TourMaG.com - Costa ne souhaite pas que les agences de voyages allemandes vendent ses croisières à la clientèle française. Qu’est-ce qui justifie cette position ?
Georges Azouze : "La structure tarifaire est différente. La France, l’Allemagne et l’Espagne sont des marchés qui sont gérés de façon identique, sur les mêmes yields mais pas l’Allemagne où, par exemple, les tarifs Prima n’existent pas pour des questions légales. Il y a juste une formule early bird mais très limitée dans le temps.
Ce qui justifie notre prosition c'est surtout qu'il faut une certaine cohérence dans les marchés. Chaque pays doit avoir la maîtrise de son propre marché.
Nous n’interdisons pas aux agences allemandes de vendre à la clientèle française mais nous leur demandons d’avoir un compte en France et de vendre à la clientèle française les produits qui sont destinés au marché français, aux tarifs qui lui sont déterminés.
Nous imposons la même règle pour les agences en ligne. A chaque marché correspond ses produits et ses tarifs."
Georges Azouze : "La structure tarifaire est différente. La France, l’Allemagne et l’Espagne sont des marchés qui sont gérés de façon identique, sur les mêmes yields mais pas l’Allemagne où, par exemple, les tarifs Prima n’existent pas pour des questions légales. Il y a juste une formule early bird mais très limitée dans le temps.
Ce qui justifie notre prosition c'est surtout qu'il faut une certaine cohérence dans les marchés. Chaque pays doit avoir la maîtrise de son propre marché.
Nous n’interdisons pas aux agences allemandes de vendre à la clientèle française mais nous leur demandons d’avoir un compte en France et de vendre à la clientèle française les produits qui sont destinés au marché français, aux tarifs qui lui sont déterminés.
Nous imposons la même règle pour les agences en ligne. A chaque marché correspond ses produits et ses tarifs."
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TM.com - Un de vos concurrents croisiéristes vient d’installer une agence portant son enseigne. Vous avez vous-même laissé entendre que vous envisagiez un partenariat identique avec la distribution. Où en êtes-vous de ce projet ?
Georges Azouze : "Ma réflexion sur ce projet n’est pas terminée. Il faut lui trouver une vraie valeur ajoutée, même si une enseigne sur une boutique apporte de la visibilité à la marque.
Mais Costa a d'autres armes pour avoir de la visibilité. Aux effets d’annonce, je préfère travailler à un cahier des charges clair et tracer ma route. Il n’y aura rien de concret sur ce sujet avant l’année prochaine."
TM.com - Le produit croisière est-il impacté par les événements du printemps arabe ?
Georges Azouze : "Nous avons été impactés, bien sûr, et nous avons dû annuler certaines destinations. En ce moment, les agences prennent beaucoup d’options qui ne se concrétisent pas toutes. Le marché est très nerveux.
La semaine dernière, par exemple, nous avons pris deux fois plus d’options que l’année dernière mais une partie d’entre elles se perdent.
Pour autant, nous ne sommes pas en négatif par rapport à l’année dernière. C’est juste cette nervosité, ce shopping qui est caractéristique de cette année..."
Georges Azouze : "Ma réflexion sur ce projet n’est pas terminée. Il faut lui trouver une vraie valeur ajoutée, même si une enseigne sur une boutique apporte de la visibilité à la marque.
Mais Costa a d'autres armes pour avoir de la visibilité. Aux effets d’annonce, je préfère travailler à un cahier des charges clair et tracer ma route. Il n’y aura rien de concret sur ce sujet avant l’année prochaine."
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Georges Azouze : "Nous avons été impactés, bien sûr, et nous avons dû annuler certaines destinations. En ce moment, les agences prennent beaucoup d’options qui ne se concrétisent pas toutes. Le marché est très nerveux.
La semaine dernière, par exemple, nous avons pris deux fois plus d’options que l’année dernière mais une partie d’entre elles se perdent.
Pour autant, nous ne sommes pas en négatif par rapport à l’année dernière. C’est juste cette nervosité, ce shopping qui est caractéristique de cette année..."