marché domestique, Jet Airways et sa concurrente Kingfisher Airlines ont signé un accord de coopération il y a six mois.
Kingfisher vient de rallier one world sur un produit précis alors Jet Airways, farouchement indépendante avant la crise, a l’intention d’intégrer une alliance. Skyteam ou la Star Alliance qui désespère de voir un jour Air India se restructurer ?
Evidemment, au global, l’exercice s’est néanmoins terminé dans le rouge. Sur un chiffre d’affaires de 2,3 millions de dollars, la perte nette s’est établie à 79,3 millions.
Sur le marché domestique, Jet Airways et sa concurrente Kingfisher Airlines ont signé un accord de coopération il y a six mois.
Kingfisher vient de rallier one world sur un produit précis alors Jet Airways, farouchement indépendante avant la crise, a l’intention d’intégrer une alliance. Skyteam ou la Star Alliance qui désespère de voir un jour Air India se restructurer ?