La cathédrale de St-Jacques-de-Compostelle est l’une des plus prestigieuses et des plus anciennes d’Espagne. Bâtie au XIème siècle, consacrée au XIIIème, c’est une harmonie parfaite des styles baroque et classique - DR
Quand on parle de la Galice, on pense tout de suite à Santiago de Compostela, destination phare de la province.
Il faut dire que depuis le Moyen Age des milliers de pèlerins convergent vers le tombeau de Saint Jacques.
A l’époque ils partaient, à pied, de toute l’Europe, dans l’espoir de recevoir des grâces divines pour leur village ou leur famille.
Aujourd’hui, cette voie millénaire, classée au Patrimoine mondial, retracée, balisée, permet à chacun de trouver son chemin de Santiago.
Difficile de donner une statistique mais on sait que les motivations sont diverses : religieuses, culturelles, sportives, dépassement de soi, envie de rupture…
Les marcheurs sont issus de toutes les origines sociales et, côté âge, on trouve une majorité de nouveaux retraités ou pré-retraités désireux de faire un point, de se lancer un défi au soir de leur vie professionnelle, ce qui n’empêche pas les jeunes de relever le challenge.
C’est une expérience très à part, dans une atmosphère particulière et paradoxale, où se mêlent le bonheur de la solitude à celui de la rencontre.
Il faut dire que depuis le Moyen Age des milliers de pèlerins convergent vers le tombeau de Saint Jacques.
A l’époque ils partaient, à pied, de toute l’Europe, dans l’espoir de recevoir des grâces divines pour leur village ou leur famille.
Aujourd’hui, cette voie millénaire, classée au Patrimoine mondial, retracée, balisée, permet à chacun de trouver son chemin de Santiago.
Difficile de donner une statistique mais on sait que les motivations sont diverses : religieuses, culturelles, sportives, dépassement de soi, envie de rupture…
Les marcheurs sont issus de toutes les origines sociales et, côté âge, on trouve une majorité de nouveaux retraités ou pré-retraités désireux de faire un point, de se lancer un défi au soir de leur vie professionnelle, ce qui n’empêche pas les jeunes de relever le challenge.
C’est une expérience très à part, dans une atmosphère particulière et paradoxale, où se mêlent le bonheur de la solitude à celui de la rencontre.
1 000 pèlerins par jour
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Galice : balade sur les côtes déchiquetées de la verte province
En été, ce sont près de 1 000 pèlerins qui, chaque jour, débarquent à Saint-Jacques, généralement par le Mont de la Joie (Monte do Gozo).
De là, on rejoint la chapelle au sommet pour avoir la plus belle vue sur la ville.
En descendant à l’ouest de la ville Sainte, on entre dans la cité par la Porta do Camino et l’antique itinéraire nous mène à la place Obradoiro.
Vaste place carrée, c’est l'une des plus belles réussites de l’urbanisme espagnol.
Elle est bordée d’édifices prestigieux : le palacio de Gelminez, l’hôpital Real, transformé en Parador (un des plus jolis de la péninsule), le palacio de Raxoi, siège de la mairie et du gouvernement autonome et enfin la cathédrale.
C’est l’une des plus prestigieuses et des plus anciennes d’Espagne. Bâtie au XIème siècle, consacrée au XIIIème, c’est une harmonie parfaite des styles baroque et classique très répandus en Galice.
Elle se voulait le plus grand temple chrétien de son époque : son agencement se fait autour d’une croix de 97m, sur 65 sous des voûtes qui s’élèvent jusqu’à 22m.
Des proportions à couper le souffle des marcheurs - quand il leur en reste ! (Prévoir au moins deux heures pour la visite en évitant le matin en raison des offices).
Point d’aboutissement d’une longue marche, l’édifice est aussi le point de départ idéal pour la visite de la vieille ville où se succèdent ruelles, rues pittoresques comme la rua do Franco, marchés de rue et petites places, comme celle des camélias ou das Prateria.
Dans ce dédale vous tomberez, inévitablement, sur les nombreuses auberges bars à tapas et multiples restaurants.
La cité possède aussi un nombre impressionnant de musées, deux sont incontournables : das peregrinacions (pèlerinages) et arte sacra ( art sacré)
De là, on rejoint la chapelle au sommet pour avoir la plus belle vue sur la ville.
En descendant à l’ouest de la ville Sainte, on entre dans la cité par la Porta do Camino et l’antique itinéraire nous mène à la place Obradoiro.
Vaste place carrée, c’est l'une des plus belles réussites de l’urbanisme espagnol.
Elle est bordée d’édifices prestigieux : le palacio de Gelminez, l’hôpital Real, transformé en Parador (un des plus jolis de la péninsule), le palacio de Raxoi, siège de la mairie et du gouvernement autonome et enfin la cathédrale.
C’est l’une des plus prestigieuses et des plus anciennes d’Espagne. Bâtie au XIème siècle, consacrée au XIIIème, c’est une harmonie parfaite des styles baroque et classique très répandus en Galice.
Elle se voulait le plus grand temple chrétien de son époque : son agencement se fait autour d’une croix de 97m, sur 65 sous des voûtes qui s’élèvent jusqu’à 22m.
Des proportions à couper le souffle des marcheurs - quand il leur en reste ! (Prévoir au moins deux heures pour la visite en évitant le matin en raison des offices).
Point d’aboutissement d’une longue marche, l’édifice est aussi le point de départ idéal pour la visite de la vieille ville où se succèdent ruelles, rues pittoresques comme la rua do Franco, marchés de rue et petites places, comme celle des camélias ou das Prateria.
Dans ce dédale vous tomberez, inévitablement, sur les nombreuses auberges bars à tapas et multiples restaurants.
La cité possède aussi un nombre impressionnant de musées, deux sont incontournables : das peregrinacions (pèlerinages) et arte sacra ( art sacré)
Phares et plages sauvages
Impressionnants édifices, les phares comme celui du Cap de Vilan, à Camarinas, balisent ce littoral aux paysages grandioses bien qu’un peu austères - DR : J-P.C.
Mais, la Galice c’est aussi d’autres villes et une région verte aux plages sauvages.
Une halte s’impose à la Corogne (A Coruña) qui est, en quelque sorte, une invitation à la promenade.
Point de départ de la balade : la place de l’hôtel de ville (praza de Maria Pita) surprend avec son style baroque et ses toits cuivrés.
Tout autour, les terrasses des cafés vous tendent leurs sièges… avant de poursuivre vers les vieux quartiers, avec les maisons aux larges balcons vitrés - ce qui vaut à la ville le nom de cité de verre.
Symbole de la ville, le Torre de Hércules est l’unique phare romain encore en fonctionnement. Du haut des 120 m de sa tour, la vue est remarquable sur la baie.
C’est le premier sémaphore d’une longue série qui longent la côte de la mort, la plus sauvage et la plus dangereuse de Galice.
Impressionnants édifices, les phares comme celui du Cap de Vilan, à Camarinas, balisent ce littoral aux paysages grandioses bien qu’un peu austères.
Sur plus d’une centaine de kilomètres, la route côtière, bordée de forêts de pins et d’eucalyptus, fait découvrir les grandes plages désertes des villages de pêcheurs.
La « côte de la mort » s’achève avec une énorme masse granitique dominée par un phare : le Fisterra et sa plage Sardineiro. C’est là que finissent les terres, c’est la pointe la plus occidentale de l’Europe.
« Quand on jette une bouteille à la mer de cet endroit, on la retrouve en Bretagne » si l’on en croit l’adage.
Une halte s’impose à la Corogne (A Coruña) qui est, en quelque sorte, une invitation à la promenade.
Point de départ de la balade : la place de l’hôtel de ville (praza de Maria Pita) surprend avec son style baroque et ses toits cuivrés.
Tout autour, les terrasses des cafés vous tendent leurs sièges… avant de poursuivre vers les vieux quartiers, avec les maisons aux larges balcons vitrés - ce qui vaut à la ville le nom de cité de verre.
Symbole de la ville, le Torre de Hércules est l’unique phare romain encore en fonctionnement. Du haut des 120 m de sa tour, la vue est remarquable sur la baie.
C’est le premier sémaphore d’une longue série qui longent la côte de la mort, la plus sauvage et la plus dangereuse de Galice.
Impressionnants édifices, les phares comme celui du Cap de Vilan, à Camarinas, balisent ce littoral aux paysages grandioses bien qu’un peu austères.
Sur plus d’une centaine de kilomètres, la route côtière, bordée de forêts de pins et d’eucalyptus, fait découvrir les grandes plages désertes des villages de pêcheurs.
La « côte de la mort » s’achève avec une énorme masse granitique dominée par un phare : le Fisterra et sa plage Sardineiro. C’est là que finissent les terres, c’est la pointe la plus occidentale de l’Europe.
« Quand on jette une bouteille à la mer de cet endroit, on la retrouve en Bretagne » si l’on en croit l’adage.
Infos pratiques
Vols
Air France : Paris CDG – Vigo, tous les jours, et aussi départs de province. (Environ 2h)
Renseignements
Office de tourisme Espagnol
www.spain.info/fr
tel :01 45 03 82 54
Guides : Gallimard, Routard, Bleu.
Chemin de Compostelle
Chamina Voyages, TO spécialisé dans la randonnée et la marche, a mis en place une série de circuits (à la carte, individuels, sur mesure, groupe) au départ de plusieurs villes de France.
www.via-compostela.com
Tel : 04 73 900 500
Air France : Paris CDG – Vigo, tous les jours, et aussi départs de province. (Environ 2h)
Renseignements
Office de tourisme Espagnol
www.spain.info/fr
tel :01 45 03 82 54
Guides : Gallimard, Routard, Bleu.
Chemin de Compostelle
Chamina Voyages, TO spécialisé dans la randonnée et la marche, a mis en place une série de circuits (à la carte, individuels, sur mesure, groupe) au départ de plusieurs villes de France.
www.via-compostela.com
Tel : 04 73 900 500