Les femmes restent encore trois fois moins nombreuses à faire de la compétition, qui reste une affaire d’hommes - DR : Depositphotos.com, AlexBrylov
Avant d’évoquer les pratiques sportives, sujet important pour le secteur touristique, quelques données sur les inégalités subsistant entre hommes et femmes.
En matière de temps libre tout d’abord. Car qui dit sports dit temps libre. Et, on le sait, celui-ci est encore mal partagé par les deux sexes. Mal partagé mais en évolution tout de même. Ce qui constitue une bonne nouvelle.
Ainsi, selon une enquête du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Cereq) qui a défini trois modèles de couples à partir de trois catégories de tâches quotidiennes - faire les courses, faire le repas du soir, passer l’aspirateur - on découvre une progression des couples « dits » modernes, dans lequel les hommes en font plus que leurs compagnes.
On note aussi une augmentation du couple paritaire où l’on partage les tâches. Et une baisse du couple traditionnel où la femme en faisait bien plus que l’homme. Sachant cependant qu’à l’arrivée du premier enfant, les choses évoluent : ce sont les femmes qui sacrifient plus majoritairement leurs vies professionnelles.
Ainsi, selon l'étude, les résultats se répartissent comme ceci :
- le modèle traditionnel de couples (30%) : la femme en fait plus
- le couple paritaire (30 à 45%) : on partage les tâches
- le couple moderne (19%) : l’homme en fait plus que la femme !
En matière de temps libre tout d’abord. Car qui dit sports dit temps libre. Et, on le sait, celui-ci est encore mal partagé par les deux sexes. Mal partagé mais en évolution tout de même. Ce qui constitue une bonne nouvelle.
Ainsi, selon une enquête du Centre d'études et de recherches sur les qualifications (Cereq) qui a défini trois modèles de couples à partir de trois catégories de tâches quotidiennes - faire les courses, faire le repas du soir, passer l’aspirateur - on découvre une progression des couples « dits » modernes, dans lequel les hommes en font plus que leurs compagnes.
On note aussi une augmentation du couple paritaire où l’on partage les tâches. Et une baisse du couple traditionnel où la femme en faisait bien plus que l’homme. Sachant cependant qu’à l’arrivée du premier enfant, les choses évoluent : ce sont les femmes qui sacrifient plus majoritairement leurs vies professionnelles.
Ainsi, selon l'étude, les résultats se répartissent comme ceci :
- le modèle traditionnel de couples (30%) : la femme en fait plus
- le couple paritaire (30 à 45%) : on partage les tâches
- le couple moderne (19%) : l’homme en fait plus que la femme !
Les pratiques sportives se féminisent
Autres articles
-
Futuroscopie - Architecture contemporaine : des icônes et moteurs touristiques [ABO]
-
Futuroscopie - Tourisme médical, un marché convoité par le monde entier [ABO]
-
Futuroscopie - Trump II : Make America Great Again ? [ABO]
-
Futuroscopie - "Goutte froide" à Valence : L’impensable est à venir ! 🔑
-
Futuroscopie - Vocabulaire touristique : l’inflation des poncifs 🔑
Passons maintenant aux loisirs sportifs.
Selon une enquête de l’Insee, un peu moins de femmes (45%) que d’hommes (50%) déclarent avoir pratiqué au moins une activité physique ou sportive au cours des douze derniers mois. Ce qui n’est déjà pas mal.
Mais, un tiers de femmes déclare avoir pratiqué régulièrement, au moins une fois par semaine, une activité physique ou sportive. Ce qui constitue un réel progrès sur lequel les femmes continuent de surfer.
La part des femmes s’adonnant à une activité sportive reste ensuite globalement stable avec l’âge. Elle ne baisse qu’après 65 ans alors qu’entre 50 et 64 ans, les femmes sportives dépassent les hommes.
Si les écarts entre sexes se réduisent, notons encore l’influence toujours réelle des caractéristiques socio-économiques, soit le niveau de diplôme : 21% des femmes et 32% des hommes non diplômés déclarent pratiquer une activité physique ou sportive, contre respectivement 63% et 66% des diplômés de niveau supérieur à Bac+2.
Enfin, les mères de familles ont 40% de chances en moins de faire du sport !
Selon une enquête de l’Insee, un peu moins de femmes (45%) que d’hommes (50%) déclarent avoir pratiqué au moins une activité physique ou sportive au cours des douze derniers mois. Ce qui n’est déjà pas mal.
Mais, un tiers de femmes déclare avoir pratiqué régulièrement, au moins une fois par semaine, une activité physique ou sportive. Ce qui constitue un réel progrès sur lequel les femmes continuent de surfer.
La part des femmes s’adonnant à une activité sportive reste ensuite globalement stable avec l’âge. Elle ne baisse qu’après 65 ans alors qu’entre 50 et 64 ans, les femmes sportives dépassent les hommes.
Si les écarts entre sexes se réduisent, notons encore l’influence toujours réelle des caractéristiques socio-économiques, soit le niveau de diplôme : 21% des femmes et 32% des hommes non diplômés déclarent pratiquer une activité physique ou sportive, contre respectivement 63% et 66% des diplômés de niveau supérieur à Bac+2.
Enfin, les mères de familles ont 40% de chances en moins de faire du sport !
Les sports préférés des femmes
Mais quelles sont les activités sportives favorites de ces dames ?
Si l’on se base sur les éléments statistiques des fédérations sportives, les femmes sont surtout des adeptes de l’équitation : 82% de cavalières sur les quelque 600 000 adhérents. Un chiffre important que ne dément pas l’importance numérique des filles dans les colonies de vacances spécialisées.
La danse accueille aussi une majorité écrasante de femmes puisqu’on les estime à 85% du total des licenciés. Même observation dans les colonies de vacances !
Quant à la gymnastique, sur les 300 000 licenciés, les femmes y sont aussi surreprésentées à plus de 80%. Avec en tête la gymnastique artistique, suivie par la gymnastique rythmique.
Mais, cette pratique s’étant démocratisée, elle est aussi la deuxième pratique la plus populaire des femmes hors fédération, selon une enquête de l’Équipe qui parlait d’ailleurs plutôt de « fitness ». En effet, le développement des salles de gymnastique en milieu urbain a entraîné une adhésion féminine massive, notamment des jeunes et des seniores cherchant à se maintenir en forme.
La natation est également populaire puisqu’elle recueille 55% de membres féminines et tellement plus hors fédération. Enfin, 80% des 2 millions de pratiquants de yoga en France, sont des femmes. Outre l’exercice physique, il faut dire que les capacités de ressourcement proposées par cette discipline sont du goût des dames.
Enfin, toujours selon une enquête de l’'Equipe datant de 2019, la randonnée et la marche constituent de loin (57%), l’un des exercices les plus pratiqués.
Quant au vélo, surtout depuis quelques mois, il compte plus d’adeptes en ville, mais les femmes ne représenteraient qu’un tiers du total des pratiquants. Pour le vélo sportif, les chiffres varient, mais les femmes sont toujours sous-représentées : à peine 70 000 et 10 000 en compétition.
Enfin, la marche rapide ou running, les cours de step, la corde à sauter plaisent également à ces dames…
Si l’on se base sur les éléments statistiques des fédérations sportives, les femmes sont surtout des adeptes de l’équitation : 82% de cavalières sur les quelque 600 000 adhérents. Un chiffre important que ne dément pas l’importance numérique des filles dans les colonies de vacances spécialisées.
La danse accueille aussi une majorité écrasante de femmes puisqu’on les estime à 85% du total des licenciés. Même observation dans les colonies de vacances !
Quant à la gymnastique, sur les 300 000 licenciés, les femmes y sont aussi surreprésentées à plus de 80%. Avec en tête la gymnastique artistique, suivie par la gymnastique rythmique.
Mais, cette pratique s’étant démocratisée, elle est aussi la deuxième pratique la plus populaire des femmes hors fédération, selon une enquête de l’Équipe qui parlait d’ailleurs plutôt de « fitness ». En effet, le développement des salles de gymnastique en milieu urbain a entraîné une adhésion féminine massive, notamment des jeunes et des seniores cherchant à se maintenir en forme.
La natation est également populaire puisqu’elle recueille 55% de membres féminines et tellement plus hors fédération. Enfin, 80% des 2 millions de pratiquants de yoga en France, sont des femmes. Outre l’exercice physique, il faut dire que les capacités de ressourcement proposées par cette discipline sont du goût des dames.
Enfin, toujours selon une enquête de l’'Equipe datant de 2019, la randonnée et la marche constituent de loin (57%), l’un des exercices les plus pratiqués.
Quant au vélo, surtout depuis quelques mois, il compte plus d’adeptes en ville, mais les femmes ne représenteraient qu’un tiers du total des pratiquants. Pour le vélo sportif, les chiffres varient, mais les femmes sont toujours sous-représentées : à peine 70 000 et 10 000 en compétition.
Enfin, la marche rapide ou running, les cours de step, la corde à sauter plaisent également à ces dames…
Les motivations féminines : convivialité, bonne santé, perte de poids…
Mais pourquoi faire du sport ? A cette question, 79% des femmes et 83% des hommes estiment qu’il s’agit d’un moyen de se distraire.
Rester en forme est également une source importante de motivation pour 74% des femmes et 73% des hommes.
Enfin, 57% des femmes considèrent qu’il s’agit pour elles d’évacuer le stress. Surtout depuis que la pandémie a frappé nos sociétés.
La dimension conviviale pour sa part est citée par 50% des pratiquants (hommes et femmes). Tandis que 30% tout autant hommes que femmes, cherchent à faire des rencontres !
Les différences par sexe sont plus marquées pour les autres sources de motivation : 24% des femmes sportives déclarent pratiquer une activité physique ou sportive pour perdre du poids. C’est 6 points de plus que leurs homologues masculins. Lesquels sont 21% à déclarer exercer une activité physique ou sportive pour dépasser leurs limites, soit deux fois plus que leurs compagnes.
Enfin, les femmes sont trois fois moins nombreuses à faire de la compétition, qui reste une affaire d’hommes. Certes en évolution, surtout depuis que la médiatisation des compétitions féminines s’amplifie.
Le football féminin en particulier illustre cette évolution. La fréquentation d'évènements sportifs, en Europe, est aussi en moyenne plus élevée chez les hommes (21%) que chez les femmes (13%). (Sources Insee).
Rester en forme est également une source importante de motivation pour 74% des femmes et 73% des hommes.
Enfin, 57% des femmes considèrent qu’il s’agit pour elles d’évacuer le stress. Surtout depuis que la pandémie a frappé nos sociétés.
La dimension conviviale pour sa part est citée par 50% des pratiquants (hommes et femmes). Tandis que 30% tout autant hommes que femmes, cherchent à faire des rencontres !
Les différences par sexe sont plus marquées pour les autres sources de motivation : 24% des femmes sportives déclarent pratiquer une activité physique ou sportive pour perdre du poids. C’est 6 points de plus que leurs homologues masculins. Lesquels sont 21% à déclarer exercer une activité physique ou sportive pour dépasser leurs limites, soit deux fois plus que leurs compagnes.
Enfin, les femmes sont trois fois moins nombreuses à faire de la compétition, qui reste une affaire d’hommes. Certes en évolution, surtout depuis que la médiatisation des compétitions féminines s’amplifie.
Le football féminin en particulier illustre cette évolution. La fréquentation d'évènements sportifs, en Europe, est aussi en moyenne plus élevée chez les hommes (21%) que chez les femmes (13%). (Sources Insee).
Europe : les activités sociales et culturelles diffèrent entre femmes et hommes
En matière d’activités culturelles, quelques chiffres au niveau européen : la lecture de livres est plus répandue chez les femmes que chez les hommes : 42% des femmes contre 31% des hommes en moyenne. Mais, 54% pour les Françaises.
Même constat sur la fréquentation des spectacles vivants, comme les concerts (30% des femmes, 27% des hommes en 2015 en moyenne mais 37% pour les Françaises.
D'autres habitudes culturelles sont très similaires chez les femmes et les hommes, comme par exemple aller au cinéma (28% des femmes et 27% des hommes) et visiter des sites culturels (27% des femmes et des hommes) mais 33% pour les Françaises.
Enfin, se réunir avec des amis plait à 23% des femmes et des hommes mais là encore, nos concitoyennes sont plus férues de ce type d’activités qui remporte en France 27% de suffrages !
Même constat sur la fréquentation des spectacles vivants, comme les concerts (30% des femmes, 27% des hommes en 2015 en moyenne mais 37% pour les Françaises.
D'autres habitudes culturelles sont très similaires chez les femmes et les hommes, comme par exemple aller au cinéma (28% des femmes et 27% des hommes) et visiter des sites culturels (27% des femmes et des hommes) mais 33% pour les Françaises.
Enfin, se réunir avec des amis plait à 23% des femmes et des hommes mais là encore, nos concitoyennes sont plus férues de ce type d’activités qui remporte en France 27% de suffrages !
Europe : enfants, maison et cuisine
Au niveau européen, quelques chiffres concernant les activités domestiques : tout d’abord, notons une part plus grande de femmes que d'hommes prenant soin des enfants, de la maison et de la cuisine.
En 2016, 92% des femmes de 25 à 49 ans (ayant des enfants de moins de 18 ans) s'occupent quotidiennement de leurs enfants, contre seulement 68% des hommes.
Les plus grandes différences entre femmes et hommes ont été observées en Grèce (95% des femmes, 53% des hommes) et à Malte (93% et 56%), et les plus faibles en Suède (96% des femmes, 90% des hommes) ainsi qu’en Slovénie (88% et 82%).
Les différences sont encore plus prononcées pour les travaux ménagers et la cuisine. En 2016, 79% des femmes cuisinaient et/ou faisaient le ménage tous les jours, contre 34% des hommes.
Les plus grandes différences là aussi ont été observées en Grèce (85% des femmes, 16% des hommes) et en Italie (81% et 20%)…
(Sources Eurostat)
En 2016, 92% des femmes de 25 à 49 ans (ayant des enfants de moins de 18 ans) s'occupent quotidiennement de leurs enfants, contre seulement 68% des hommes.
Les plus grandes différences entre femmes et hommes ont été observées en Grèce (95% des femmes, 53% des hommes) et à Malte (93% et 56%), et les plus faibles en Suède (96% des femmes, 90% des hommes) ainsi qu’en Slovénie (88% et 82%).
Les différences sont encore plus prononcées pour les travaux ménagers et la cuisine. En 2016, 79% des femmes cuisinaient et/ou faisaient le ménage tous les jours, contre 34% des hommes.
Les plus grandes différences là aussi ont été observées en Grèce (85% des femmes, 16% des hommes) et en Italie (81% et 20%)…
(Sources Eurostat)
Journaliste, consultante, conférencière, Josette Sicsic observe depuis plus de 25 ans, les mutations du monde afin d’en analyser les conséquences sur le secteur du tourisme.
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com
Après avoir développé pendant plus de 20 ans le journal Touriscopie, elle est toujours sur le pont de l’actualité où elle décode le présent pour prévoir le futur. Sur le site www.tourmag.com, rubrique Futuroscopie, elle publie plusieurs fois par semaine les articles prospectifs et analytiques.
Contact : 06 14 47 99 04
Mail : touriscopie@gmail.com