C'est une chose rare dans les annales, mais les professionnels du tourisme étaient dans les rues de France
A l'initiative de l'UMIH, les hôteliers et restaurateurs étaient invités à crier leur mécontentement ce vendredi 2 octobre 2020. A Marseille une centaine de personnes se sont regroupées autour de la Préfecture.
L'objectif étant de voir les restrictions tombées dans la deuxième ville de France, où les bars et restaurants sont fermés depuis maintenant 5 jours. Un sort que pourrait connaître leurs homologues parisiens, dès ce lundi 5 octobre 2020.
A l'aide de chants, de casseroles et de vaisselles cassées, les bistrotiers ont fait beaucoup de bruits.
Et si Nicolas Guyot, le vice-président de l'UMIH 13 réclamait au gouvernement la possibilité de pouvoir travailler, son président est allé plus loin.
Alors que les manifestants s'égosillaient sous le crachin marseillais, les représentants de l'UMIH 13 et de l'économie locale s'entretenaient avec Olivier Véran, le ministre de la Santé.
A l'initiative de l'UMIH, les hôteliers et restaurateurs étaient invités à crier leur mécontentement ce vendredi 2 octobre 2020. A Marseille une centaine de personnes se sont regroupées autour de la Préfecture.
L'objectif étant de voir les restrictions tombées dans la deuxième ville de France, où les bars et restaurants sont fermés depuis maintenant 5 jours. Un sort que pourrait connaître leurs homologues parisiens, dès ce lundi 5 octobre 2020.
A l'aide de chants, de casseroles et de vaisselles cassées, les bistrotiers ont fait beaucoup de bruits.
Et si Nicolas Guyot, le vice-président de l'UMIH 13 réclamait au gouvernement la possibilité de pouvoir travailler, son président est allé plus loin.
Alors que les manifestants s'égosillaient sous le crachin marseillais, les représentants de l'UMIH 13 et de l'économie locale s'entretenaient avec Olivier Véran, le ministre de la Santé.
"Je me sens humilié... c'est du foutage de gueule," lâche Bernard Marty après son entretien avec Olivier Véran
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Et à la sortie des quelques minutes d'échange, Bernard Marty est ressortir avec la tête des mauvais jours. Non seulement l'entretien avec Olivier Véran n'a rien donné, mais il laisse un goût amer au Marseillais.
"Je me sens humilié... c'est du foutage de gueule," lâche énervé le président de l'UMIH 13.
Et dans une colère noire, en aparté, de la conférence de presse Bernard Marty, nous confie alors, son plan de bataille pour les prochains jours.
"Je vais vous le dire ce qu'il va se passer la semaine prochaine, s'ils veulent voir la colère des marseillais, ils l'auront. Nous n'avons pas peur des amendes."
Un sentiment d'humiliation partagé aussi par Jean-Luc Chauvin, le président de la CCI Marseille Provence.
Selon ce dernier, Olivier Véran n'a rien fait d'autre que de rappeler les chiffres de la veille et n'a pas cherché à écouter les représentants de l'économie marseillaise.
Pour lui le pouvoir serait déconnecté de la réalité du terrain et de la vie des Français.
"Ce n'est pas connaître la vie que de croire ça," peste Jean-Luc Chauvin.
"Je me sens humilié... c'est du foutage de gueule," lâche énervé le président de l'UMIH 13.
Et dans une colère noire, en aparté, de la conférence de presse Bernard Marty, nous confie alors, son plan de bataille pour les prochains jours.
"Je vais vous le dire ce qu'il va se passer la semaine prochaine, s'ils veulent voir la colère des marseillais, ils l'auront. Nous n'avons pas peur des amendes."
Un sentiment d'humiliation partagé aussi par Jean-Luc Chauvin, le président de la CCI Marseille Provence.
Selon ce dernier, Olivier Véran n'a rien fait d'autre que de rappeler les chiffres de la veille et n'a pas cherché à écouter les représentants de l'économie marseillaise.
Pour lui le pouvoir serait déconnecté de la réalité du terrain et de la vie des Français.
"Ce n'est pas connaître la vie que de croire ça," peste Jean-Luc Chauvin.