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Trente à quarante milliards de téléspectateurs : voilà le chiffre qui fait rêver l’office national de tourisme allemand. « Nous allons exploiter cet intérêt médiatique à fond », a prévenu Petra Hedorfer lors du coup d’envoi du « German Travel Market 2006 » qui réunissait plus de 1000 professionnels du tourisme, venus d’une cinquantaine de pays pour découvrir les contours de la nouvelle offre allemande.
« La coupe du monde est le sésame des marchés touristiques internationaux et le moyen de valoriser l’image de notre pays comme une destination accueillante dont l’offre est très variée », souligne la directrice du tourisme allemand.
Largement animée par son marché intérieur qui a généré 295 millions de nuitées en 2005, l’industrie touristique allemande arrive maintenant à conquérir les touristes étrangers. Leur contribution, qui représente 48 millions de nuitées (+45 % en dix ans), semble décoller. « L’Allemagne a fait mieux que le marché mondial l’année dernière grâce à la progression de ses quinze premiers marché émetteurs », résume Petra Hedorfer.
L’avenir gagne le Nord
Les premières tendances 2006 annoncées au GTM de Düsseldorf confirment cette dynamique. De janvier à mars, les nuitées des visiteurs internationaux sont en hausse de 5 % malgré la baisse du dollar qui affecte la fréquentation américaine, deuxième marché après les Pays-bas. L’Italie, le Royaume-Uni, la Suisse, l’Autriche et la France (+4,5 %) animent également le marché.
Côté réceptif, l’Allemagne du Nord marque des points. Les régions de Saxe et basse-Saxe affichent une croissance de près de 25 % des séjours étrangers. Brême, Berlin, Dresde ou Hanovre sont au cœur de ce mouvement qui se poursuit vers Hambourg, la ville la plus branchée d’Allemagne et la véritable vedette de ce GTM 2006.
« On peut s’offrir un palace à Dresde pour 150 €. Mais ce qui compte -et que l’on trouve partout en Allemagne- c’est un bon niveau de services à prix d’ami. Même à Berlin, le prix moyen d’une chambre se situe à 127 euros, deux fois moins cher qu’à Paris », explique Christian Tänzler, responsable du Berlin Tourismus Marketing.
L’art, la culture et le shopping au centre de la promo
Conséquence : en Europe, l’Allemagne occupe désormais la troisième place derrière la France et la Grande-Bretagne sur la liste des destinations les plus prisées pour faire un « city break », avec 3,4 millions de courts séjours urbains.
Au cœur de cette demande en plein boom, les motifs « art et culture » seront précisément les porte-drapeaux de la promotion touristique allemande en 2007. D’ici là, le shopping -qui va soutenir cette année la thématique « coupe du monde »- fera la jointure pour séduire les touristes urbains.
Les prévisions tablent en effet sur une explosion de la consommation des touristes étrangers en Allemagne (+40 % d’ici 2010) qui devrait représenter 3,5 milliards d’euros par an, dont un milliard directement généré par les retombées de la coupe du monde. Les efforts de promotion sont à la hauteur des enjeux : 200 millions par an pour l’ensemble des régions.
Et la France ?
L’Allemagne ne détient que 5% du marché français. L’ensemble des nuitées françaises en Allemagne se situe aux environs de deux millions, en progression d’un peu plus de 4 % en 2005. Cependant, la contribution des touristes français s’améliore de façon très notable, passant de 0,5 à 0,7 milliards d’euros entre 2004 et 2005.
Les professionnels présents au GTM 2006 restent très confiants dans le potentiel de la destination, mais aussi très sensibles au test de la coupe du monde qui va démarrer. « Ce sera un révélateur », estime Janine Dziedzic (Pauli voyage).
« L’Allemagne a l’occasion unique de changer son image et de se situer enfin sur la carte du monde des destinations vraiment sympa. A travers le football, on verra sans doute que les allemands savent faire la fête. Les gens ont une joyeuse tradition musicale et adorent les grandes ambiances du Carnaval. C’est ça qu’il faut mettre en avant pour attirer des touristes et partager de bons moments avec eux » explique Steffi Diels, chez JAL Pak France.
« La coupe du monde est le sésame des marchés touristiques internationaux et le moyen de valoriser l’image de notre pays comme une destination accueillante dont l’offre est très variée », souligne la directrice du tourisme allemand.
Largement animée par son marché intérieur qui a généré 295 millions de nuitées en 2005, l’industrie touristique allemande arrive maintenant à conquérir les touristes étrangers. Leur contribution, qui représente 48 millions de nuitées (+45 % en dix ans), semble décoller. « L’Allemagne a fait mieux que le marché mondial l’année dernière grâce à la progression de ses quinze premiers marché émetteurs », résume Petra Hedorfer.
L’avenir gagne le Nord
Les premières tendances 2006 annoncées au GTM de Düsseldorf confirment cette dynamique. De janvier à mars, les nuitées des visiteurs internationaux sont en hausse de 5 % malgré la baisse du dollar qui affecte la fréquentation américaine, deuxième marché après les Pays-bas. L’Italie, le Royaume-Uni, la Suisse, l’Autriche et la France (+4,5 %) animent également le marché.
Côté réceptif, l’Allemagne du Nord marque des points. Les régions de Saxe et basse-Saxe affichent une croissance de près de 25 % des séjours étrangers. Brême, Berlin, Dresde ou Hanovre sont au cœur de ce mouvement qui se poursuit vers Hambourg, la ville la plus branchée d’Allemagne et la véritable vedette de ce GTM 2006.
« On peut s’offrir un palace à Dresde pour 150 €. Mais ce qui compte -et que l’on trouve partout en Allemagne- c’est un bon niveau de services à prix d’ami. Même à Berlin, le prix moyen d’une chambre se situe à 127 euros, deux fois moins cher qu’à Paris », explique Christian Tänzler, responsable du Berlin Tourismus Marketing.
L’art, la culture et le shopping au centre de la promo
Conséquence : en Europe, l’Allemagne occupe désormais la troisième place derrière la France et la Grande-Bretagne sur la liste des destinations les plus prisées pour faire un « city break », avec 3,4 millions de courts séjours urbains.
Au cœur de cette demande en plein boom, les motifs « art et culture » seront précisément les porte-drapeaux de la promotion touristique allemande en 2007. D’ici là, le shopping -qui va soutenir cette année la thématique « coupe du monde »- fera la jointure pour séduire les touristes urbains.
Les prévisions tablent en effet sur une explosion de la consommation des touristes étrangers en Allemagne (+40 % d’ici 2010) qui devrait représenter 3,5 milliards d’euros par an, dont un milliard directement généré par les retombées de la coupe du monde. Les efforts de promotion sont à la hauteur des enjeux : 200 millions par an pour l’ensemble des régions.
Et la France ?
L’Allemagne ne détient que 5% du marché français. L’ensemble des nuitées françaises en Allemagne se situe aux environs de deux millions, en progression d’un peu plus de 4 % en 2005. Cependant, la contribution des touristes français s’améliore de façon très notable, passant de 0,5 à 0,7 milliards d’euros entre 2004 et 2005.
Les professionnels présents au GTM 2006 restent très confiants dans le potentiel de la destination, mais aussi très sensibles au test de la coupe du monde qui va démarrer. « Ce sera un révélateur », estime Janine Dziedzic (Pauli voyage).
« L’Allemagne a l’occasion unique de changer son image et de se situer enfin sur la carte du monde des destinations vraiment sympa. A travers le football, on verra sans doute que les allemands savent faire la fête. Les gens ont une joyeuse tradition musicale et adorent les grandes ambiances du Carnaval. C’est ça qu’il faut mettre en avant pour attirer des touristes et partager de bons moments avec eux » explique Steffi Diels, chez JAL Pak France.