Ce printemps a balayé la France d'orages et la fin de la saison se termine par un énorme coup de tonnerre, que personne n'avait vu venir.
Alors qu'il était encore présent sur la scène à l'Ile Maurice pour rendre hommage au dernier congrès des Entreprises du Voyage de Jean-Pierre Mas, en tant que président, Marc Rochet préparait en secret sa succession.
Nous avons appris que Christine Ourmières-Widener allait devenir directrice Générale d'Air Caraïbes, le 1er juillet 2023.
A lire : Air Caraïbes : Marc Rochet prend du recul à la tête de la compagnie
Celui qui est entré dans le groupe Dubreuil en 2004 garde encore la casquette de président, mais Marc Rochet l'abandonnera sans doute en fin d'année. A noter, qu'il est aussi président de French Bee.
Cependant, il restera au poste d'administrateur du groupe Dubreuil Aéro, afin de garder un œil sur le développement et la stratégie des transporteurs.
Nous avons demandé à ceux avec lesquels, il a travaillé et passé des crises, de nous parler de Marc Rochet.
Ce n'est pas un hommage, car il n'est pas venu le temps, mais des témoignages de professionnels faisant partie de son entourage plus ou moins proche.
Alors qu'il était encore présent sur la scène à l'Ile Maurice pour rendre hommage au dernier congrès des Entreprises du Voyage de Jean-Pierre Mas, en tant que président, Marc Rochet préparait en secret sa succession.
Nous avons appris que Christine Ourmières-Widener allait devenir directrice Générale d'Air Caraïbes, le 1er juillet 2023.
A lire : Air Caraïbes : Marc Rochet prend du recul à la tête de la compagnie
Celui qui est entré dans le groupe Dubreuil en 2004 garde encore la casquette de président, mais Marc Rochet l'abandonnera sans doute en fin d'année. A noter, qu'il est aussi président de French Bee.
Cependant, il restera au poste d'administrateur du groupe Dubreuil Aéro, afin de garder un œil sur le développement et la stratégie des transporteurs.
Nous avons demandé à ceux avec lesquels, il a travaillé et passé des crises, de nous parler de Marc Rochet.
Ce n'est pas un hommage, car il n'est pas venu le temps, mais des témoignages de professionnels faisant partie de son entourage plus ou moins proche.
Jean-Pierre Mas : "Son sens politique est la vérité"
"C'est une personnalité aux propos libres.
Marc Rochet n'hésite pas à dire ce qu'il pense. Nous sommes arrivés que nous ne soyons pas d'accord, mais c'est appréciable d'être en relation avec une personne qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense.
Nous nous connaissons depuis une vingtaine d'années, malgré nos liens d'amitié, il m'a toujours dit les choses très clairement, sans détour. Son sens politique est la vérité, il ne noie pas le poisson.
Il est n'a aucune contrainte, mais au-delà de sa personne, je voudrais mettre en avant sa compétence de patron d'une compagnie aérienne.
Il a fait d'Air Caraïbes, un transporteur qui compte dans le ciel français et rentable. Il en a fait la seconde compagnie française, sur des marchés très importants, pour notre secteur avec les USA, les Antilles ou encore la Polynésie.
Nos liens se sont renforcés au fil du temps, pour devenir des liens d'amitié. Je ne tiens pas ces propos élogieux, parce que Marc Rochet est un ami, mais parce qu'il le mérite.
Des pages se tournent dans le secteur du tourisme, c'est une bonne chose, le secteur n'est pas sclérosé.
Le changement est une bonne chose," nous a témoigné, Jean-Pierre Mas, le président des EDV.
Marc Rochet n'hésite pas à dire ce qu'il pense. Nous sommes arrivés que nous ne soyons pas d'accord, mais c'est appréciable d'être en relation avec une personne qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense.
Nous nous connaissons depuis une vingtaine d'années, malgré nos liens d'amitié, il m'a toujours dit les choses très clairement, sans détour. Son sens politique est la vérité, il ne noie pas le poisson.
Il est n'a aucune contrainte, mais au-delà de sa personne, je voudrais mettre en avant sa compétence de patron d'une compagnie aérienne.
Il a fait d'Air Caraïbes, un transporteur qui compte dans le ciel français et rentable. Il en a fait la seconde compagnie française, sur des marchés très importants, pour notre secteur avec les USA, les Antilles ou encore la Polynésie.
Nos liens se sont renforcés au fil du temps, pour devenir des liens d'amitié. Je ne tiens pas ces propos élogieux, parce que Marc Rochet est un ami, mais parce qu'il le mérite.
Des pages se tournent dans le secteur du tourisme, c'est une bonne chose, le secteur n'est pas sclérosé.
Le changement est une bonne chose," nous a témoigné, Jean-Pierre Mas, le président des EDV.
René Marc Chikli : "Une personnalité proche de l'aérien touristique"
"C'est un petit jeune, mais l'aérien use plus que le reste des secteurs (rires).
Nous parlons d'un grand professionnel du secteur. Ce que j'aimerais relever, au SETO, nous côtoyons de nombreux dirigeants de compagnie aérienne, mais Marc Rochet a une grande vision du métier et de l'aérien.
Quand il quittera entièrement ses fonctions, alors il y a aura un grand déficit pour la profession.
De plus, c'est une personnalité proche de l'aérien touristique, donc des tour-opérateurs et agents de voyages. Je parle d'un patron qui est en mesure d'interpréter et transposer nos contraintes au secteur de l'aérien. C'est sensationnel.
Une fois qu'il raccrochera définitivement, son point de vue va nous manquer considérablement.
Marc Rochet nous dit nos 4 vérités, sans détour, et nous explique toujours ses positions.
Nos carrières se sont toujours suivies, nous avons jamais été très loin l'un de l'autre. Comprenant bien nos métiers et contraintes, il est capable de vite s'adapter et faire vite s'adapter Air Caraïbes à nos besoins. Des interlocuteurs de cette qualité, nous n'en avons pas beaucoup.
Nous rêvons que d'une chose : que sa succession ne mette pas fin à une période gagnant-gagnant, entre les TO et le groupe Dubreuil.
Air Caraïbes est un vrai partenaire des tour-opérateurs sur laquelle nous avons pu toujours compter et j'espère que cette relation privilégiée va durer dans le temps.
Je ne suis pas soucieux sur ce point," a expliqué René-Marc Chikli, le président du SETO.
Nous parlons d'un grand professionnel du secteur. Ce que j'aimerais relever, au SETO, nous côtoyons de nombreux dirigeants de compagnie aérienne, mais Marc Rochet a une grande vision du métier et de l'aérien.
Quand il quittera entièrement ses fonctions, alors il y a aura un grand déficit pour la profession.
De plus, c'est une personnalité proche de l'aérien touristique, donc des tour-opérateurs et agents de voyages. Je parle d'un patron qui est en mesure d'interpréter et transposer nos contraintes au secteur de l'aérien. C'est sensationnel.
Une fois qu'il raccrochera définitivement, son point de vue va nous manquer considérablement.
Marc Rochet nous dit nos 4 vérités, sans détour, et nous explique toujours ses positions.
Nos carrières se sont toujours suivies, nous avons jamais été très loin l'un de l'autre. Comprenant bien nos métiers et contraintes, il est capable de vite s'adapter et faire vite s'adapter Air Caraïbes à nos besoins. Des interlocuteurs de cette qualité, nous n'en avons pas beaucoup.
Nous rêvons que d'une chose : que sa succession ne mette pas fin à une période gagnant-gagnant, entre les TO et le groupe Dubreuil.
Air Caraïbes est un vrai partenaire des tour-opérateurs sur laquelle nous avons pu toujours compter et j'espère que cette relation privilégiée va durer dans le temps.
Je ne suis pas soucieux sur ce point," a expliqué René-Marc Chikli, le président du SETO.
Alain Battisti : "Marc est un dirigeant incomparable"
"Je connais bien Marc, un homme d'une très grande valeur et qualité.
Il avait déjà commencé sa succession avec la nomination de Muriel Assouline, à la tête de French Bee, une professionnelle chevronnée. Le seul commentaire que je peux faire : Marc est un dirigeant incomparable, dans l'aérien français.
Il a fait d'Air Caraïbes ce qu'elle est, mais il a aussi accompli de grandes choses avant," selon Alain Battisti, le PDG de Chalair et ancien président de la FNAM.
Il avait déjà commencé sa succession avec la nomination de Muriel Assouline, à la tête de French Bee, une professionnelle chevronnée. Le seul commentaire que je peux faire : Marc est un dirigeant incomparable, dans l'aérien français.
Il a fait d'Air Caraïbes ce qu'elle est, mais il a aussi accompli de grandes choses avant," selon Alain Battisti, le PDG de Chalair et ancien président de la FNAM.
Gilbert Cirsneros : "Il a fait d'Air Caraïbes une success-story"
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"Nous sommes dans une profession de baby boomers, donc le renouvellement des têtes est logique.
J'expliquais cela dernièrement à nos équipes, quand j'ai commencé dans le tourisme dans les années 70, c'était les start-up d'aujourd'hui. Les entreprises enregistraient des croissances affolantes, nous avons connu un âge d'or, un peu facile.
Marc est arrivé à cette époque dans l'aérien, en accomplissant des choses extraordinaires, avec AOM et Air Liberté. Il a travaillé à UTA, puis il a fait d'Air Caraïbes une success-story.
Il a pris la compagnie, lorsqu'elle avait 3 avions, reliant Pointe-à-Pitre à Fort-de-France, pour en faire un beau transporteur, couvrant les USA, la Réunion, le Mexique, la République dominicaine, la Polynésie, etc.
Nous parlons aussi de la seule compagnie rentable, ayant passé la crise sans aide. Air Caraïbes offre un excellent service et est très fiable.
C'est un garçon sage de préparer sa succession.
Une entreprise est l'équivalent de nos enfants, nous voulons qu'ils puissent pouvoir se débrouiller tout seuls. Il anticipe de passer la main, dans l'intérêt de l'entreprise et ne pas être un boulet pour elle.
Je trouve ça bien de préparer en douceur la suite.
En tant que bon client d'Air Caraïbes, il a toujours aidé au développement du tourisme et été à nos côtés, y compris dans les périodes difficiles. Nous sommes une profession jalonnée par les crises, il est limite plus présent lors des mauvais moments, que lorsque ça tourne bien.
C'est un très grand pro, quand vous parlez avec lui d'aérien, vous apprenez toujours quelque chose. Marc est un passionné, dans un monde où les grandes entreprises sont généralement gérées par des financiers.
Air Caraïbes est proche des TO, même si nous ne représentons qu'une petite partie du business sur les Antilles. Une fois qu'il aura décidé de lâcher les rênes, la personne qui va prendre la suite doit prendre conscience que les Antillais sont des affectifs.
Ils lui ont mené la vie dure, mais en même temps, ils l'adorent. Elle va devoir gagner l'affectif du personnel aux Antilles, le cœur de la compagnie. Je pense que les salariés doivent être un peu émus de voir Marc prendre du recul.
C'est un vrai patron social, je ne dis pas qu'il leur fait des cadeaux, mais il est très proche d'eux " raconte Gilbert Cisneros, le co-président fondateur d'Exotismes.
J'expliquais cela dernièrement à nos équipes, quand j'ai commencé dans le tourisme dans les années 70, c'était les start-up d'aujourd'hui. Les entreprises enregistraient des croissances affolantes, nous avons connu un âge d'or, un peu facile.
Marc est arrivé à cette époque dans l'aérien, en accomplissant des choses extraordinaires, avec AOM et Air Liberté. Il a travaillé à UTA, puis il a fait d'Air Caraïbes une success-story.
Il a pris la compagnie, lorsqu'elle avait 3 avions, reliant Pointe-à-Pitre à Fort-de-France, pour en faire un beau transporteur, couvrant les USA, la Réunion, le Mexique, la République dominicaine, la Polynésie, etc.
Nous parlons aussi de la seule compagnie rentable, ayant passé la crise sans aide. Air Caraïbes offre un excellent service et est très fiable.
C'est un garçon sage de préparer sa succession.
Une entreprise est l'équivalent de nos enfants, nous voulons qu'ils puissent pouvoir se débrouiller tout seuls. Il anticipe de passer la main, dans l'intérêt de l'entreprise et ne pas être un boulet pour elle.
Je trouve ça bien de préparer en douceur la suite.
En tant que bon client d'Air Caraïbes, il a toujours aidé au développement du tourisme et été à nos côtés, y compris dans les périodes difficiles. Nous sommes une profession jalonnée par les crises, il est limite plus présent lors des mauvais moments, que lorsque ça tourne bien.
C'est un très grand pro, quand vous parlez avec lui d'aérien, vous apprenez toujours quelque chose. Marc est un passionné, dans un monde où les grandes entreprises sont généralement gérées par des financiers.
Air Caraïbes est proche des TO, même si nous ne représentons qu'une petite partie du business sur les Antilles. Une fois qu'il aura décidé de lâcher les rênes, la personne qui va prendre la suite doit prendre conscience que les Antillais sont des affectifs.
Ils lui ont mené la vie dure, mais en même temps, ils l'adorent. Elle va devoir gagner l'affectif du personnel aux Antilles, le cœur de la compagnie. Je pense que les salariés doivent être un peu émus de voir Marc prendre du recul.
C'est un vrai patron social, je ne dis pas qu'il leur fait des cadeaux, mais il est très proche d'eux " raconte Gilbert Cisneros, le co-président fondateur d'Exotismes.