Eos Airlines a jeté l’éponge avant le décollage
Moins de six mois après la cessation d’activité de MAXjet, l’autre compagnie 100% affaires américaine Eos Airlines vient à son tour de jeter l’éponge.
La compagnie s’est placé samedi dernier sous le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites.
Le transporteur assurait des vols transatlantiques entre New York et Londres, et devait lancer un vol quotidien entre Paris (Roissy) et New-York (JFK) le 7 septembre prochain.
Ne reste plus aujourd’hui qu’une seule compagnie 100% affaires assurant une liaison transatlantique entre Londres et New York (ainsi que Dubaï), Silverjet, basée à Luton, près de Londres.
Eos n’a pu boucler sa levée de fonds "malgré la confiance de (ses) investisseurs dans (son) modèle économique", a-t-elle précisé dans un communiqué, et explique sa faillite par un manque de liquidités lié au resserrement du crédit outre-Atlantique.
Marc Rochet, le président d’Elysair (l’exploitant de la marque L’Avion) avance deux autres explications : la hausse du kérosène – dont l’impact n’est pas atténué par le change euro-dollar comme c’est le cas en Europe – et surtout une croissance trop rapide.
La compagnie s’est placé samedi dernier sous le chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites.
Le transporteur assurait des vols transatlantiques entre New York et Londres, et devait lancer un vol quotidien entre Paris (Roissy) et New-York (JFK) le 7 septembre prochain.
Ne reste plus aujourd’hui qu’une seule compagnie 100% affaires assurant une liaison transatlantique entre Londres et New York (ainsi que Dubaï), Silverjet, basée à Luton, près de Londres.
Eos n’a pu boucler sa levée de fonds "malgré la confiance de (ses) investisseurs dans (son) modèle économique", a-t-elle précisé dans un communiqué, et explique sa faillite par un manque de liquidités lié au resserrement du crédit outre-Atlantique.
Marc Rochet, le président d’Elysair (l’exploitant de la marque L’Avion) avance deux autres explications : la hausse du kérosène – dont l’impact n’est pas atténué par le change euro-dollar comme c’est le cas en Europe – et surtout une croissance trop rapide.
30% de ventes en agences de voyages
Autres articles
-
Air Austral : "Marc Rochet veut-il nous faire boire le bouillon ?"
-
Marc Rochet : "Tout seul, je n’aurais rien pu faire..." 🔑
-
Marc Rochet : "Trop de blabla, pas assez de décisions courageuses" 🔑
-
Ch. Ourmières-Widener (Air Caraïbes) : "la transition se passe très bien" 🔑
-
"Marc Rochet a fait d'Air Caraïbes une success-story"
"Cela nous invite à la prudence», précise le patron de la compagnie 100% affaires françaises, sûrement pas malheureux de voir disparaître un futur concurrent (ceci même si ses deux B757-200 décollent d’Orly alors qu’Eos s’était fixé sur Roissy).
L’Avion s'emploie ainsi à consolider sa ligne Paris-New York ; celle-ci est passée de cinq à dix vols par semaine le mois dernier avec l’arrivée dans sa flotte d’un deuxième appareil, et va atteindre fin mai les douze liaisons hebdomadaires.
Les résultats sur cette desserte sont en effet au rendez-vous. Au premier trimestre (janvier-mars 2008), son nombre de passagers a été multiplié par 2,5 par rapport au même trimestre de l’an dernier, soit au total 13 000 personnes transportées ; son coefficient de remplissage s’est élevé à 71%.
Côté financier, Marc Rochet estime la compagnie en avance de six mois sur son plan de marche et prévoit qu’elle atteindra dès cette année un résultat d’exploitation équilibré.
Précisons que 55% des ventes de billets sont effectuées en France et le reste outre-Atlantique ; à noter aussi que 70% des ventes sont réalisées via le web et les call-centers du transporteur et les 30% restants par l’intermédiaire des agences de voyages.
L’Avion s'emploie ainsi à consolider sa ligne Paris-New York ; celle-ci est passée de cinq à dix vols par semaine le mois dernier avec l’arrivée dans sa flotte d’un deuxième appareil, et va atteindre fin mai les douze liaisons hebdomadaires.
Les résultats sur cette desserte sont en effet au rendez-vous. Au premier trimestre (janvier-mars 2008), son nombre de passagers a été multiplié par 2,5 par rapport au même trimestre de l’an dernier, soit au total 13 000 personnes transportées ; son coefficient de remplissage s’est élevé à 71%.
Côté financier, Marc Rochet estime la compagnie en avance de six mois sur son plan de marche et prévoit qu’elle atteindra dès cette année un résultat d’exploitation équilibré.
Précisons que 55% des ventes de billets sont effectuées en France et le reste outre-Atlantique ; à noter aussi que 70% des ventes sont réalisées via le web et les call-centers du transporteur et les 30% restants par l’intermédiaire des agences de voyages.